Comme nous le vîmes antérieurement, il est manifeste de déduire, suivant d’ailleurs en cela l’Enseignement de certains Maîtres et Adeptes,[1] que, dans l’immensité universelle, certains Etres canalisent des Énergies, des Forces, des Qualités Divines d’une amplitude grandiose, majestueuse, gigantesque !
Ces Individualités sublimes participent toutes à l’Édification de ceux qui cheminent en leur Domaine d’expérience ! A ce titre, on saisit d’autant mieux pourquoi, au plus tôt dans l’Histoire humaine, quelques Guides furent envoyés sur Terre afin d’encadrer le Cheminement naissant de l’Humanité.
Car nos destinées, il faut ici le réaffirmer, sont bel et bien placées sous le joug de la Solidarité cosmique : raison pour laquelle, dès le cheminement initial, les «dieux» marchaient promptement à nos côtés.
Il me semble important de le réitérer puisque l’homme, en raison d’un rejet progressif[2] de l’Éducation offerte par ceux qui, pourtant, s’exécutèrent identiquement afin de se développer spirituellement, engendra depuis lors une incompréhension exponentielle conduisant, en finalité, jusqu’à la négation des Lois vivifiantes : et ceci, pire encore, sous le couvert même d’une émancipation supposée…
Mais en réalité ce calamiteux mouvement, bien loin de nous affranchir, nous blessa davantage en nous asservissant à des puissances intérieures souvent bien incomprises :[3] sans oublier que, sans saine Connaissance appliquée, ce mécanisme d’indépendance prétendue nous laisse gravement démunis face aux stimulations d’entités malfaisantes qui, au diapason de notre expérience dans la matière, oeuvrent pareillement dès l’origine de notre périple sur le Globe…[4] La chute de l’homme équivaut à l’asservissement, au déroutage et à un usage inapproprié de l’intelligence !
Pourtant le saint Credo de toute religion, spiritualité, initiation n’est-il pas aussi identique que significatif ? Ne fût il pas relaté, espéré, proclamé que si tout vient de l’Un tout est également appelé à y retourner ? N’est-il pas exprimé que, pour ce faire, un certain état d’esprit, la volonté, une discipline adéquatement orientée, l’acceptation de la Grâce, sont fondamentaux afin d’amener la structure humaine devant le Seuil ?
Dans cette perspective, et même si s’altéra progressivement la Connaissance au fil des âges, l’homme sensé a toujours pressenti qu’une grande Énergie bénéfique veillait sur ses périples ici-bas !
Ses nombreux Noms importent peu, mais chacun d’eux favorise une clairvoyance sur l’idée que l’on se fait de la compassionnelle Proximité et, à juste titre, cette perception disposait quiconque y fut sensible vers la réalité d’un Principe féminin : voire très explicitement maternel…
De fait, le lien entre une mère et son enfant, pour peu qu’on soit logique, est fondamentalement majeur, de premier ordre, éminent, et il s’en faudrait de beaucoup pour trouver une équivalence : si ce n’est, sans doute, au niveau spirituel et au sein d’un processus supérieur où la solidarité, s’exprimant à travers nombre d’êtres, démontre (sur le fond) un élan similaire quant au don total de soi pour sa progéniture.
Si le corps physique est le Tabernacle de l’Esprit, la Manifestation de la Mère au travers de notre milieu cosmologique,[5] en colorant d’autres Consciences durant Son passage vers nous, expose, fut-ce d’une manière extérieure, l’Amour inconditionnel de cette Conscience poussant l’ensemble vers une perfection de plus en plus fine ! C’en est d’ailleurs à tel point que les multiples influences méphitiques ne sauraient nous atteindre avec toute la puissance espérée par leurs expéditeurs : car si Aset, depuis Sirius, est la Grande Pourvoyeuse, Son Rôle de Veilleuse est tout aussi prépondérant…[6]
Cette implication vigilante, nous gagnerions à le comprendre, n’est pas peu de chose vu le déferlement d’ondes hostiles que subit notre Globe : d’autant qu’une grande majorité d’hommes y répond favorablement et s’enchaîne encore plus considérablement dans l’erreur, le fourvoiement, la disharmonie…
Mais tout ceci est hautement logique et cohérent. Surtout si on comprend que nous sommes réellement au niveau le plus dense de la Manifestation et que, en outre, certaines entités, par besoin énergétique de survivance, ont nécessité d’empêcher l’Évolution spirituelle : que celle-ci soit individuelle ou globale. Les raisons sont multiples et se trouvent dans tous mes livres..
Toute la Connaissance s’est donc dégradée (ou fut retirée en partie de l’aventure humaine) au fil du temps et des actions déraisonnables de notre engeance !
C’est pourquoi le Culte de la Mère sous toutes ses variantes[7] s’est lui aussi progressivement dilué dans d’innombrables thèses ou spéculations ! La chose allant même jusqu’à l’inversion totale: les rites ultérieurs à la Chute, du fait de la perdition de la Parole, et cernant jusqu’à la prostitution « sacrée » à l’intérieur de quelques Temples, sont d’ailleurs là pour en témoigner. S’il est par conséquent normal que la vénération de la Mère s’en vienne toucher jusqu’au matériel, il l’est beaucoup moins d’en rester à ce niveau et, surtout, de le pervertir…
Déesse lumineuse de l’aube et du crépuscule, son Nom, Aset, est généralement traduit par les anciens égyptiens sous la dénomination de «Femme du Trône», «Reine du Trône» ou simplement « Trône »… Cependant, le Livre des Morts la décrit comme «celle qui donne naissance au ciel et à la terre, connaît l’orphelin, connaît la veuve, recherche la justice pour les pauvres et un abri pour les faibles» : insistant dès lors, et principalement, sur des Qualités absolument maternelles.
Quoi qu’il en soit, la Reine du ciel était également connue par un nombre ahurissant d’Appellations et de Titres dans toute l’Égypte ancienne, se colorant au passage de nombreux Aspects associés à d’autres déesses. La chose aboutissant d’ailleurs à une relation pour le moins complexe avec les autres Déités…[8]
Aube et crépuscule, une fois encore , nous font immédiatement penser à la planète Vénus dont la Ceinture est singulièrement apparente dans le ciel à l’aube et au crépuscule…[9]
Comme il fut écrit antérieurement, la Parole se perdit pour la généralité depuis la déchéance de l’homme, toutefois les Initiés, Guides, Maîtres, insistèrent toujours sur le fait suivant : les Énergies de la Mère affectent la Terre en transitant par notre planète soeur, Vénus !
Il nous faut analyser succinctement ce fait.
Elle est soeur car non seulement plus avancée sur l’échelle de l’Évolution,[10] mais aussi parce que sa Polarité, selon la Loi de développement ayant cours dans le système solaire, est différente de celle de notre Sphère[11] et, à ce titre, les deux doivent en finalité s’harmoniser…
Vénus est le prototype essentiel et spirituel de la Terre.[12]
Ce n’est donc pas un hasard si c’est de Vénus que vint notre Logos Planétaire…
Son arrivée survint, occultement, sur le second Globe de la Chaîne Terrestre :[13] mais ce n’est véritablement qu’à partir de la troisième Race-Racine (Lémurienne) de notre Ronde que les circonstances autorisèrent Son incarnation physique ! [14]
Il convient encore de noter que Sanat Kumara, le Logos Terrestre,[15] se prépare à un saut qualitatif,[16] qui aura lieu durant la cinquième Ronde : recevant une Initiation Majeure !
Mais pour préparer celle-ci il reçoit actuellement certaines énergies en vue d’une Initiation mineure…[17] De là les multiples situations et événements dualistes (positifs-négatifs) dont souffre notre Monde actuellement : nous devons nous aussi, en effet, être préparés à de tels événements qui, si on le comprend parfaitement, nécessitent une certaine épuration des structures et, ce faisant, une spécifique transcendance du Domaine dans lequel nous avons devoir d’évoluer… Un chapitre ultérieur y reviendra.
Comme explicité plus haut, la théogonie égyptienne est assez compliquée voire chaotique… Il serait donc fastidieux d’énumérer ici tous les mythes, légendes, histoires ou thèses relatifs à la Mère. Tout au plus peut-on insister sur l’aventure de la Sainte Famille où apparaissent Aset, Osir, Hôr : sans oublier Seth…
Les Égyptiens appréciaient beaucoup la vie de famille et Aset était le parangon des vertus maternelles… La Déité fut considérée comme la Mère archétypale : tout en étant également regardée comme une Déesse patronne de l’accouchement et de la maternité.
De fait, l’image d’Aset et de son enfant Herou[18] était extrêmement populaire dans l’art égyptien, et il est très généralement admis qu’une énorme influence en résulta sur l’iconographie de Marie et de l’Enfant Jésus-Christ dans l’Église chrétienne primitive.[19]
De plus, s’il est exact que Marie est la Mère De Dieu, comme le laissa entendre le Concile d’Ephèse (en 430) qui donna à la Vierge le titre de «Théotokos»,[20] les Savants de l’Église, et au premier plan Cyrille d’Alexandrie, oublièrent toutefois que c’était là également une Dénomination antique et la Fonction associée à Aset : Neter Mout…
Beaucoup épiloguèrent sur l’aventure tragique d’Osir démembré par Seth (et ressuscité par la Mère), d’aucuns prenant même au 1er degré cet événement… Pourtant, ne faut-il pas plutôt y déceler un épisode confinant à la parabole du Bon Berger: à savoir consacrer son existence à parcourir le(s) monde(s) pour rassembler les membres épars d’un Corps qui n’est rien moins que Mystique ? Et n’est-il pas besoin, pour ce faire, que renaisse Celui qui, par sa Polarité adjacente, autorise que se développent les divers constituants de l’Organisme précité ?[21]
Ne serait-il donc pas ici question d’un retour à l’Unité du Tout à partir de portions divisées, égarées, perdues ? N’y décèle-t-on pas le sens ultime de la véritable Religion :[22] laquelle conduit à la Cohésion au travers de la diversité ?
D’autres légendes égyptiennes nous montre Aset sous une forme où prédomine la dureté, la nature sombre. Difficile toutefois de ne pas discerner qu’il est toujours question d’un aspect maternel à partir duquel un combat s’engage envers l’injustice[23] et, lorsque c’est le cas, afin que s’épurent les consciences tout en dissolvant certaines conséquences qu’elles engendrèrent…
Ainsi, dans ce dernier cas, on s’aperçoit sans peine que la Mère n’est pas uniquement la Justicière, mais également la Compassionnelle, la Miséricordieuse : Celle qui accompagne ceux qui, du fait de leurs pensées, paroles, écrits, actions, pervertissent, méconnaissent ou oublient la Loi évolutive !
Tout ce contexte, pour répéter ce qui fut spécifié antérieurement, relie inévitablement à Karma… Il n’est donc aucun hasard si Son Énergie pénètre dans Notre Système via Saturne, la Régulatrice des Forces karmiques dans notre territoire de responsabilités : et correspondance systémique de la Binah Universelle !
Représentante de l’Intelligence Divine dans le Domaine au sein duquel nous voyageons, Aset est non seulement la Grande Dispensatrice mais aussi la Régulatrice : la Déité qui encadre, traite, solutionne ce qui doit l’être ! Aux échelons externes (Cosmos, Systèmes Solaires, Planètes) et internes (au sein des êtres pensants).
Ce n’est là, néanmoins, que la face pénible, difficile, douloureuse, de la Norme rétributive ! On oublie (ou on ignore….) qu’une autre dimension existe et que cette dernière[24] nous octroie, elle aussi, une contrepartie : mais en fonction cette fois d’activités liées au Bien général.
Quoi qu’il en soit la Mère, depuis le Soleil Sirius et en passant par la Binah de notre Système[25] régule la Loi de causes à effets et harmonise, au possible, toutes les énergies associées à des dysfonctions, tout en récompensant ceux qui oeuvrent pour un Développement global ! [26] Dans notre milieu de progression, la Justice absolue est l’apanage logique de Celle qui manifeste l’intelligence Divine : dont la fonction est la perpétuation de la Vie et, à ce titre, l’éveil de tous… Ce qui ne saurait cependant se réaliser sans que se transfigurent en nous[27] les feux inférieurs : ceux-ci se plaçant, progressivement, sous le joug de l’Esprit, le Brasier Éternel.
Ainsi, s’il est exact qu’Aset soit considérée comme la Mère nourricière, la chose peut certes se comprendre d’un point de vue énergético-physique, mais doit surtout s’entendre comme la dispensation de Vitalités à Son Fils, notre Logos Solaire, et à l’attention de tous ceux qui vivent dans Son Corps, notre terrain d’activité ![28]
Eu égard à cet acte d’Amour qui atteste par ailleurs la ligne directrice de l’Évolution universelle, il s’avère normal de réaménager lorsqu’il est besoin ces Puissances fondamentalement éducatrices lorsque celles-ci sont ignorées, déroutées, voire inversées… Il n’y a là rien qui soit malsain voire méphitique :[29] il s’agit de Rééquilibrage et de mise en application de l’Intelligence dans ce qu’elle a de plus avisée !
Karma, comme toutes choses, se présente comme ministre du Dessein Premier : et soit il récompense, soit il réajuste… C’est pourquoi il est commun d’attribuer à la Mère les qualificatifs de Constructrice et, tout autant, de Destructrice. Mais cette dernière réalité, comme il vient d’être écrit, mérite sans nul doute une judicieuse attention. Cet événement accablant, lorsqu’il survient, demande en effet à être parfaitement déchiffré…
Ainsi qu’il fut déclamé,[30] notre Mère entend toutes nos prières, voit nos tristesses et tout autant la sincérité de nos désirs de progression. Dès lors, dans ce dernier cas, aucune supplication n’est vaine et, surtout en vertu de l’authenticité de la démarche personnelle de l’homme, cette réalité peut mener à un très profond adoucissement des contraintes karmiques !
Aset à cette capacité car Elle Se révèle comme Gardienne de la Loi et, dans cette perspective, peut sans nul doute user de clémence, de rémission, d’amnistie…
Un mère humaine n’agit-elle pas d’ailleurs quelquefois en ce sens ? La Sublime Entité oeuvrant pour notre Édification ne saurait donc déroger à la Règle miséricordieuse qui, comme l’exprima Son Fils sur notre Globe, incite à pardonner « jusqu’à 77 fois 7 fois » ! Surtout lorsque peut se discerner une petite mais réelle ouverture du coeur… Une punition n’a aucun sens pédagogique si l’honnête repentir et la conscience des erreurs commises sont d’actualité !
Par extension, au fil des âges la figure maternelle fut souvent rattachée à la Providence.[31] De fait, comment pourrait-il en être autrement ? Le Projet originel serait-il en mesure de s’accomplir sans que l’Intelligence Divine n’intègre toutes les facettes du Manifesté ?
La Sagesse Première cherche à conduire toutes les créatures vers la Perfection à laquelle Elle les destine ! Il en fut ainsi dès le départ, il en sera tel jusqu’à la Grande Réintégration…
Appréhender justement les Lois évolutives, se connaître, découvrir le Plan proposé aux formes pensantes : ainsi se présente, très succinctement, le Devoir de l’Humanité ! À cet égard, la Magie apparaît comme une amie des plus compétentes. Encore convient-il de saisir avec exactitude ce que signifie et recèle cet Art…
Qu’est exactement la Magie sinon la possibilité de découvrir les Normes Universelles, de saisir vers Qui elles mènent, de les employer sur soi afin d’évoluer et, ce faisant, aider à la saine spiritualisation du Monde ?
S’il est donc question d’efforts, de disciplines, d’ascèse, il n’est aucunement question de contraintes, où qu’elles s’exercent : que ce soit au niveau de semblables, des circonstances pénibles ou de manière à contrôler les forces de la nature !
Activités, labeurs, tensions, doivent au contraire se polariser sur le souhait d’une Harmonie avec l’ensemble : ce qui n’est fondamentalement possible qu’en acceptant, en s’immergeant, en devenant et en partageant cette Énergie résidant en notre sein et que notre structure, généralement bancale, ne connaît pas encore véritablement…
En d’autres termes, l’essentiel est de reproduire, à notre degré de densité, la Cohésion des Puissances d’En-Haut afin que se transfigure le bas. Et c’est là le rôle de l’habileté magique: laquelle, par son Savoir intellectuel ET opératif, modifie progressivement notre perception des choses, nos tendances naturelles (mais généralement bridées), l’état d’esprit, la densité et la direction des désirs…
La Magie est l’Intelligence Divine « visible » et en mouvement à l’échelon de notre stade perceptif ! On comprend mieux dès lors pourquoi Aset en est la Maîtresse…
Comme il fut écrit, la Magie en tant que Science est la Connaissance des Principes universels, et en tant qu’Art la Magie est l’application pratique de cette dite Connaissance… Elle est, fondamentalement, la Sagesse Divine instaurée et se manifestant avec efficacité jusqu’à notre portée ! C’est bien pourquoi on l’assimile généralement à la Théurgie:[32] car que serait donc l’Oeuvre Divine par excellence sinon l’Identification, de plus en plus fine, avec le Feu Éternel ?
La victoire de l’Esprit en nous est la finalité de toute forme pensante ! Sachant cela, on comprend mieux pourquoi depuis nombre d’années les Cérémonies magiques connaissent un tel succès dans nos sociétés souffrantes où le mal-être, l’incompréhension voire le désespoir ont souvent force de loi… Même si les notions sont fortement subjectives, nous cherchons tous un semblant de bonheur, d’épanouissement, de réalisation…
Il en résulte que nombre de personnes ont désormais la possibilité d’utiliser la technique théurgique (que ce soit cérémoniellement ou non) afin de parfaire leur Développement et, ce qui n’est pas négligeable, cet acte rejaillit d’une façon lumineuse sur la Sphère terrestre. Et même au-delà. Mais ceci est un autre sujet…
L’aventure de notre Mère s’est évidemment poursuivie au fil des âges, et les figures les plus lumineuses sont sans conteste Isis et Marie.
(Fragment du livre : « La Mère Cosmique et l’Évolution humaine: les Processus de l’Intelligence Divine à travers l’interaction universelle des Consciences« . Thot Théurge)
[1] Eux-mêmes attestant d’autant mieux cette vérité à leur échelon naturel.
[2] Et assez global.
[3] Non maîtrisées…
[4] J’en fis très spécifiquement mention dans mes livres précédents.
[5] Expression Magnétique par Polarité.
[6] L’Énergie altérée, contre polarisée ou inversée ne peut toucher la Terre au-delà de la Loi de rétribution générale.
[7] Cosmique, Divine, Planétaire.
[8] Il importe d’ailleurs de noter qu’au départ Aset était considérée une figure secondaire d’Osiris, mais après plusieurs millénaires de vénération et d’adoration, grâce aussi à l’acquisition graduelle d’un surplus de Connaissance au sein du Monde, Elle redevint l’incarnation véritable de l’ordre cosmique…
[9] Ce qu’on nomme la ceinture de Vénus (ou arche anticrépusculaire) est due à une rétrodiffusion des ondes par l’atmosphère terrestre (autrement écrit, il s’agit de la projection de l’ombre de la Terre sur les couches basses de l’atmosphère terrestre) lors du lever et du coucher du Soleil.
[10] L’Humanité de Vénus a déjà atteint le Plan bouddhique !
[11] Vénus est dite polarisée « négativement » par rapport au Globe terrestre. Il convient également de préciser que Vénus est considérée comme une Planète Sacrée : en ce sens que son Logos a reçu un certain nombre d’Initiations Majeures, cinq en l’occurrence. Ce qui n’est pas encore le cas du Nôtre et donc de la Terre.
[12] Il est ici question d’un Mariage mystique similaire, toutes proportions gardées, à celui de l’homme avec la Flamme Divine résidant en son sein.
[13] Globe qui est effectivement celui de Vénus.
[14] Éthérique, pour être parfaitement exact…
[15] Pour ceux qui ne l’on pas noté, il s’agit de l’anagramme d’un nom que je ne citerai pas! La raison de ce fait, ainsi que son intégration métaphysique au sein de la religion des prétendus « élus », ne seront pas davantage analysées ici, mais quiconque s’en donne la peine en trouvera sans nul doute le motif, le prétexte et surtout la finalité…
[16] Tout comme notre Logos Solaire, du reste.
[17] C’est là un Devoir auquel S’est soumis consciemment le Logos Planétaire: en tant qu’Initiateur du Monde, il accepte de prendre en charge, dans Son milieu d’expression, une partie du Travail imparti au Logos Solaire ! En d’autres termes, le Premier aide le Second d’une manière occulte mais très approfondie et, surtout, délibérée…
[18] Hôr (Horus en grec).
[19] Toutefois, il faut oser l’écrire, alors que Marie peut-être décrite, malgré sa Participation consciente et son « oui », comme un vaisseau passif (nous nous comprenons) qui ne peut se considérer comme ayant un pouvoir indépendant de son Enfant, Aset n’était pas seulement distinguée comme une Mère mais aussi comme une Reine aussi confiante que compétente et une magicienne très puissante… N’est-elle pas d’ailleurs la Maîtresse de la Magie ?
[20] «Qui a enfanté Dieu» ou «Mère de Dieu »
[21] Dont nous faisons nous-mêmes partie.
[22] Du latin « religare » (attacher, lier).
[23] Elle ressemble à la lionne défendant ses petits, la Protectrice.
[24] Que l’on ressent évidemment avec moins d’acuité puisqu’elle engendre des bienfaits qui suivent le cours positif de nos existences et n’oblige pas à la réflexion.
[25] Manifestée par la Planète Saturne et Ses Juges.
[26] Le dira-t-on jamais assez…
[27] Par la Sagesse ou, hélas, la souffrance.
[28] Toutefois, ne peut-on pas aussi faire valoir que l’Enfant porté dans Ses bras correspond au Fils qu’il nous faut devenir : à savoir le Christ intérieur ?
[29] Comme l’estiment parfois d’aucuns.
[30] « Demandez et vous recevrez ! »
[31] Et à bon droit…
[32] Du grec ancien Theos, Dieu, et ergon, travail… Étiquette que l’on peut d’ailleurs, sans grande difficulté, relier à la Théosophie : il n’est pas, en effet, de labeur Divin qui ne soit teinté de Sagesse…