Questions des lecteurs

La situation planétaire est actuellement à ce point angoissante et pénible qu’un nombre impressionnant d’interpellations me parviennent. Afin de satisfaire à quelques remarques, appels ou requêtes, je reviens donc vers chacun avec certaines réponses.

Ainsi qu’il fut proposé il y a quelques mois à mes lecteurs via mon site theurgie.com, les pages suivantes font dès lors écho à de nombreuses interrogations qu’ils se posent[1] et auxquelles je réponds aussi soigneusement que possible. Les événements actuels paraissent avoir décuplé diverses peurs, et il me semble opportun de les analyser, de les comprendre et, si possible, de les hisser à un niveau moins obsessionnel ou pernicieux.

Ce n’est là toutefois qu’un infime florilège,[2] dont une petite partie fut d’ailleurs très brièvement abordée dans mon livre « Le monde réinitialisé ».[3]

Voici donc :

Q : Il me semble avoir vu sur les réseaux sociaux que certains, dont je ne fais pas partie puisque je pense avoir compris le sens global de votre travail, estiment que vous vous intéressez trop aux situations politiques et aux phénomènes sociétaux : pouvez-vous me dire ce qu’il en est exactement : ainsi que le pourquoi de votre démarche ?

R : C’est vrai que j’ai subi quelques attaques en ce sens toutefois, pour ceux qui saisissent l’exhaustivité de mon action, il ne fait aucun doute que ceci s’inscrit dans une procédure logique. Il serait inexact de croire que quiconque puisse trouver grâce aux yeux de tous ! Même le Christ n’y est pas arrivé, c’est dire…

Pour le reste, à moins de croire que le Haut et le bas ne soient pas reliés (d’une quelconque manière), qu’il y ait une disjonction entre ce que Franz Bardon nomme le Monde des Causes et nos existences (au sens général ou personnel du terme), il est en conséquence normal de ne pas distinguer que les situations vécues par l’Humanité ne sont que le reflet objectif d’un déni (voire d’un rejet inconscient) de Règles universelles dont tous les Sages, à travers les âges et les cultures, nous disent qu’en elles se trouvent la possibilité d’une véritable Participation, l’Édification et la Transfiguration…

En d’autres termes, l’intelligence devrait nous faire comprendre que les situations extérieures (qu’elles soient collectives ou individuelles) ne sauraient s’appréhender sans en déterminer l’origine :[4] ce n’est qu’ainsi que chacun sera en mesure de déchiffrer au possible l’exactitude et l’ampleur des erreurs humaines… Supposer le contraire, c’est rester la victime d’une conception séparatiste des problèmes en estimant qu’il n’y a que la coïncidence qui soit ici en activité… Mais comment donc existerait le hasard dans un univers tout entier dépendant de la Loi de Causalité ? C’est impossible !

Dès lors, si je fais mention de conjonctures politiques ou fortement liées à la densité au sein de laquelle nous végétons, c’est principalement pour démontrer avec rigueur ce qui mena notre société dans un mur[5] et, ce faisant, afin de permettre une vision et une perception plus intégrale des choses, des motifs.

Dissocier les épisodes planétaires, fussent-ils extrêmement matériels et chaotiques, d’une quelconque connexion avec la métaphysique est dès lors inapproprié puisque c’est justement l’invisible et le transcendant qui donne sens au visible et au temporaire ! Tout ce que vit et ressent notre Globe actuellement, et il en fut ainsi depuis toujours, n’est que l’expression de la maturité globale du genre humain ! Faudrait-il s’exempter d’en parler au risque de ne pas en déterminer les raisons et, ce faisant, de considérer ou de rappeler les solutions ?

Q : Dans le bouddhisme tibétain l’après-mort semble être un moment beaucoup plus terrifiant même très désagréable. Comme renaître dans le corps d’un animal ou un quelconque insecte et y vivre jusqu’à la dissolution du karma. Qu’en pensez-vous ? Ce questionnement fait suite à un article publié sur votre blog. 

R : Ceci n’est pas faux mais partiellement exact… En réalité, pour certains êtres qui, sur nombre d’incarnations ont perturbé (voire inversé) le cycle d’évolution promis à toute conscience intelligente, et qui ont donc déstructuré au plus haut point le lien électromagnétique reliant notre âme à la Trinité Divine en nous, produisant en définitive des actions néfastes au fil des âges, il est donné une ultime opportunité afin de purifier une partie de leur karma : l’incarnation dans un corps d’animal fait partie de cet aspect des choses.

C’est excessivement rare cependant, car la Loi nous entraîne spécifiquement vers le Haut et la métempsycose n’est pas un élan de ce type ! Reste qu’en vertu de la Miséricorde, et après enseignement préalable sur d’autres Plans avec la conscience devant subir cet état de fait, si elle l’accepte (et cela peut être le cas durant quelques incarnations) elle pourra amoindrir son karma et, à terme, retrouver une certaine place au sein de la communauté humaine… Encore une fois c’est assez inhabituel, mais si cela arrive (par Miséricorde, je le répète) ce n’est qu’en vertu d’une « dernière chance » avant la perte de l’âme.

Q : Qu’est-ce qu’un Maître : en quoi nous est-il supérieur ?

R : Il me semble important de noter que ce Saint Titre (comme d’autres) ne sert qu’à étiqueter et à spécifier au possible une Condition d’existence que notre esprit fragmentaire compare à la sienne. Pour l’exprimer différemment, c’est à l’aune de notre propre rapport à la Vérité que nous jugeons les choses. Un Maître ne peut être nommé de telle façon qu’à mesure que notre statut nous semble inférieur : ce qui n’est pas faux au niveau de la structure, mais incorrect dans la perspective de notre Destin fondamental. Quiconque prend la Quête de la Conscience au sérieux est, qu’il le sache ou non, un disciple au sein d’une Tradition spécifique : mais un Maître reste aussi Lui-même un Disciple par rapport aux Plus Grands que Lui !

Ce qui importe c’est que le plus petit d’entre nous peut agir à l’instar des plus Nobles Âmes: c’est-à-dire donner le meilleur de soi POUR les autres ! Si on comprend cela, on saisira pareillement qu’il n’est en réalité que les modalités d’actions qui diffèrent. En réalité, nuls néophytes ni de Suzerains : juste des consciences diversifiées cheminant à tel ou tel degré vers l’Un.

Ce qui compte réellement se trouve dans la densité active que tout un chacun atteste à son propre échelon de vie. La beauté d’un Adepte n’est en rien supérieure à celle d’un homme classique concernant le déploiement compassionnel ! Si une différence se fait jour, elle se distingue essentiellement dans la méthode[6] : non dans l’orientation fondamentale appliquée. Car tout ceci ne se résout réellement qu’au sein de la Loi Solidaire : grandit véritablement celui qui aide d’autres à croître ![7]

C’est d’ailleurs à ce titre que le cheminement terrestre est réellement d’importance : lui seul, par sa propension à nous élever au-delà de l’unique densité, autorise une ascendance personnelle d’autant plus prolifique qu’elle ne porte JAMAIS aucun fruit en solitaire… Nul ne s’élève seul ! Comment serait-ce effectivement possible puisque l’imbrication des Forces de la Vie, du plus Haut au plus bas, est une réalité universelle et plénière ? Toutes les entités conscientes s’influencent les unes les autres : qu’elles soient embryonnaires ou réellement sublimes !

J’ajoute que pour qui avance sur la Voie de l’Édification (en suivant un schéma spirituel qui est propre à son karma), la présence des Adeptes se révélera sous une forme ou une autre : et cette compréhension ouvrira les portes de la gratitude de façon très conséquente ! S’appréhendera également à un très haut niveau cette essentielle Règle de la Solidarité relative à toutes les intelligences… Le Maître n’est jamais loin d’un disciple sincère : même si ce dernier ignore souvent cette réalité.

Une supériorité existe donc de fait, mais elle n’est en aucune manière à comprendre à la façon dont nous le présente l’ego… Elle est formelle, certes, mais doit s’appréhender justement.

Dans l’ordre des choses spirituelles chacun à une place spécifique, mais rien n’est figé, tout est en mouvement et telle ou telle « position » est appelée à se modifier (généralement dans le bon sens).

En vérité, si une prédominance existe entre les Guides du genre humain et celui-ci, elle n’est autre que structurelle ! Nous sommes tous reliés par le Souffle Divin mais simplement certains, à l’évidence, respirent-ils plus profondément et intensément que d’autres…

Pour l’exprimer autrement, dans l’école de la vie existent des premiers de classe et des retardataires, mais l’élément capital se trouve dans l’unité de tous, ainsi que dans le fait que, à terme, les traînards sauront acquérir assez de volonté, tout en l’exprimant en actes d’amour, afin de parfaire leur décalage.

J’ajoute que si on examine un corps biologique on s’aperçoit que chaque organe a une fonction bien précise mais que tous, à leur niveau, servent à maintenir l’organisme en bonne santé. Il en est de même au sujet nous occupant : l’essentiel est d’occuper notre place actuelle tout en faisant le maximum afin de ne pas compromettre l’architecture globale, voire la renforcer…

Ne pas avoir un identique stade de développement que les Adeptes n’induit donc pas spécifiquement une supériorité hiérarchique de leur part, mais plutôt une suprématie quant à la compréhension, à l’acceptation et au partage des Lois Divines ! C’est tout.

Ils saisissent mieux et plus, s’ouvrent dès lors davantage aux Influx, et sont susceptibles de distribuer avec une conviction et une foi que nous ne possédons pas encore les fruits de leur intime Progression !

Ils ne sont pas supérieurs, ils sont différents et, surtout, ne sont que nous en devenir !

Le terme Hiérarchie d’ailleurs ne mérite pas d’être saisit telle une ondulation différentielle entre eux et nous, mais doit se comprendre comme une force agissant à l’intérieur même du Cercle dont ils dépendent : à savoir que, là aussi, des fonctions et un travail spécifique, différencient les uns des autres. Nul cependant ne s’en plaint ni ne se considère, me semble-t-il, comme un subalterne par rapport à d’autres…

Q : Même si j’apprécie vos livres, ne vous égarez-vous pas dans diverses considérations psychologiques : là où le spéculatif l’emporte sur l’opératif ?

R : En ce monde chacun, en fonction de son karma, a certains devoirs et/ou responsabilités en rapport avec son Évolution. Un des plus grands bonheurs qui soit est de découvrir quelle est sa « mission » ici-bas et, ensuite, de suivre cette voie avec constance et gratitude ! À ce titre, ainsi qu’il me fut demandé, je joue mon rôle « à la perfection » dans le sens où je partage simplement ce qui m’est autorisé : en faisant confiance à la Providence quant aux résultats qu’Elle en retirera pour le Développement global de l’Humanité. Il n’y a rien ici qui soit de l’ordre de l’orgueil mais bien plutôt du remerciement face aux options qui me sont données pour accomplir ce que je dois ! Et sachant ce qu’il en est de ma nature et structure, j’estime bénéficier non seulement d’une intense Miséricorde, mais cette réalité enflamme d’autant plus mon zèle à propager ce qu’il se doit…

Quant à la théorie et la pratique, l’une ne va pas sans l’autre et s’il est vrai que mon travail s’appuie souvent sur la première c’est uniquement parce qu’il faut qu’il en soit ainsi à mon échelon ! À nouveau ce n’est pas un choix totalement personnel, mais en homme qui sait d’où il vient, ce qu’il ne cesse de recevoir et en fonction d’un futur que je ne peux dévoiler totalement, j’aurais grande peine à ne pas accepter ce qui m’est demandé ! En outre, pour la généralité des hommes, comprendre et parvenir à se créer une image mentale sur nombre de sujets est assez primordial avant d’oser se lancer dans une Quête certes sublime mais néanmoins sujette à nombre de pièges… Enfin, notre société bénéficie depuis des centaines d’années d’assez de livres dits opératifs (bons ou moins bons) :[8] mais beaucoup, hélas, les appliquent sans avoir à leur disposition les bases nécessaires. C’est là, aussi, une fatalité liée au Cycle vécu actuellement par le Monde… Comme bien d’autres j’essaie donc d’équilibrer les choses à ce sujet.

Q : Notre monde est-il arrivé en « bout de course », sommes-nous à la fin des temps ?

R : Nous sommes dans un Temps très particulier : celui du Choix ! Les raisons furent expliquées dans certains de mes livres mais, succinctement, on peut rappeler que notre Logos Planétaire[9] se prépare à une Initiation Mineure,[10] que nous sommes également au plus bas du Schéma Planétaire Terrestre et qu’à ce titre une remontée commence à voir le jour. Ces raisons[11] obligent notre engeance à une intense Purification structurelle afin de parvenir à s’immerger dans ce Flux ascendant.

Mentionnons également que, du fait de cet Assainissement, Karma opère profondément sur l’individuel comme sur le général et, dans ce cadre de bouleversements intenses, les déséquilibres ont d’abord tendance à s’intensifier jusqu’au juste degré avant que s’installe l’Harmonie ![12]

Nous sommes actuellement au véritable « point de bascule » : historique autant qu’eschatologique. Dans le long Périple de l’entité humaine cette délicate position d’équilibre n’apparaitra plus jamais !  Comme l’écrivait HPB, nous sommes sur la Sphère de l’ajustement évolutif final, le monde de la Balance Karmique, la Salle de Justice où se fait la pesée qui détermine la course future de la Monade, pendant le reste de ses incarnations dans ce Cycle !

Cette notion des fins dernières est donc ambigüe et mérite d’être replacée dans un contexte défini. Il me semble qu’il faille différencier la fin de l’Histoire et la fin d’une histoire…

Certes, les religions révélées font plutôt mention d’un arrêt brutal, soudain et total de notre aventure, chacun étant jugé sur ses actes.[13]  Sans remettre en cause les opinions de quiconque, et tout en sachant que nous fumes tous placés là où notre nature peut porter un maximum de fruits, la chose voudrait toutefois signifier que la Vie se déroulerait alors « en vase clôt », dans une éternité de dévotion immobile, et avec comme seul projet la vision de la Gloire Divine : dans l’adoration et une inertie absolument complète de notre nature (fut elle sublimée et transfigurée).

Peut-être…

Reste qu’il soit étrange que les Forces universelles, dès leur jaillissement et dans toute leur amplitude, ont une orientation[14] particulièrement significative et correspondant à trois grandes Phases d’Évolution : chacune d’entre elles reflétant une forme de Mouvement Divin mais également Trois Aspects Majeurs de l’Expression Divine : la Volonté ou Puissance, l’Amour-Sagesse, l’Intelligence Active…

Il s’agit donc de Trois Principes :

Régénérateur, Constructeur, Conservateur.

Comme il fut spécifié ailleurs, le 1er Mouvement, circulaire, donne un sens rotatoire à toute forme d’existence ;[15] le 2ème Mouvement s’exprime en spirale ascendante et l’Évolution de la Conscience y est subordonnée ; le 3ème Mouvement est une motion exponentielle dans l’Espace Infini, et manifeste l’ensemble évolutif de l’Univers.[16]

Ceci est une réalité dont même la science matérialiste, tout en restant à son niveau embryonnaire, peut porter témoignage…

Dès lors, en discernant cette dynamique implacable, laquelle nous informe d’un processus en perpétuelle activité au sein duquel doit s’inclure l’active mobilité des formes intelligentes,[17] il est délicat d’adhérer à l’idée d’un arrêt total quant à l’essor d’une Énergie dont tout nous indique qu’elle produit un effort constant et permanent jusqu’à inclure en elle tout ce qui en est issu

Une problématique secondaire se profile aussi : cette fameuse vision de la Gloire Divine exaltée et espérée dans ce sens extrinsèque, pour existante qu’elle soit (et elle l’est en partie),[18] ressemble furieusement à une projection de l’ego humain et singulièrement à des conceptions reliées à la religion close !

Une Divinité qui vint en Personne fouler notre Terre,[19] ne le fait pas exclusivement pour obtenir les faveurs oratoires d’une engeance plus ou moins nombreuse mais pour réellement, absolument, complètement, fournir aux bénéficiaires de cette Incarnation Divine, ceci à travers temps, espace, cultures, un accès plénier à Sa propre nature ! Ce qui ne saurait advenir sans, d’une part, que nous gravissions les multiples marches vers le Seuil et, d’autre part, sans que nous ne partagions ensuite, à d’autres modèles d’intelligence « inférieure », notre propre lumière : un rayonnement qui est proprement identique, selon notre échelon de maturité structurelle, à Celui dont il provient…

Tout ceci, à nouveau, ne saurait se concrétiser en étant dans un état méditatif, suave, béatifique, éternel, serait-il hautement sublime, mais proche de l’immobilisme.

En réalité ce concept, pour beaucoup, s’arrête là où jaillit la méconnaissance : à savoir que notre cheminement est mystique par nécessité ! Nous n’accédons pas seulement à la Trinité Sainte et à Ses Magnificences de façon externe, nous sommes surtout appelés à La devenir, afin de L’aider dans Ses projets universels, et à ce titre il nous est offert rien moins que l’accès, de plus en plus profond, à Son Essence même ! Chose impossible à réaliser dans un idyllique et perpétuel coma, aussi pénétrant qu’il soit.[20]

En conséquence les termes « fin du monde » n’ont pas réellement de sens : il faudrait plutôt parler de fin d’un Cycle, ou de plusieurs.

Quoi qu’il en soit, si d’aucuns ne peuvent concevoir les péripéties actuelles et à venir sous un autre angle, cela n’a que peu d’importance : le primordial doit toujours se placer sur l’urgence d’un changement intérieur qui oblige à une remise en question, pour soi et le Monde !

Je m’autorise d’ailleurs à insister sur ce dernier point ! Chaque opinion de ce type est foncièrement un détail par rapport à la mise en application du Bien. Là se trouve l’authentique justification et l’exigence demandée à tous les hommes de bonne volonté : comprendre l’impératif d’une modification structurelle habilitant à transfigurer nos cœurs, par-delà nos convictions, et illuminer cette vallée de larmes… Peu importe pourquoi et à partir de quoi on aime, car en finalité la Clé de l’Édification se trouve dans ce concret.

Q : J’ai vu qu’on vous reprochait parfois de mettre en avant, dans vos écrits ou vidéos, des arguments ou des images assez pénibles quant à la teneur et à la charge qu’elles évoquent, pourriez-vous m’en donner la raison ?

R : Je dirai qu’en temps normal ce type de chose est évidemment à éviter : cela revient à « blesser » les Éléments.[21] Néanmoins, il n’aura échappé à personne que notre époque n’est pas ordinaire, elle reflètera même sous peu la Crise existentielle de l’Humanité, c’est-à-dire la fin des douleurs de l’enfantement ! C’est dans cette perspective qu’il faille déchiffrer le pourquoi de quelques chapitres ou vidéos : au paroxysme de l’Age de Fer, au moment où les Forces de l’Aberration sont libérées afin que chacun puisse se situer, les calculs n’ont plus cours et il y a obligation de désigner les ennemis (intérieurs et extérieurs)[22] autant que les causes. Il n’est qu’ainsi que pourra éventuellement croître la Connaissance en maints domaines et, par extension, c’est également de telle façon que certains sauront se situer le moment venu.[23]

J’ajoute que la Puissance constructrice et destructrice, justicière et miséricordieuse, en cette fin de phases importantes et alors que nous sommes en plein dans le Cycle de Saturne, impose une certaine Lumière aux consciences : et pour en saisir toute la signification positive il s’avère essentiel qu’une frange de l’Humanité appréhende avec justesse des Principes qu’elle a fortement dévalorisés, niés, infirmés ou repoussés.

Bien qu’il ne faille donc aveugler quiconque, il importe cependant qu’un maximum d’individus puissent prendre acte du rôle universel dévolu à notre race, de notre Destin, de notre responsabilité et de ce que cette dernière implique réellement. En la matière, vu l’urgence actuelle, il semble en conséquence opportun de fournir quelques clés (fussent-elles perturbantes) afin que ceux les perçoivent soient habilités à comprendre, peu ou prou, quels sont les enjeux de notre ère autant que ceux de notre engeance.

Q : Dans votre superbe texte lu sur votre blog, « Du cycle imminent », vous faites référence aux Lois Universelles. Serait-il possible d’en savoir plus ? Faites-vous allusions au Kybalion ?

R : Les Lois universelles sont un moyen (la Volonté de Bien) servant un but (l’Évolution de la conscience). Ces Lois, que je ne détaillerai pas en détail ici[24] et pour peu qu’on sache le voir, sont toutes dirigées vers ce projet de Progression spirituelle et se trouvent, sensiblement, au sein de toute doctrine prônant de hautes valeurs : compassion, amour, charité, compréhension, altruisme, etc… Pour les comprendre en profondeur, c’est-à-dire être conscient que ces Lois sont agissantes en soi, il importe certes d’en vivre intérieurement et mystiquement, mais ce n’est même pas cela qui est demandé à l’Humanité : il importe « simplement » de les mettre en oeuvre (autant que ce peut) en comprenant qu’elles attirent leur équivalence dans nos vies et, SURTOUT, qu’elles autorisent qui le souhaite à les dupliquer dans la sienne.

Bref, les Règles universelles se fondent et s’appuient sur la Norme du Développement solidaire afin que tous puissent grandir dans un environnement spécifique. Le Kibalion, comme d’autres ouvrages, en fait mention mais, si vous savez le saisir, même les religions font de même (à un niveau moindre). L’objectif est donc non seulement de ne nuire à personne[25] mais, bien plus, d’aider, de relever, d’aimer quiconque ! C’est par l’Amour sincère (symbolisé par Tiphéreth sur l’Arbre de Vie) que l’on peut atteindre Kéther (l’Illumination) ! Comme l’écrivait Franz Bardon « Pour l’Initié il ne fait aucun doute que la Rencontre avec Dieu se réalise en Tiphéreth » ! Et c’est bien à cela, au-delà de tout, que mènent les Lois Universelles.

Q : Que pouvez-vous expliquer à propos de votre parcours dans la mouvance ésotérique ?

R : (sourires) Pas grand-chose… Je pense qu’il n’est pas utile, pour qui que ce soit, de faire explicite mention d’un cheminement personnel : lequel, à l’évidence, ne regarde que soi et Celui que l’on sert. Le risque de la comparaison, et quelquefois de la jalousie ou du désarroi lorsqu’on mesure le périple d’autrui à l’aune du sien, tout cela n’est pas à mésestimer ! il n’est donc d’aucune utilité de connaître en détail les méandres existentiels d’autres personnes : il n’y a là rien qui soit à confronter. D’ailleurs le messager est-il plus important que le Message ?

Je pense que le discernement et une éventuelle analyse nécessitent de se focaliser sur un travail global et sa raison d’être, pas simplement sur la personne qui le produit. Par extension, les attitudes, quelque forme qu’elles prennent, sont également en mesure de nous en dire beaucoup sur le caractère, les buts et les finalités de celui que l’on évalue…

Pour expliciter ces dernières lignes, je vais me permettre une anecdote dont tout le monde comprendra le sens.

Il y a quelques mois de cela, et comme je le fais parfois, je parcourais un groupe dédié aux enseignements de Franz Bardon : j’y suis toutefois principalement un spectateur, ne m’autorisant que peu d’interactions… Néanmoins, ce jour-là une discussion très animée m’interpella : différents individus se disputaient à propos d’Alexandre Moryason et certains d’entre eux déversaient sur lui un fiel abondant et très surprenant. L’un des assaillants, manifestement le plus virulent, était un éditeur bien connu dans les cercles ésotériques.[26]

En plus d’insister lourdement sur ces nombreuses années de pratiques (30 ans, selon ses dires), de véhémentes attaques, la plupart évidemment infondées, se concentraient sur le labeur de Mr Moryason. C’en était au point que tous ceux qui, peu ou prou, appréciaient son livre « La Lumière sur le Royaume » étaient voués aux gémonies et subissaient à leur tour de cinglantes agressions ! La haine transparaissait à ce point que, pour une fois, je décidais d’apporter, paisiblement et autant que possible, un peu de sérénité dans le débat…

Mal m’en a pris ! Je ne tardais pas à subir moi-même les foudres de ce personnage dont je ne cessais de questionner les motivations profondes…

Lorsque je fis mention du support que l’ouvrage d’Alexandre Moryason pouvait apporter à un certain public, la réponse fut cinglante et cernait une soi-disant inversion des Rituels et, tout autant, une focalisation prétendue sur l’unique densité…

Pas de chance pour l’auteur de cette affirmation mensongère, je venais de recevoir le jour-même une publicité de sa maison d’édition dans le but d’utiliser l’Art Magique à des fins absolument futiles et intégralement orientées vers l’acquisition de biens matériels ! Lorsque je lui en fis part posément, lui demandant de s’expliquer sur son manque de cohérence, insistant aussi sur le fait que JAMAIS Mr Moryason n’attaqua ni ne dénigra personne, les noms d’oiseaux fusèrent : il est vrai qu’il n’est jamais exaltant d’être piégé dans ses contradictions et de visibiliser, à l’attention de tous, à quel point l’hypocrisie nous gangrène…

Bref, et c’est là qu’il était important d’en venir, le jour même de multiples commentaires sur une des plateformes de vente de mes livres émergèrent, comme par hasard… Le plus « drôle » c’est que l’instigateur de la chose[27] utilisa, comble de l’égocentrisme, une partie de son nom pour bien démontrer à quel point il trouvait du délice à établir certaines actions…

Ceci atteste dès lors, formellement, que le périple personnel n’est d’aucune essentialité réelle (si ce n’est pour la personne concernée), car il manque dans l’équation un important paramètre complémentaire : lié au comportement, à la maturité, à l’état d’esprit ! Quelle valeur peut bien avoir un parcours de plusieurs dizaines d’années si celui-ci n’est pas structuré, positif et compassionnel ? Que vaut réellement cette période alors qu’elle n’est pas embellie par la lumière de la compréhension, de l’amour et du respect ?

Être au faîte de certaines Cérémonies, Rituel ou Savoir et les appliquer religieusement, fut ce durant une très longue période, n’est pas suffisant pour que s’ouvre le cœur : pour cela il faut le vouloir et, en conséquence, déterminer si tel est bien l’objectif prioritaire alors que l’on utilise un Art aussi Sacré que la Magie…

Car celle-ci attise, comme la période actuelle le fait à partir de l’extérieur, nos tendances comportementales ! Certes, afin de les hisser à un échelon positif, mais encore faut-il l’accepter afin, ensuite, d’en redistribuer les fruits sous leur forme constructive…

Ceci me rappelle une phrase de l’apôtre Paul, lequel disait :[28]

« J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.

 J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.

 J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.

 L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil… »

Souvenons-nous que Paul appartenait à une illustre école kabbalistique et que son mentor, Gamaliel, avait eu ses paroles de grande sagesse à propos des apôtres comparaissant devant le sanhédrin :

« Je vous le dis ne vous occupez plus de ces hommes, et laissez-les aller. Si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle se détruira ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez la détruire. Ne courez pas le risque d’avoir combattu contre Dieu. »

La chose notifiant, chacun l’aura compris, qu’il est proprement superficiel de passer son temps à la vaine confrontation[29] et se faisant, pour revenir au contexte de cette question, d’établir automatiquement soit une triste distinction soit une stérile comparaison. Cela ne sert fondamentalement à rien : si ce n’est peut-être à fixer, déterminer, faire valoir une prédominance supposée et autoproclamée !

Dès lors, il me semble impératif de ne pas en dire trop sur son parcours personnel : la chose n’ayant d’intérêt capital que pour son auteur et, en outre, puisque d’aucuns réagissent par réflexe conditionné par leur structure désordonnée, le risque est grand que cela soit perçu négativement : par jalousie ou ambition, que cette dernière soit maladive ou contrecarrée dans ses élans.

Q : J’essaie d’aider les autres autant que je peux, mais j’ai des réactions négatives et un rejet de plusieurs personnes : il me semble que je n’atteins jamais mes objectifs. Que puis-je faire ?

R : Ne pas se focaliser sur le « retour » des autres face à ce qui est démontré, offert, accompli : voilà une essentialité ! Il est primordial de lâcher prise à ce niveau, sinon le risque est grand d’être submergé d’émotions assez « négatives » ou par nombre d’incompréhensions… Sachant que nous sommes tous différents (surtout en maturité), il n’est que logique que chacun possède un degré de compréhension et d’acceptation lui étant propre. Il FAUT en conséquence laisser de la marge et de la place pour que la liberté de choix d’autrui soit respectée par nous-même ! Nous sommes des semeurs mais certainement pas ceux qui récoltent : c’est au-delà de nos compétences et il nous est demandé de laisser agir la Providence après que soit délivré le Message (que cela soit effectué par la parole, les écrits, et/ou les actes extérieurs).

Le piège du mental[30] se referme inévitablement sur qui attend un résultat visible ! Ne rien escompter participe de l’humilité qui est demandée à tous les chercheurs de Lumière. Travailler doit (devrait être) suffisant. Qui peut supposer un seul instant que la Force Primordiale a besoin de qui que ce soit pour accomplir son Oeuvre ? Elle peut absolument faire des prophètes de n’importe quelle pierre !

Il faut en conséquence oublier les notions de « récompenses » rapides et concrètes, ce n’est pas ainsi que cela se passe. Travailler l’esprit léger sans anticiper une quelconque forme de gratification : c’est ainsi que l’on obtient davantage. A TERME…

Le labeur s’arrête là où commence le libre choix d’autrui. Il n’est rien demandé de plus à l’homme généreux (sauf exception). Seule l’union du mental et des émotions[31] autorise non pas de se détourner de ceux qui ne comprennent ou ne tolèrent pas encore, mais d’accepter leurs choix… L’Amour est la Loi, mais l’Amour soumis à la raison ! Pas à la satisfaction…

Q : N’est-il pas orgueilleux d’avoir un pseudo tel que Thot Théurge ?

R : En quoi exactement est-ce présomptueux ? En vérité, ce surnom s’est imposé à moi dès qu’apparut le désir d’œuvrer pour la Cause. Je ne sais trop pourquoi d’ailleurs, mais il est clair que j’ai essayé de comprendre et je suis arrivé à certaines conclusions que je vous partage…

Tout d’abord, je pense qu’il ne convient pas d’insister sur « théurge » : chacun sait que je suis cette Voie depuis longtemps. Pour le reste, il est indéniable que le nom Thot n’a absolument rien à voir, directement en tous cas, avec ce que d‘aucuns supposent : à savoir une liaison avec la Divinité égyptienne. Il se réfère plus exactement à l’Initié du même pays et à son constructif Enseignement.[32]

Comme je l’écrivais ailleurs, cet Adepte n’est donc PAS le Dieu égyptien ! Même si, sans nul doute, il poursuit un travail spécifique qui ne saurait se comprendre qu’à l’aune de la Solidarité et des Normes universelles évolutives que l’on s’engage à partager.[33]

En ce qui me concerne, et ceux qui me suivent comprennent aisément la raison de la chose, j’essaie donc de calquer mes pas, à mon modeste niveau, sur les instructions laissés par Celui dont Alexandre Moryason livra témoignage :[34]

« En ces temps-là, Il fut appelé Heroumos, ce qui signifie « Enfant d’Hérou », Hôr, Horus, le Dieu Vivant. Les Grecs transformèrent son nom et celui-ci devint pour tout l’Occident « Hermès Trismégiste ». Il reconstitua tout le Savoir épars que l’Égypte avait hérité de l’Atlantide, le purifia, le polit et jeta les Fondements de toute Connaissance… »

« Lorsque le monde dû connaître en ce vingtième siècle un conflit entre les Forces de la Lumière et les miasmes des ténèbres et parce que des pratiques de magie noire fondaient une idéologie et soutenaient l’action belliqueuse de certains peuples, Il revint. Inconnu parmi les hommes, Il contrebalança (avec l’aide des Êtres de Lumière) ces forces démoniaques jetées sur notre pauvre Humanité. Ainsi qu’Il l’avait fait au cours des siècles précédents, Il enseigna à nouveau avec la simplicité et l’ouverture du cœur de Ceux Qui sont vraiment « Grands » et redivulgua les Fondements de la Magie.

 Aussi extraordinaire que cela puisse paraître au lecteur, je me permets donc de rendre hommage à Celui Qui quitta notre monde en 1958 et dont le nom et la vie apparente étaient d’une banalité inversement proportionnelle à Sa Grandeur… Franz Bardon. »

Il ne me semble donc pas que le fait de suivre sérieusement le Sentier théurgique et les Conseils très avisés d’un Adepte de renom suffisent à cataloguer qui que ce soit d’orgueilleux…

Mais d’ailleurs, il serait à mon sens judicieux de déterminer avec exactitude ce qu’est exactement l’orgueil : car nombreux sont-ils qui ne le conçoive que dans un sens uniquement péjoratif…

En réalité, ce sujet se décline sous deux aspects !

Bien évidemment, et c’est l’image retenue par la multitude, il est globalement question d’une caractéristique égocentrique, de l’opinion élevée qu’on a de soi (généralement et supposément supérieure par rapport à autrui) : bref tout ceci fait état d’une appréciation personnelle exaltant la personnalité que l’on hisse plus haut que celle de nos semblables.

Mais ce sentiment a aussi une autre face, davantage positive : celle où la volonté se joint à la constance pour manifester, malgré les inévitables obstacles, une orientation de vie qui nous élève autant qu’elle souhaite élever le prochain.[35]

Bref, tout mon travail, mon tempérament, mes réponses aux aides demandées, n’attestent-t-il pas de ce dernier constat ?   Et si oui, est-ce faire preuve d’orgueil dans le sens dédaigneux du terme ?

Q : La guerre en Ukraine va-t-elle prendre fin rapidement ? Doit-on s’attendre à une extension du conflit ?

R : Je l’ai largement expliqué dans mes ouvrages, nous sommes à une période charnière où toutes les vigueurs, d’où qu’elles viennent, qu’elles soient favorables ou pas au genre humain, sont désormais impliquées et agissantes. À ce titre, non seulement le conflit militaire s’en ira croissant,[36] mais, en outre, d’autres considérations s’en viendront appuyer avec force le chaos ambiant ![37]

Il faut oser dire les choses : nous n’en sommes qu’à l’aube du Changement ! Bien d’autres épisodes surviendront afin que l’Éveil puisse s’étendre à un maximum d’individus. Sachant que, pour beaucoup, les configurations spirituelles sont exemptes de leur vécu,[38] il va de soi que les péripéties à venir auront quelque mal à être discernées pour ce qu’elles sont : c’est-à-dire un tremplin vers davantage de Lumière.

Reste que les Énergies engagées dès à présent ne stopperont pas leur mouvement : il est bien tard pour cela. Seule pourrait se modifier la densité de ce qu’il nous faudra apprendre: c’est bien pourquoi des influx spécifiques sont fournis à toutes les âmes de bonne volonté. Qu’elles le sachent ou non. La question n’est donc pas de savoir si oui ou non le conflit militaire stoppera, mais sur quelles valeurs compte ensuite rebondir l’Humanité !

Q : Je m’étonne de voir que parfois vous semblez répéter la même chose : est-ce volontaire ?

R : À vrai dire oui, mais je ne fais que relayer ce que d’autres spécifièrent bien avant moi ! Et puis, l’important est-il mes redites éventuelles ou que ceux qui le veuillent actent dans leurs vies ce que de multiples Grandes Âmes demandent ? La répétition a un certain effet sur le cerveau,[39] je sais que la chose peut paraître déplaisante à d’aucuns qui savent, mais il convient de penser à ceux qui n’en sont qu’aux prémices de la compréhension…

Q : Pourquoi les Adeptes, les Éveillés, les membres de la Grande Loge Blanche n’interviennent-ils pas une fois pour toute sur terre afin d’annihiler les forces négatives ?

R : À quel titre exactement ? La Compassion absolue de ces Grands Êtres intègre une notion de Justice similaire à celle de Karma : c’est-à-dire insistant sur notre sens des responsabilités et sur la nécessité de tirer les leçons de nos fourvoiements, ce qui revient à les comprendre avec intelligence.

Ceci n’est foncièrement possible qu’en laissant agir la Loi de causalité : laquelle nous interroge par son intensité et, dans cette perspective, peut potentiellement et assurément nous fournir les différentes clés de compréhension utiles au développement d’une sagesse ultérieure.

Les leçons consécutives à nos tristes impairs ne sauraient s’appréhender sans contre-coup: fut ce dans un sens négatif ou douloureux ! Cette pédagogie est la marque de notre potentiel discernement et, par extension, celle d’une future sagacité.

La Hiérarchie Planétaire ne peut en conséquence s’intégrer au karma général : la chose faussant non seulement en profondeur l’exacte et saine intelligibilité qu’il nous faut assurément acquérir, mais qui corromprait aussi tout autant les Lois universelles.

En tant que Gardiens les Adeptes n’interviennent dans le cours des choses temporelles, à l’échelon global et comme ce fut le cas durant les diverses guerres atlantes, uniquement à l’orée d’une catastrophe risquant de mettre en péril notre Évolution !

Pour le reste, c’est à nous tous de comprendre ce qui fonde les Règles d’Édification : nous développant avec un sens des responsabilités qui confine à la clairvoyance, la circonspection, la perspicacité…

Solidarité et Miséricorde des Uns accompagnent donc certes Karma, mais ne nous exemptent en aucune façon d’une réflexion personnelle (au niveau particulier et planétaire), d’un examen de conscience, d’une analyse significative quant aux causes de nos afflictions.

À force d’expériences, n’est-ce pas ainsi qu’est en mesure de se développer l’enfant : sous la supervision de ses parents ?

Q : Dans vos écrits vous parlez souvent d’une élite assez sataniste qui dominerait l’espèce humaine, pouvez-vous m’en dire plus ?

R : Je ne vais pas trop en dire ici, il suffit de lire mes livres : quelques réflexions toutefois…

Bien qu’il n’y paraisse évident pas, les maîtres du monde au niveau matériel s’enchaînent de manière excessivement profonde aux vibrations qui les attirent et qu’ils manifestent :[40] et ceci, il importe de le comprendre, par-delà même une incarnation précise… Une connexion, une attache, un couplage se réalise toujours entre courants similaires ou analogues :[41] dès lors, au plus ce « branchement » est intense, et plus il intensifiera ce type de relation… Ce qui est produit en chaque existence nous suit et nous relie aux énergies qui nous sensibilisent en profondeur ! En conséquence, d’un point de vue indubitablement pessimiste mais toutefois dûment correct, c’est ainsi que finit par se perdre une âme…

Q : La Foi ou la croyance sont-elles obligatoires pour avancer sur le Sentier ? Les œuvres ne sont-elles pas plus importantes ?

R : Notre vécu et nos intimes croyances n’ont qu’une importance relative eu égard aux Expressions manifestées de l’Énergie Divine opérante ! Le point-clé ne se trouve pas là…

Sachant que chacun est incarné là où, sous les auspices providentiels, il peut potentiellement générer un maximum de résultats positifs, le périple existentiel ou confessionnel doit en conséquence se considérer simplement comme un terreau fertile qui, en fonction des diverses acceptations et des compréhensions personnelles, autorise l’expansion de ce grand arbre dont parlait le Christ, et au sein duquel, le cas échéant, viendront se nicher une multitude d’oiseaux…

Autrement dit l’essentiel, d’actualité et en continu tout au long du processus d’Édification, est le sincère consentement issu du juste discernement !

La véritable balance, l’Équilibre, l’Harmonie, se trouvent au Centre, au sein du Cœur : ce sont les actes produits à partir de lui qui sont déterminants ! Les méandres diversifiés que sont les convictions propres à chacun n’étant que les moyens employés par la Providence afin que nos oeuvres soient en corrélation avec Ses Souhaits !

Et si l’Objectif est réellement l’Évolution de la Conscience, ce n’est donc pas telle ou telle certitude qui en est le garant : le Feu de notre Volonté, alliée à l’Air de notre intelligence, à l’Eau de nos sentiments, sont seuls à mêmes de concrétiser avec une saine vigueur notre Développement concret ! Dans la Force de l’Esprit : avec Lui, par Lui et pour Lui…

Nul ne saurait être sans devenir l’Être ! Et ce dans toutes Ses Manifestations qui Le révèlent tel qu’Il est : l’Amour-Harmonie…

En conséquence, quiconque cherche ce Sentiment, l’accepte, le devient et le partage est Dieu dans tous Ses Aspects ! Qu’il possède ou non la Foi…

À ce stade, selon degrés inhérents à la maturité personnelle de chacun, l’individu participe au Grand Œuvre : celui-ci n’étant en rien matériel mais ontologiquement mystique !

Harmonie pour votre être et pour ceux qui s’en approchent.
Thot Théurge

 

[1] Que je retranscris avec mes propres mots : ils ne m’en voudront pas.

[2] Englobant maints sujets diversifiés et dont je pourrais faire un livre complet.

[3] https://www.amazon.fr/gp/product/B093MQLN1N/

[4] Celle-ci résultant d’un isolement voire d’un refus par rapport à ces dites Normes éducatives.

[5] D’autant plus que mes multiples livres insistent sur les forces négatives diversifiées à l’oeuvre sur Terre : qu’elles soient humaines ou autres…

[6] Évidemment plus exhaustive pour Certains.

[7] Pour en savoir davantage, lire mon livre « La Mère Cosmique et l’Évolution humaine : les Processus de l’Intelligence Divine à travers l’interaction universelle des Consciences. »

[8] Pour ne prendre que les oeuvres de Franz Bardon, selon la maturité de l’opérateur il faut parfois toute une vie (sinon plusieurs) pour en retirer la Quintessence et en maîtriser la teneur : structurellement parlant.

[9] Ainsi que le Solaire.

[10] Une Majeure surviendra durant l’émergence de la 6ème sous-race humaine.

[11] Existant parmi d’autres.

[12] En réalité, c’est justement l’Harmonie, entravant vigoureusement les divers dérèglements, qui crée une distorsion dans la sensation et la compréhension que nous avons des événements.

[13] Hommes comme esprits.

[14] Spatiale, dimensionnelle, évolutive.

[15] Pensons, du Haut vers le bas, aux galaxies et à la cellule.

[16] Ces Élans, ces Phases, correspondent à ce que nomme également la Respiration Divine …

[17] Grâce à leur conscience progressivement éveillée.

[18] Mais dans une autre configuration, beaucoup moins externe à soi.

[19] Quelle que soit l’opinion technique que l’on a de ce Fait.

[20] La réalité de cette Béatitude est avérée par la Tradition, mais s’exerce non pas à la fin supposée du monde, mais au trépas de nos corps physiques qui bénéficient (ou non) d’un moment paradisiaque (d’essence mentale) où l’âme se repose tout en bénéficiant d’enseignements précis à propos de sa prochaine incarnation. Les religions révélées, gardant en elles une part de ce constat, le transposèrent vers d’autres sujets (la méconnaissance ayant fait son triste chemin), mais fondamentalement ainsi en est-il.

[21] D’aucuns comprendront…

[22] Qu’ils soient primaires ou secondaires

[23] Pendant et APRÈS ce qui doit arriver…

[24] Voir « La Mère Cosmique et l’Évolution humaine : les Processus de l’Intelligence Divine à travers l’interaction universelle des Consciences. »

[25] Ni physiquement, ni moralement, ni mentalement.

[26] Je ne cite pas son nom afin de ne pas lui faire de (mauvaise…) publicité, mais d’aucuns le reconnaîtront…

[27] Évidemment le même qui s’activait violemment depuis le groupe dédié aux enseignements de Franz Bardon.

[28] 1ère lettre aux corinthiens.

[29] Les réalités (individuelles et globales) étant ce qu’elles sont et suivant de toute façon leur cours selon la pédagogie Divine.

[30]  L’inférieur : celui où l’ego prédomine encore.

[31] Autrement dit l’Harmonie élémentale.

[32] Vivant au XIVème siècle av. J.C. Donc durant une postériorité temporelle bien différente de celle de l’antique Initiateur qui fut finalement divinisé.

[33] Au long des âges une assimilation absolue entre les deux personnages, et somme toute très logique, s’est perpétuée dans l’imaginaire collectif. D’ailleurs, si l’Éveillé égyptien vivant au XIVème siècle av. J.C. fut appelé Lumière de Thot, ceci atteste certes d’une concordance, d’une connexité et proximité à bien des niveaux, mais pas d’une similarité de personnes. Il y a référence, non similitude.

[34] Dans son livre « La Lumière sur le Royaume »

[35] Et ceci parce que la conscience de notre Destin nous apparait (sous une forme ou une autre), est acceptée et valorisée par les actes.

[36] Après une petite pause possible : mais j’ai toutefois écrit dans un de mes livres qu’une rapide progression, jusqu’à un certain point géographique (spécifiquement en dehors de l’Ukraine), était probable… Progression stoppée ensuite par…quelque chose.

[37] Voir mon dernier livre « En alerte ! Chroniques d’avant chaos »

[38] Ou déformées.

[39] Et plus précisément sur le subconscient.

[40] Loi d’Attraction universelle.

[41] Réalité effective autant pour le Bien que pour le mal !

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6 réponses à Questions des lecteurs

  1. Lucky lucke dit :

    Si la Sagesse est une chose, une essence, alors elle touche terre par le truchement de l’auteur de ce site. Gratitude pour ce texte.

  2. Marie dit :

    Merci pour ces moment de vérité et d’intimité. Je partagerai au maximum tout votre travail.

  3. Striker dit :

    Merci. Très instructif.

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