Une fois n’est pas coutume, une sortie des méandres de la mystique pure doit s’opérer.
D’aucuns semblent s’étonner voire s’offusquer de l’intense discussion ayant eu lieu dans le bureau ovale il y a quelques jours pourtant, selon nombre de journalistes et hommes politiques, c’est là chose assez courante : ce qui change cependant, c’est la visibilité médiatique de cet événement, une visibilité à laquelle nul ne fut préparé.
En ce qui concerne le pourtour historique, une certaine transparence ou clarification explosa aux yeux de tous : stupéfiant tous ceux qui, par trop sensibles aux médias de grand chemin, acceptent docilement le narratif officiel… Trump et ses équipes, quoi qu’on puisse penser d’eux, et même s’ils œuvrent évidemment dans l’intérêt de leur pays1 semblent débusquer, dévoiler, exposer au grand jour les turpitudes des uns et des autres. Est-ce foncièrement négatif ? D’autant que le président ukrainien, fidèle en cela à sa conception de la politique, essaya tout d’abord de jouer sur l’émotion mais, bien pire, se permit même d’évoquer une fake news liée à de prétendus propos de Poutine spécifiant que la Russie prendrait Kiev en 3 jours… À ce sujet, comme je l’écrivis dans mon dernier livre, il serait peut-être intéressant de remettre les pendules à l’heure.
Cette information, reprise en chœur depuis 3 ans par les multiples larbins médiatiques du système2 provient en réalité de l’ex chef d’État-Major des armées des États-Unis, Mark A. Milley : lequel s’exprime au début du mois de février 2022.3 Fox News en fait mention : https://www.foxnews.com/us/gen-milley-says-kyiv-could-fall-within-72-hours-if-russia-decides-to-invade-ukraine-sources
En conséquence, lorsque le vice président Vance déclare à l’attention de Zelensky qu’il fait de la propagande, on peut difficilement lui donner tort… Bien sûr, on comprend les tentatives du président ukrainien, elles sont logiques, mais il faut aussi considérer les initiatives de l’administration Trump : laquelle, à l’évidence, commence à assécher le marais de l’état profond. Au moins en partie…
Autre mensonge de Zelensky : la Russie aurait commencé la guerre en 2014…
S’il est exact que la Crimée fut conquise par l’armée russe à cette date,4 la raison en incombe au coup d’état consécutif à Maïdan : là où les milices racialistes d’extrême droite5 firent un véritable carnage ! Une barbarie imputée ensuite au président ukrainien Viktor Ianoukovytch désormais réfugié en Russie.
Toutes les personnes sensées savent très bien que ce changement de régime6 survint parce que la signature de l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne, prévue pour le 29 novembre 2013, fut mit en attente par Ianoukovytch : ce qui compromettait les plans US vis-à-vis de l’Ukraine, ce pays devant servir de plateforme pour s’approcher au plus près de la Russie. Dès lors, l’activation de toutes les forces (politiques, médiatiques, armées) se décida, déstabilisant le pays, et aboutit finalement à la fuite du président ukrainien : laissant le champ libre aux projets américains. De fait, peu après Maïdan, la Rada (parlement ukrainien) interdit l’usage de la langue russe dans l’administration et l’enseignement : élément qui généra la révolte dans l’Est de l’Ukraine.
Victoria Nuland, secrétaire d’Etat US adjointe, fin 2013, place de l’Indépendance à Kiev.
Qui est Victoria Nuland ? Elle fut la sous-secrétaire d’État pour l’Europe et l’Eurasie du président Obama, puis sous-secrétaire d’État pour les Affaires politiques de 2021 à 2024 dans l’administration Biden. Elle est également l’épouse de Robert Kagan (que nous retrouverons plus bas) : un des instigateur du Project for the New American Century 7, un think tank néoconservateur américain qui, par exemple, plaida avec virulence pour la destitution de Saddam Hussein afin de préserver les intérêts américains dans le Golfe… Ce qui généra la fable des armes de destruction massive.
Nuland est aussi membre du conseil d’administration de la National Endowment for Democracy : la fameuse NED dont l’objectif (pour la masse) est de favoriser l’extension de la démocratie partout dans le monde… Louable, n’est-il pas ? Sachant que ses subventions proviennent en droite ligne du Congrès des États-Unis et du département d’État, on peut néanmoins s’interroger sur ses prétentions et ses réels objectifs ! D’autant que son financement figure dans le chapitre du budget du ministère des Affaires étrangères consacré à l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) dont les accointances suspectes avec les hommes politiques et les médias à l’échelon mondial éclata il y a quelques semaines, toujours sous l’auspice de Trump… Nous retrouverons le sujet plus loin.
Quoi qu’il en soit, En Ukraine, selon Wikipédia elle-même, la NED aida de nombreuses structures liées à la révolution orange : telles que la branche ukrainienne de l’Open Society Foundation, de Soros. Le National Democratic Institute for International Affairs (NDI), la International Renaissance Foundation (IRF) et la branche ukrainienne de l’Open Society Foundation reconnaissent d’ailleurs avoir joué un rôle crucial dans le changement de gouvernement consécutif aux manifestations de l’Euro-Maïdan ! Pourquoi exactement, si ce n’est pour malléabiliser les opinions à une idéologie et pour des intérêts spécifiques ?!
Le scandale des labos biologiques américains établis en Ukraine éclabousse également Victoria Nuland : au point qu’elle déclara devant une audience du Sénat (mars 2022),8, en réponse à une question du sénateur Marco Rubio : 9 que des « installations de recherche biologique » ont fonctionné en Ukraine… Et pour cause : pas moins de 30 labos furent en activité…
Face aux preuves s’accumulant, le gouvernement américain a finalement confirmé l’existence des laboratoires biologiques en Ukraine, mais a insisté sur le fait qu’ils sont tout à fait légaux et qu’ils ne sont pas destinés à des fins militaires.10 Si c’est vrai, on s’étonne alors des déclarations de Nuland face à la Commission, puisqu’elle y déclara :
» En fait, nous sommes maintenant assez inquiets que les troupes russes, les forces russes, puissent chercher à en prendre le contrôle. Donc nous travaillons avec les Ukrainiens sur la façon dont nous pouvons empêcher que ces matériaux de recherche ne tombent entre les mains des forces russes. Si elles s’en approchent. »
Étonnante affirmation puisque, selon Washington, aucune espèce d’expérience à titre militaire11 n’y eut cours… Pourquoi dès lors s’inquiéter ? Pour des études sur diverses formes de grippes ?? Soyons sérieux… La Russie a, elle aussi, ses propres labos de recherche médicale : et la technicité russe n’est plus à démontrer. Quant à l’Ukraine, les scientifiques sérieux doutent qu’ils puissent s’aventurer dans telle direction : tant le travail nécessite précision et fiabilité. Le vrai danger serait donc la découverte, sur des sites proches de la Russie, de laboratoires américains contenant des matériaux particuliers destinés à de possibles attaques en direction de ce pays ! La proximité avec ce territoire plaide en tous cas en ce sens.
Du reste, l’ambassade des États-Unis en Ukraine s’est publiquement vantée de son travail de collaboration avec l’Ukraine « pour consolider et sécuriser les agents pathogènes et les toxines présentant un risque pour la sécurité et pour continuer à garantir que l’Ukraine puisse détecter et signaler les épidémies causées par des agents pathogènes dangereux avant qu’elles ne constituent une menace pour la sécurité ou la stabilité. »12
À nouveau, si les programmes élaborés étaient sans aucun risque on ne voit pas très bien dans quelle mesure il serait dangereux qu’ils tombent aux mains des scientifiques russes…
Voici d’ailleurs ce que pense de ceci l’Ambassade de la Fédération de Russie en France : https://france.mid.ru/upload/iblock/ce4/xozsh2m3eq163tlrz2o8v15s2yd6vgap.pdf
En général, les révolutions colorée (mais guidées…) s’appuient sur des groupes d’extrême gauche idéalistes mais en Ukraine, du fait de l’histoire et de l’anthropologie culturelle, ces mouvements sont pratiquement inexistants et ne subsistaient que des cellules fascistes : ce sont donc elles qui firent le coup de poing à Maïdan.
On voit ici Victoria Nuland en compagnie de Oleh Tiahnybok, le dirigeant du parti nationaliste Svoboda (qui s’appelait jusqu’en 2004 « Parti national-socialiste d’Ukraine« ) et de Vitali Klitschko (futur maire de Kiev) et Arseni Iatseniouk.
Pour ce qui est de Tiahnybok, je pense que l’image suivante se suffit à elle-même :
C’est donc avec de tels personnages que fraya l’Amérique (comme l’UE) : sans aucune hésitation ! Feu John Mc Cain le démontre également :
Le Deep State US, dans un souci d’endiguement et de guerre hybride avec la Russie, s’échine donc depuis longtemps dans cette région du monde : et ce sont sous ses bons auspices que les diverses milices ukrainiennes, intégrées ou non au sein de l’armée régulières, furent entraînées, soutenus financièrement, équipées.
Au plus tôt, à savoir 2015, les soldats américains apportèrent leur appui profond aux troupes ukrainiennes : https://www.20minutes.fr/monde/ukraine/1590855-20150420-instructeurs-militaires-americains-commencent-entrainer-ukrainiens
S’en suivit une cascades d’événements multiples dont il faut se remémorer la chronologie…
Fin février – début mars 2014 : manifestations « anti Maïdan » dans l’est de l’Ukraine et sécession de Donetsk et de Louhansk. ce qui, très vite, pousse le pouvoir kiévien à vouloir en finir avec les séparatistes russophones du Donbass : les qualifiant de terroristes. Les bandéristes, émules sans équivoques des SS quant à leur brutalité, furent envoyés afin de faire taire les voix dissonantes.
La violence exprimée dépasse l’imaginable13 et déferlera sans discontinuer pendant plusieurs années. Le massacre d’Odessa en est un exemple des plus flagrant : 42 des victimes sont brûlées vives dans la Maison des syndicats et 200 autres sont blessées. L’arrivée des bataillons néo-fascistes et le triste épisode final d’Odessa sont aisément disponibles sur le Net. Notons d’ailleurs aussi que durant ce tragique événement les élégants pro-Kiev empêchèrent les pompiers d’intervenir et donc de sauver quelques personnes…
Mars 2014 : la Crimée et Sébastopol sont annexés par la Russie.
25 mai 2014 : élection du pro-européen Petro Porochenko à la présidentielle ukrainienne.
6 juin 2014 : premier entretien au » format Normandie «
François Hollande, Angela Merkel, Vladimir Poutine et Petro Porochenko se rencontrent en Normandie à l’occasion du soixante-dixième anniversaire du débarquement allié. Il s’agit de la première réunion entre le président russe et son homologue ukrainien depuis l’éclatement du conflit à l’est de l’Ukraine. Ces rendez-vous quadripartites entre la France, l’Allemagne, la Russie et l’Ukraine se succéderont en vue de poser les bases d’un cessez-le-feu.
5 septembre 2014 : signature du protocole de Minsk 1.
Un accord de cessez-le-feu immédiat est conclu dans la capitale biélorusse entre les représentants de l’Ukraine, de la Russie, de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk : un accord qui vole en éclat quelques jours seulement après sa signature…
11 février 2015 : accord de paix Minsk 2.
De nombreuses violations du cessez-le-feu sont observées. Mais on sait désormais aujourd’hui, selon les dires mêmes de ceux qui ont signé dès les premiers accords, que l’objectif fut uniquement de permettre à l’armée ukrainienne de se réorganiser, de se réarmer (avec le soutien occidental) et de poursuivre ensuite le combat… La duplicité de l’Occident éclate dorénavant au grand jour ! Merkel, Hollande et Porochenko ont dévoilé le pot aux roses.
Ainsi, lors d’une interview donnée par l’ex-chancelière allemande à l’hebdomadaire « Die Zeit« , parue le 7 décembre 2022,14 elle indique que :
« Les accords de Minsk ont servi à donner du temps à l’Ukraine […] Un temps qu’elle a utilisé pour se renforcer, comme on peut le constater aujourd’hui. L’Ukraine de 2014-2015 n’était pas l’Ukraine d’aujourd’hui. Comme nous avons pu l’observer début 2015 lors des combats autour de Debaltsevo (ville du Donbass, dans l’oblast de Donetsk), Poutine aurait pu alors facilement gagner. Et je doute fortement qu’à l’époque l’Otan aurait été en capacité d’aider l’Ukraine comme elle le fait aujourd’hui… Il était évident pour nous tous que le conflit devait être gelé, que le problème n’était pas réglé, mais cela a justement donné un temps précieux à l’Ukraine. «
Merkel confirme en outre que l’OTAN voulait la guerre dès le début, mais avait besoin de temps pour se préparer militairement.
L’affirmation selon laquelle la guerre a été déclenchée par l’intrusion de la Russie dans le « jardin d’Eden » de la démocratie occidentale est un pur mensonge. La responsabilité principale incombe, sans nul doute, aux puissances de l’OTAN qui ont voulu la guerre et l’ont délibérément provoquée en supposant que la chose allait affaiblir militairement, politiquement et financièrement la Russie. Bref, un groupe de stratèges comme on n’en fait plus… À l’image du Mozart français de la finance déclarant qu’il allait ruiner la Russie : laquelle se porte désormais on ne peut mieux et à laquelle l’UE achète toujours du gaz. Mais bien plus cher…
Dans un entretien donné le 15 juin 2022 à plusieurs médias dont Radio Svoboda,15 Petro Porochenko déclarait à propos des accords de Minsk : » Nous avons réalisé la mise en œuvre de ce que nous voulions. Notre tâche était, tout d’abord, d’écarter la menace ou au moins de reporter la guerre [avec la Russie]. De nous assurer plusieurs années pour pouvoir rétablir la croissance économique et renforcer les forces armées. C’était la première tâche, et elle a été accomplie.«
Dans un documentaire de la BBC, l’ancien président ukrainien déclame encore ceci : » Ce document a donné à l’Ukraine huit ans pour construire une armée, une économie et une coalition mondiale pro-ukrainienne anti-Poutine.«
Quant à François Hollande, piégé par 2 humoristes russes, Vovan et Lexus, qui se faisaient passer pour Petro Porochenko, ses propos ne souffrent aucune contradiction et sont parfaitement clairs : l’objectif des accords de Minsk n’étaient rien moins que de fournir du temps à l’Ukraine afin qu’elle se militarise et soit en capacité d’attaquer le Donbass… Nombre de vidéos de cette interview circulent sur Youtube, en voici une mais vous en trouverez beaucoup d’autres : https://www.youtube.com/watch?v=m-aVm7rDBuU
Appréhender tout ceci peut aider à comprendre pourquoi les russes sont désormais très soupçonneux à propos d’une trêve ou d’un cessez le feu : on les a eu plusieurs fois, difficile de croire qu’ils acceptent de se laisser à nouveau berner…
Sachant tout cela, on s’étonne beaucoup moins que les signataires de ces accords, à savoir l’Allemagne et la France, n’ont absolument pas obligé l’Ukraine à les mettre en oeuvre… C’est la logique même ! Ils étaient pourtant les garants de l’application de ceux-ci! Il faut aussi signaler que ces derniers prirent fin en 201616 et que, pourtant, l’ignoble dictateur poutine ne s’est pas résolu à déclencher son opération militaire avant 202217. Étrange pour celui que certains qualifient de boucher impérialiste… Comme si en 2022 le président russe, ayant probablement mal dormi, s’était levé un jour en se disant qu’il fallait envahir l’Ukraine… Comme si le plus grand pays du monde, géographiquement parlant, avait subitement et étrangement besoin d’un nouvel espace vital… Telle affirmation est complètement délirante, mais sur ce sujet (comme en d’autres) nous n’en sommes pas à la première divagation.
Mais pourquoi 2022, se demandent peut-être certains ? En fait, une offensive absolument imminente des forces ukrainiennes allait avoir lieu dans le Donbass : en attestent d’ailleurs l’OSCE18, et ce qui est d’ailleurs repris par certains médias : https://www.ouest-france.fr/europe/ukraine/crise-en-ukraine-comment-les-violations-du-cessez-le-feu-se-multiplient-elles-ces-derniers-jours-9fa8ab32-9484-11ec-bde8-dbba9f3f1962
L’incursion russe, il importe tout de même de le préciser avec force, est conforme au Droit International : en ce sens qu’il reconnaît l’indépendance des deux républiques séparatistes, et répond aux demandes d’assistance prévue par l’article 51 de la charte de l’ONU. Ceci aussi est rarement précisé…
La Russie fut donc obligée d’intervenir : ce qu’elle fit d’ailleurs à 1 contre 3, une grande première dans l’histoire de la guerre ! À ce titre, et telle est la raison des multiples piqures infligées à l’ours russe par les néo-conservateurs américains : pour ceux-ci l’obligation de forcer l’envahissement de l’Ukraine se fonde sur le projet d’un affaiblissement progressif de l’influence russe (à l’échelon financier, social, militaire) ce qui aurait dû conduire à une révolution intérieure menant à la chute de Poutine… Une fois encore, nous le remarquons, les stratèges US se sont lourdement trompés : et ce malgré les 32.000 sanctions à l’encontre du régime poutinien, et l’afflux énorme d’armes diverses déversées sur le front19 Technologiquement, politiquement et militairement la Russie est supérieure à l’OTAN puissance militaire et politique ! Les faits sont là qui le prouvent. Il n’est qu’un domaine où l’empire du mensonge l’emporte : sur le plan médiatique ! Mais c’est une victoire virtuelle, destinée à combler le vide des esprits occidentaux : et elle s’effondre de plus en plus face aux coups de boutoir irrésistible du réel !
Quelques jours après la concrète implication militaire russe en février 2022, Zelensky demanda à négocier. Ce fait est très rarement rappelé par les médias aux ordres, mais c’était pourtant bien là la seule initiative ukrainienne digne d’intérêt et de sens puisqu’elle garantissait le maintien du pays dans ces frontières historiques héritées de l’union soviétique… Le 27 février 2022 eut donc lieu une première série de pourparlers à à Homel, en Biélorussie où la Russie exige la neutralité de l’Ukraine, la dénazification, la démilitarisation, et la reconnaissance de la Crimée comme territoire russe. Échec. On notera cependant qu’un négociateur ukrainien, Denis Kireyev, favorable à un accord (et donc immédiatement soupçonné d’être pro-russe), fut assassiné ensuite par le SBU, les services de Renseignements de l’Ukraine. Le média Kyivpost, très loin d’être sensible au narratif russe, en fait lui-même mention, très certainement pour avertir tous ceux qui se risqueraient à remettre en cause certaines choses : https://www.kyivpost.com/post/11480
Le 3 mars 2022 une seconde négociation (plutôt axée sur les questions humanitaires) eut lieu à Belovejskaïa Pouchtcha, municipalité biélorusse à proximité de la Pologne. Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, est optimiste par rapport à l’établissement de couloirs humanitaires. Mais cela n’ira toutefois pas plus loin.
Le 5 mars Israël (???) propose sa médiation. Le premier ministre israélien d’alors, Naftali Bennett, accompagné de Ze’ev Elkin, son ministre du logement d’origine ukrainienne, vont à Moscou. De multiples entretiens à propos de l’opération militaire spéciale ainsi que du programme nucléaire iranien sont à l’ordre du jour. On apprendra pourtant ensuite, suite à une interview aux médias israéliens, que Bennett fit part à Poutine des craintes de Zelensky supposant qu’il était une cible pour les services russes… Ce qu’a démenti le président russe.
D’autres rencontres, formelles ou non, eurent lieu, mais la plus importante se situe le 29 mars 2022 à Istanbul, sous le patronage de Recep Tayyip Erdogan. En effet, jamais les deux parties ne furent aussi proches d’un accord équilibré. L’Ukraine concèdera à la neutralité du pays avec des garanties internationales ; spécifie qu’il ne cherchera pas à adhérer à l’OTAN ; prend l’engagement de ne pas tenter de reprendre militairement la Crimée par la force ; entend s’attacher à faire des zones de Donetsk et Lougansk des territoires séparés mais bénéficiant d’une très large autonomie ; refusera les bases étrangères sur son territoire ; attendra le consentement de garants avant d’organiser des exercices militaires internationaux d’importance. De l’autre côté, la Russie renoncera à la « dénazification » et acceptera l’adhésion de l’Ukraine à l’UE…
Affolement dans le camp atlantiste où s’éloigne le projet néoconservateur d’une guerre hybride en se servant, comme proxy, des pauvres ukrainiens ! Même Médiapart, pourtant pour le moins pro-occidental, fait mention d’avancées très significatives20, mais insiste également sur le basculement qui s’opère suite à la visite de Boris Johnson à Kiev, le 9 avril 2022 : le 1er ministre britannique soulignant la nécessité de poursuivre la guerre… Dans une longue interview, Naftali Bennett déclarait d’ailleurs que les puissances occidentales soutenant l’Ukraine avaient mis fin à l’accord !21 De fait, le secrétaire d’État Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin se sont rendus à Kiev deux semaines après Johnson, principalement pour coordonner un soutien militaire plus important. Comme l’a déclaré Blinken lors d’une conférence de presse ultérieure : » La stratégie que nous avons mise en place – soutien massif à l’Ukraine, pression massive sur la Russie, solidarité avec plus de 30 pays engagés dans ces efforts – donne des résultats concrets. »
On sait aujourd’hui qu’il n’en est rien…
Pour opérer une courte digression en lien avec la non adhésion de l’Ukraine à l’Otan, rappelons nous cette citation de Napoléon pour lequel « un État fait la politique de sa géographie ! » Autrement dit, une petite nation se trouvant à proximité d’une grande puissance devra se plier aux exigences géostratégiques et aux intérêts de celle-ci. Si une menace existentielle existe, ce qui serait matérialisé par exemple par le déploiement à ses frontières d’armes de première frappe, véloce ou non, cette dite grande puissance fera évidemment tout pour l’éviter ! On imagine aisément que si des missiles américains se trouvaient en Ukraine, cela raccourcirait le délai d’une réponse : soit 3 à 5 min. Quel pays pourrait l’accepter ? Les États-Unis cautionneraient ils l’implantation de missiles russes à sa bordure géographique : que ce soit au Canada ou, par exemple, au Mexique ? Je pense que le grand nombre répondra par la négative. D’ailleurs faut il ici rappeler ce qui se passa lors de la crise de Cuba en 1961 et le refus des USA d’accepter des missiles russes sur le sol cubain ? Pourquoi serait-ce admissible dans un cas mais pas dans l’autre ?
Cet dernier exemple historique suffit à démontrer, de surcroît, à quel point le mensonge (ou la dissimulation) des médias s’avère patente : car on rappelle rarement que l’envoi des missiles russes à Cuba obéissait à une contrepartie, voire une contrainte, et était une réaction à la mise en service de missiles Jupiter en Crête, en Turquie et en Sicile !!22 Reste que ces engins à ogives nucléaires étaient capables de frapper le territoire soviétique en quelques minutes en cas de confrontation directe… Le rappel des bateaux russes, contrairement à la légende médiatique, ne s’effectua en conséquence qu’après avoir reçu des garanties américaines quant au démantèlement de ces structures agressives… Ce n’est pas Moscou qui céda, mais bel et bien les responsables premiers et réels.
Mais pour en revenir à la réunion d’Istanbul, il faut également noter que c’est, comme par hasard, durant ces périodes d’intenses négociations que surgirent les tristes massacres de Boutcha, prétendument attribuées à la Russie… Rien de mieux, il est vrai, pour freiner ou entraver les échanges mutuels. Le détour vers des événements différents, faisant appel à la plus grande émotion, est une technique dont la CIA a le secret depuis longtemps… Je n’en fais pas ici la liste historique.
Je ne vais pas davantage débunker ce mortel événement, la chose a déjà été faite en long et en large, mais quelques vidéos devraient aider certains à se faire une idée… En outre, cela nous permettra également d’établir un lien avec l’aspect propagandiste dont les médias nous abreuvent sans cesse à propos de la Russie mais, évidemment, jamais à partir de leur sein…
https://odysee.com/@Investig’Action:c/boutcha-que-s’est-il-vraiment-pass%C3%A9-le:f
https://investigaction.net/le-mediamensonge-du-jour-boutcha-10-questions-sans-reponses/
https://www.youtube.com/watch?v=8704Mb0iuls
Un des organes de propagande occidentale les plus acharnés est sans conteste le fameux (fumeux) ISW23 : rien que le nom est sans équivoque… Même Wikipédia nous apprend que ce think tank est considéré comme néoconservateur et belliciste. Sans parler du Washington Post qui décrit le groupe comme favorisant une « politique étrangère agressive« . Spécifions d’ailleurs, ceci expliquant probablement cela, que l’ISW entretient des liens étroits avec l’armée américaine et l’industrie de la défense au sens large. Les principaux contributeurs du groupe de réflexion incluent les entreprises General Dynamics, Raytheon, CACI et DynCorp. Bref, le complexe militaro-industriel s’implique fortement dans cet « organe de réflexion ».
Le président et fondateur de l’ISW est Kimberly Kagan, une historienne militaire mariée à Frederick Kagan, qui est également un historien militaire et travaille pour l’ISW. Frederick est un néoconservateur bien connu : mais pas aussi connu que son frère Robert. Dans les années 1990, Robert Kagan, avec Bill Kristol (qui siège au conseil d’administration de l’ISW), fondèrent le Project for a New American Century : lequel, nous le viment plus haut, joua un rôle important pour convaincre George W. Bush d’envahir l’Irak.
Pour ceux qui ne l’auraient pas noté, la femme de Robert Kagan n’est autre que… Victoria Nuland, l’ancienne responsable du département d’État des États-Unis qui a joué un rôle crucial dans l’orchestration du coup d’État soutenu par les États-Unis en Ukraine en 2014 : ce qui a conduit au déclenchement de la guerre civile et déclenché la chaîne désastreuse des événements conduisant à l’opération militaire spéciale en février 2022… J’y reviens plus loin.
Il est assez intéressant de voir, petit exemple significatif, que les cartes du front ukrainien (ainsi que les considérations politico-militaires) utilisées par la chaine TV Euronews24 proviennent en droite ligne de l’ISW !! Ainsi donc, toute la propagande des néo-cons se déverse par ce canal (et bien d’autres) dans l’esprit des européens… Il faut reconnaitre que c’est du grand art en terme d’initiative et de duplicité. Pareillement, d’aucuns saisiront à quel point les directives des faucons sont acceptées et répercutées par la servile UE. On s’apercevra, en outre, que la liberté d’expression est un simple élément de langage et de perspective : fermer les médias russes ne servait, encore et toujours, qu’à museler toute voix discordante ou hostile au narratif des mondialistes nihilistes ! Quant aux prétendues ingérences et espionnages divers, ce n’est pas la Russie qui viole les libertés en espionnant tous les citoyens du monde via les cinq « grandes oreilles », mais la NSA… De fait, qui épiait jusqu’aux dirigeants européens, via leur téléphone, sinon cette Agence ? Nous avons des amis assez « étonnants »…
L’Institut ne diffuse pas toujours des contrevérités (trop aisément distinguées), mais il est sélectif sur les vérités qu’il promeut : et assurément tactique dans la façon dont il les dispense aux médias. La subtilité est de mise : vrai et faux sont mêlés. Je ne peux que renvoyer vers les livres de l’excellent Lucien Cerise en ce qui concerne la fabrique du consentement et l’ingénierie sociale à grande échelle…
Le scandale de l’USAID25 dont les dépenses vont bien au-delà de simples considérations humanistes, et dont les tentacules couvrent le monde entier26 est significatif du marais que veut assécher l’administration Trump. Certes, à première vue, l’objectif semble être d’éviter des dépenses inutiles, mais en réalité la chose se combine avec l’éradication (au possible) de tous les appendices renvoyant vers le Deep State.
Évidemment, à l’instar de l’ISW qui mélange fausseté et vérité, l’USAID intègre dans ses programmes des aides vers des organisations de terrain foncièrement utiles : toutes ne sont pas noyautées par l’idéologie globaliste. Nous verrons donc où cela mène en finalité. Toujours est il que cette organisation gère un budget annuel de 44,8 milliards de dollars : représentant à lui seul 42 % de l’aide « humanitaire » déboursée dans le monde… On peut toutefois trouver étrange que l’agence travaille sous la stricte supervision du président, du département d’État et du Conseil de sécurité nationale… En réalité, ce n’est qu’un outil de soft power27 destiné à favoriser les intérêts US : quitte, lorsqu’elle travaille avec la CIA, à favoriser des changements de régime. Ce n’est pas pour rien que la Russie expulsa l’USAID dès 2012.
De fait, comme le déclara Robert Kennedy Jr. (actuel Secrétaire à la Santé) dans une interview avec le célèbre journaliste Tucker Carlson :
« Il y a eu des émeutes en Ukraine appelées Maïdan, mais on ne nous dit pas que nous financions ces émeutes. Les journaux ne nous ont jamais dit, notre gouvernement ne nous a jamais dit que l’USAID, qui est un front pour la CIA, a investi cinq milliards de dollars dans le financement de ces émeutes » !
Notons encore que les médias américains ont publié une liste d’opérations financées via l’USAID, entre autres nombreuses choses :
▪️ 100 000 repas ont été financés pour les combattants d’Al-Qaïda en Syrie ;
▪️ 2 millions de dollars pour le changement de sexe et l’activisme LGBT au Guatemala ;
▪️ 47 000 $ pour un « opéra transgenre » en Colombie ;
▪️ 32 000 $ pour les « bandes dessinées transgenres » au Pérou.
Stupéfiante idéologie…
En Ukraine, les bureaux de l’USAID à Kiev se situent sur le même terrain que l’ambassade des États-Unis : 4 rue Igor Sikorsky… Probablement une coïncidence.
Chacun appréciera aussi l’ironie de la phrase suivante :
« Le gel du financement de l’aide américaine sème le chaos dans le monde entier, y compris dans le journalisme. Les programmes qui ont été gelés apportent un soutien vital à des projets qui renforcent les médias, la transparence et la démocratie. Le président Trump a justifié ce décret en accusant – sans preuve – une soi-disant ‘industrie de l’aide étrangère’ de ne pas être alignée sur les intérêts américains. L’ironie tragique est que cette mesure créera un vide qui pourrait faire le jeu des propagandistes et des États autoritaires. Reporters sans frontières (RSF) lance un appel international aux bailleurs de fonds publics et privés pour qu’ils s’engagent à assurer la pérennité des médias indépendants. » (Clayton Weimers : Directeur du bureau Amérique du Nord de Reporters Sans Frontières)
Donc, pour peu que l’on comprenne bien et tout en sachant que l’USAID, comme la chose est exprimé depuis sa création, sert à promouvoir l’image de l’action du gouvernement américain, principal contributeur financier de cette aide, les journalistes se plaignent en conséquence de ne plus pouvoir faire l’apologie des initiatives américaines ?! La main qui donne étant au-dessus de celle qui reçoit, il est donc question de continuer à bénéficier de largesses financières AFIN de pouvoir poursuivre la justification de diverses actions US. Comme indépendance on fait largement mieux !
En Ukraine neuf médias sur dix dépendent de subventions internationales et l’USAID était le premier bailleur. Selon les informations d’Oksana Romaniuk, Directeur Exécutif de Institut d’Information de Masse28 80%, et peut-être plus, des médias ukrainiens ont travaillé avec l’USAID. On comprend mieux certaines choses…
Au niveau mondial, les « dons » de l’Agence aux acteurs médiatiques sont faramineux et posent question puisqu’on nous dit, à longueur de journée, qu’il est impératif de lutter contre toute forme d’ingérence étrangère… Si d’aucuns ne voient pas le paradoxe, alors le problème mental est conséquent…
Les « bonnes oeuvres » de l’USAID concernant le financement des médias ne sont, bien sûr, absolument pas révélées par les organes de presse majeurs. Elon Musk explique la chose on ne peut plus limpidement : » Parce que ces médias ont été payés par l’USAID et qu’ils ne veulent pas avouer leurs crimes…«
Les ONG sont loin d’être oubliées. Médecins du monde par exemple, dans son rapport financier de 2023, indique avoir reçu 1.810.173 euros de l’USAID…29
Si vous avez quelques temps libre, je recommande le site http://www.usaspending.gov/, lequel permet de tracer les flux financiers de l’administration fédérale des États-Unis. Les surprises y sont nombreuses… Au point que le président Trump s’en émeuve dans un tweet début février :
Notons encore, et là c’est vraiment déroutant, que Reuters fut payé par l’administration démocrate pour faire…de l’ingéniérie sociale à grande échelle : c’est même le véritable nom donné à la commande suivante… Ils ne se cachent même plus : auraient-ils gagnés ? https://www.usaspending.gov/award/CONT_AWD_FA865018C7886_9700_-NONE-_-NONE-))
Au vu de l’acronyme du contrat (LSD) et du commanditaire (US Air Force) difficile de supposer qu’il ne s’agit pas là d’un programme de lavage de cerveau ! Il est question d’un contrat30 remporté par Thomson Reuters auprès du Département de la Défense, en collaboration avec la DARPA (agence de recherche du Pentagone) et l’US Air Force. Le contrat précise que « Active Social Engineering Defense (ASED) Large Scale Social Deception (LSD) » correspond à un programme pour améliorer la cybersécurité des États-Unis en développant des systèmes capables de détecter, analyser et contrer les menaces exploitant la psychologie humaine… Théoriquement, l’agence de presse ne serait pas directement concernée par cette prestation et elle n’aurait aucun impact sur sa ligne éditoriale : mais chacun aura son opinion à ce sujet.
Notons encore que l’USAID a des liens assez étroit avec la NED31 et les réseaux de Soros32 : tous fortement actifs en Ukraine, et ce même avant 2014.33
Après son élection, Zelensky (il faut l’écrire) n’était absolument pas opposé à un rapprochement avec la Russie, mais les puissances anglo-saxonnes ne l’entendaient pas de cette oreille… Le 23 mai 2019 par exemple, l’ »Ukraine Crisis Media Center« , un organisme financé par l’USAID, la NED et l’ambassade des États-Unis, publie une tribune34, laquelle fut signée notamment par Internews Network35 et Detector Media (un média ukrainien subsidié par l’Agence), qui fixèrent les lignes rouges que le président ukrainien ne devait pas franchir :
– Maintien du cap vers l’adhésion à l’UE et à l’OTAN,
– Interdiction de négocier directement avec la Russie,
– Interdiction de remettre en cause les accords contractés avec le FMI,
– Renforcement de l’identité nationale, y compris en matière linguistique, éducative et religieuse, en rupture avec la Russie,
– Aucune intégration de partis pro-russes dans une coalition gouvernementale.
La tribune prévient que le franchissement de ces lignes n’est même pas une option :
« Si le président (ukrainien) franchit ces lignes rouges, de telles actions conduiront inévitablement à l’instabilité politique dans notre pays et à la détérioration des relations internationales.«
Abandonnons ici le sujet : voici quelques liens assez intéressants qui vous en apprendront bien plus et permettront d’aller plus loin :
https://www.youtube.com/watch?v=XoEWTuaDwq4
https://www.youtube.com/watch?v=Q7eC308QeG8
https://www.off-investigation.fr/humanitaire-faux-nez-cia-1-2-washington-guerres-secretes/
https://www.cf2r.org/wp-content/uploads/2015/04/rr14-guilmain.pdf
L’implication de Trump à vouloir la paix oblige, en quelque sorte, les européens à se prendre en main. Sans parler de l’Ukraine. Mais ce ne sera pas facile : d’autant que les dirigeants de l’Europe sont loin d’être des diplomates sensés et avisés… Déclarer, par exemple, qu’une force d’interposition européenne doit rejoindre le théâtre d’opération (chose qui sera immédiatement refusée par la Russie) relève davantage de la stupidité que de l’intelligence. Des co-belligérants n’ont évidemment rien à faire sur le front. En outre, dans quelle guerre les perdants ont ils jamais dictés leurs conditions ? Aucune…
Par ailleurs, pour l’administration US, il n’est pas impossible que le président considère Zelensky comme un obstacle à toute véritable initiative de paix. Probablement la pression s’intensifiera-t-elle au point de freiner voire refuser toute aide américaine à l’avenir. Le futur le dira. Toujours est il que les positions américaines et russes paraissent conciliables et laissent augurer d’une finalité « positive ». À terme.
En tout état de cause cette conflagration militaire, sauf événement majeur nuisible, semble arriver à une extrémité constructive. Du moins faut il l’espérer.
Bien qu’on puisse penser ce qu’on veut de Trump, et tout en sachant qu’il ne convient pas de le voir en sauveur, très loin de là, il est toutefois le seul qui s’évertue concrètement à chercher une sortie du conflit : par delà l’ego des politiques européens pour qui perdre sur le terrain signifie surtout perdre la puissance acquise dans les esprits de leurs peuples. Reste que le mensonge, sous toutes ses formes, surtout en ces temps « spéciaux« , n’a plus la main et le Grand Dévoilement se poursuit. Inexorablement…
Au sein de mes livres, j’ai cependant spécifié qu’à une courte période de paix succéderait une ultime opposition d’envergure : métaphysique et à l’échelon planétaire. Avant autre chose…
Nous nous approchons à grandes enjambées de ce moment critique (dans tous les sens du terme) !
Harmonie pour votre être et pour qui s’en approche.
Thot Théurge
N’hésitez pas à soutenir mon travail : https://paypal.me/Theurgie
Mon dernier livre : https://www.amazon.fr/dp/B0DKBTTJSB
- Mais n’est-ce pas là ce qui est demandé prioritairement à un dirigeant politique [↩]
- Même si on sait aujourd’hui que de nombreux organes de presse furent grassement payés par l’USAID (voir plus loin) : ce qui prouve qu’ils sont soit incompétents, soit vendus [↩]
- Cette personne est retraitée depuis le 29 septembre 2023, et gracié par Biden… On se demande pourquoi ! [↩]
- Le 28 février 2014. Il faut par ailleurs noter que la majorité des troupes ukrainiennes basées sur place se sont immédiatement ralliées à la Russie : ce qui démontre beaucoup de choses… [↩]
- Dont certains en occident persistent à nier l’existence [↩]
- Une des méthodes favorites de la CIA… [↩]
- Projet pour un Nouveau Siècle Américain [↩]
- Avec un malaise palpable en triturant son stylo et en s’exprimant de manière hésitante [↩]
- Désormais Secrétaire d’État, soit ministre des Affaires étrangères, dans le gouvernement Trump [↩]
- Bien qu’ils soient en grande partie financés par le Pentagone… [↩]
- Surtout les gains de fonctions et le ciblage de certains groupes ethniques, tels les slaves… [↩]
- https://ua.usembassy.gov/embassy/kyiv/sections-offices/defense-threat-reduction-office/biological-threat-reduction-program/ [↩]
- Ce dont ne font jamais mention les médias aux ordres [↩]
- Le lien (payant) : https://www.zeit.de/2022/51/angela-merkel-russland-fluechtlingskrise-bundeskanzler/komplettansicht [↩]
- Filiale de la station Radio Free Europe, financée par le Congrès des Etats-Unis mais désormais menacée de fermeture par Elon Musk [↩]
- Je cite de mémoire [↩]
- Il hésita d’ailleurs aussi, comme il le confirma, en 2014 : lors de l’aventure de Maïdan [↩]
- Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe [↩]
- Lesquelles brûlèrent peu de temps après leur arrivée… [↩]
- https://blogs.mediapart.fr/rimbaldien/blog/070624/pourquoi-personne-ne-parle-pas-laccord-de-paix-de-2022-russie-ukraine [↩]
- https://jacobin.com/2023/02/ukraine-russia-war-naftali-bennett-negotiations-peace [↩]
- Supposément pour contrer les potentielles attaques de l’Iran ou d’autres pays arabes… [↩]
- Institute for the Study of War, Institut pour l’étude de la guerre [↩]
- Porte parole médiatique financé par l’UE [↩]
- U.S. Agency for International Development [↩]
- À l’échelon des ONG, des médias, voire de groupes paramilitaires [↩]
- Un alibi autorisant la présence américaine au sein de nombreux pays. [↩]
- Institute of Mass Information (IMI), situé à Kiev [↩]
- https://www.medecinsdumonde.org/app/uploads/2024/06/RAPPORT-FINANCIER-FINAL-2023.pdf. Page 34 du rapport, section « Détail concours publics et subventions d’exploitation« [↩]
- https://www.highergov.com/contract/FA865018C7886/ [↩]
- Un des paravents de la CIA, voir plus haut [↩]
- L’Open Society [↩]
- Rappelons que la première révolution colorée dans le pays eut lieu en 2004… Sans succès. [↩]
- https://uacrisis.org/en/71966-joint-appeal-of-civil-society-representatives [↩]
- Organisation dépendant de l’USAID qui compte près de 30 bureaux dans le monde, ayant pour objet de promouvoir l’éducation et la formation professionnelle dans le domaine du journalisme… La Présidente et CEO est Jeanne Bourgault. [↩]
Merci pour ce rappel qui devrait faire très mal à certains idiots endoctrinés. Nous sommes actuellement dans une phase très dangereuse et toute vérité est bonne à dire.
Nous sommes bien d’accord.
Quant on voit le triste coq gaulois qui veut faire la guerre à une nation qui ne lui a jamais rien fait (si ce n’est une humiliation autour d’une grande table), on se dit que les infos de cet article sont dans le vrai. Merci.
Je vous en prie.
Une fois encore, vos écrits révèlent tout le contraire de ce qu’on nous dit. Sait-on aussi que le nouveau chancelier allemand était le big boss de Blackrock en Allemagne ? Comme par hasard… On se demande quand les peuples comprendront la manipulation ? Ca devient urgent.
En effet…