Théurgie et vie dans la Densité

A la Providence qui a souci constant, amoureux et délicat de tous ceux qui vivent en son Domaine…

A l’Adepte Franz Bardon dont le sens du Service, la Sollicitude et la Compassion livrèrent à ceux qui souffraient de n’avoir accès à la Connaissance une oeuvre sans commune mesure facilitant la transition (impérieuse) de l’Humanité vers l’Age à venir…

A Alexandre Moryason qui, au travers de son ouvrage  » La Lumière sur le Royaume « , eut le mérite, malgré les critiques et dans un soucis de réel Humanisme, d’expliquer avec pédagogie ce qu’est la Science Sacrée tout en offrant à chacun un Chemin pratique (rituellique) sûr et progressif : au grand dam des « élites » ésotériques…

A Jean-François Messager, j’adresse un remerciement très spécifique et fraternel : lui qui, lorsque certaines ombres intérieures me heurtèrent il y a de nombreuses années au point de me faire chanceler, trouva les mots, et souffrit tout en m’octroyant le réconfort nécessaire afin que se poursuive mon parcours… Ceci ne sera jamais oublié !
Que tous soient remerciés...

Avant de développer le sujet, il m’apparaît opportun de préciser ce qu’est exactement la Théurgie, ce qu’elle autorise au niveau évolutif et, surtout, à quoi elle OBLIGE

Fondamentalement, cette Science (qui est également un Art), cette Oeuvre Divine (du grec ancien theos, dieu, et ergon, oeuvre, travail) rend possible (à terme, selon les efforts personnels, la loi karmique individuelle, la permission providentielle) l’association à la Flamme éternelle (l’Esprit Divin) que nous possédons tous mais, bien plus encore, légitime une véritable symbiose à cette Lumière en Lui permettant (telle est d’ailleurs la vraie raison de ce don qu’est la liberté) de purifier et de transmuter en nous ce qu’il se doit pour que nous puissions quitter la périphérie et vivre réellement dans la Centralité !

Il est donc ici question d’harmoniser les forces électromagnétiques de l’homme (microcosme) avec le Macrocosme universel !

Ce postulat posé il est dès lors manifeste qu’un tel labeur, nécessitant que soient exploitées toutes les potentialités de notre nature, ne saurait s’exonérer de la plus profonde discipline, d’une ascèse non moins constante, ni d’une catharsis absolument indispensable puisque « nul ne peut voir Dieu sans mourir« … Autrement dit, personne n’est capable de découvrir son Etre authentique et impérissable sans mourir à ses passions involutives, au monde, à ses pompes, à ses vains et illusoires plaisirs. Nul ne serait davantage capable de modifier jusqu’à sa structure, en se transfigurant pour la seule et et unique Cause qui vaille réellement la peine, sans que meure le vieil homme… Vivre des Principes Divins implique, inversement, que périsse le corruptible en soi ! L’Eveil exige que l’on s’extirpe du sommeil, de la léthargie, des mirages factices…

Bref, pour entrer concrètement dans le thème de cet article, toute la pratique théurgique, aussi posée et calculée soit-elle, ne fonctionne PAS dans un sens unique : chacun qui tend à y participer doit, aussi, démontrer un engagement explicite et tangible afin de ne pas faire obstacle aux multiples énergies sollicitées ! Tout le sens des phrases « aide-toi et le Ciel t’aidera » ou « Cherchez d’abord le Royaume, le reste vous sera donné de surcroît« , se découvre ici : quiconque espère bénéficier des bienfaits de la Sagesse opérative sans fournir de multiples efforts pour l’attester en soi et, au-delà, vers l’extérieur, non seulement ne saurait retirer la quintessence de ce qui lui est accordé mais, plus grave, il encourt le risque de voir sa nature inféodée, plus encore qu’à l’accoutumée, à des forces (personnelles ou non) qui l’entraveront de manière accentuée et pénible… Le sens de la parabole christique où les démons chassés s’en reviennent en force car le bénéficiaire n’a pas modifié en profondeur ce qui se devait, ce sens apparaîtra à quiconque saura l’analyser à bon escient !

C’est bien pourquoi, courte parenthèse sur laquelle je reviendrai plus loin, l’orientation exacte (et la compréhension qu’il faut en avoir) du livre d’Alexandre Moryason (« La Lumière sur le Royaume« ) se découvre dans la nécessité, progressive mais vitale, d’une intense et réelle Purification qui, SEULE, permet de se démarquer de la funeste séparativité que le grand nombre (du fait de l’ignorance) tient comme unique vérité !

En conséquence, la Voie de l’Eveil « rapide » est aux antipodes de la facilité ou de la passivité : elle requiert, au contraire, l’utilisation de la moindre ressource individuelle que l’on utilise pour corriger en nous ce qui nuit à l’Avancement et, dans une différence éclatante, pour exalter ce qui nous rend conscient de notre véritable Conscience !

Le Maître l’expliquait à Ses disciples : il faut réfléchir en profondeur avant de s’engager ! La première question que devrait se poser tout cheminant potentiel est donc  logique : « pourquoi ? » ! Quelle est fondamentalement et réellement la raison d’un éventuel usage de la Science Hermétique objective ? Quel est le but espéré ?

Chacun répondra pour lui-même, mais il faut ici insister sur quelques points !

Tout d’abord, en fonction du caractère unitif et symbiotique entre notre nature et l’Esprit, il est manifeste qu’une telle démarche est d’ordre mystique ! Elle ne peut que l’être. Effectivement, la singularité de ce Chemin se fait sentir non pas tant dans une émulation dont je viens d’écrire, mais dans une totale (quoique très progressive) modification de toute la structure humaine (le Feu supérieur consommant et transfigurant les petites étincelles inférieures) qui, très graduellement, s’ennoblit, se centre, se divinise…

Ceci étant bien compris, chacun considérera avec acuité qu’un tel travail intérieur ne se conçoit pas sans luttes extrêmes, éprouvantes et délicates ! La nature humaine étant un tout (fut-il chaotique), il est pour le moins malaisé de parvenir à taire ceci tout en faisant grandir cela. Dès lors, si certains espèrent parcourir le Chemin de l’Evolution consciente en pensant cheminer sur une voie pavée de roses, soit ils s’égarent, soit ils ne rencontreront que douloureuses désillusions… Le flux des énergies karmiques réorienté, l’intense travail de Purification individuelle (oeuvrant sur les trois corps inférieurs), l’intransigeante mais obligatoire dissolution des forces erratiques, la nécessaire harmonie des Eléments, la maîtrise des pensées et du subconscient, tout cela (et bien d’autres choses) oblige à une constance et à l’activation d’une volonté de fer ne pouvant se concevoir, se ressentir et se concrétiser en dehors d’un immense sentiment de Compassion pour l’Humanité toute entière, ni en-deçà d’un Savoir qui fait comprendre, comme explicité plus haut, qu’on ne peut vaincre le Monde sans victoire sur soi (ce qui implique logiquement et inévitablement conflits et souffrances) !

Il apparaitra donc manifeste à qui sait voir que la Théurgie favorise et légitime assurément l’Evolution de la Conscience, mais ne saurait s’extraire d’un chemin de Croix d’autant plus concret qu’il s’engage, pour l’expliciter en profondeur, sur quatre fronts : contre nos tendances involutives, contre l’esprit de ce Monde, au diapason de notre karma, et contre les forces métaphysiques adversaires…

Chaque étudiant saisira en conséquence que les douleurs (de tout ordre) sont non seulement inévitables mais, pour aller plus loin encore, qu’elles sont NECESSAIRES afin de stimuler et manifester l’Esprit qui, en nous associant à Son Etre, nous aide et nous octroie la possibilité d’une triomphe sur tous les ennemis précités !

Ceci étant assimilé, le maître-mot du Cheminement individuel (différents certes pour chacun, mais dépendant de notre désintéressement et de notre karma) se résume à un seul verbe : TENIR

Les quatre fronts précités, qui acculent et nécessitent de combattre, engendrent immanquablement de douloureuses péripéties : lesquelles peuvent surgir en maints aspects de l’existence dans cette Matière, mais qui ne sont en finalité (point essentiel à comprendre!) que la résultante d’un appel de Forces harmonieuses qui se heurtent à divers murs érigés au long de nos multiples vies !

De ce malaise pouvant être très pointu naît invariablement, à terme, à degrés divers (et pour TOUS !) le doute… Beaucoup s’attardent sur ce sentiment d’incompréhension et, si la constance associée à une ardente, saine et féconde envie de changement spirituel n’est pas d’actualité (sans oublier l’aide de certaines personnes), arrêter apparaît bien souvent comme l’alternative la plus adéquate…

Il faut le savoir : les multiples situations qui surgissent invariablement dans l’existence de qui parcourt le Sentier peuvent perturber, peiner, décourager : pourtant, à bien y regarder, n’est-ce pas aussi le gage de la valeur de notre Individualité et, surtout, de ce qu’elle peut démontrer à la face du Monde ?

Répétons-le ici : l’implication dans la Voie Mystique, par le biais de Rituels appropriés, engendre une réaction énergétique, psychologique, karmique qui se répercute sur certains domaines de la vie dans la densité.

L’aspect psychologique, même s’il ne semble pas, a d’ailleurs une portée fondamentale. De par l’importance que revêt le Chemin théurgique libérateur, il n’est absolument personne qui ne soit testé (régulièrement) afin que puisse se démontrer sa force mentale, sa Foi, la sincérité de son engagement ! Ceci étant, au plus l’intensité, la densité du Sacrifice ainsi que la volonté personnelle seront explicites, et au plus la Grâce Se manifestera… La saine épreuve transfigure plus avant la basse nature. Il faut le comprendre, l’accepter et le partager !

Adhérer à l’espoir d’un changement structurel en s’en donnant les moyens attire également, et inévitablement, les ennemis de toute Evolution… Ceux-ci ne s’attarderont pas sur une âme faible, inconstante, friable : par contre, ils s’acharneront (pour un temps) (et à un degré autorisé par la Providence) sur l’homme qui, malgré des pénibilités certaines, reste constant dans son souhait évolutif !

Dès lors, bien au-delà des implications et situations karmiques, la réalité de perturbations diverses dans l’existence de tous les jours (douleurs qui disparaîtront néanmoins, A TERME…) atteste au plus haut point que l’implication individuelle a du sens, car ce qui peut en résulter (l’émergence de la véritable conscience) est d’un intérêt fondamental pour Qui nous examine, autant que pour qui nous opprime ! L’Enjeu n’est rien moins que la manifestation (ou pas) de notre Etre éternel et véridique… Sachant cela, quel homme osera ensuite prétendre qu’il n’a aucune valeur ? Et si donc le Destin lumineux de cet homme est de réellement transfigurer sa nature animale (la rendant véritablement humaine), la chose n’impose-t-elle pas, un tant soit peu, d’accepter et D’OFFRIR ses douleurs pour l’ensemble des frères humains méconnaissant la Loi universelle ? Tomber est une chose (connue par tous !), abandonner et consentir à perdre en est une autre…

Un théurge digne de ce nom (tout comme une simple personnalité spirituelle) sera en définitive triste d’apprendre que la Tradition Primordiale, au niveau pratique, est rejetée par certains souffrants ou, dans un autre registre, par certains impatients. Néanmoins, sachant que l’essentiel est la Montée vers l’Esprit (celle-ci correspondant en réalité à une descente en Soi), quel que soit le sain Sentier arpenté, il relativisera et espérera toujours pour chacun…

Ceci étant, pour répondre à une question qui revient assez régulièrement, à savoir « tout le monde peut-il évoluer grâce à la Théurgie ?« , la réponse est sans équivoque : oui ! En répétant toutefois, comme explicité au travers de ces lignes, que karma, temps, aptitudes, désir, densité de l’engagement, disharmonie élémentale divergent et ne sont pas semblables en tous : on ne saurait donc faire de comparaison…

Reste que si quiconque soutient que la Connaissance des Principes Universels ainsi que l’application pratique de cette Connaissance ne sont que fables et ne fonctionnent pas, il a raison : POUR LUI effectivement (à cause de pensées négatives et une attitude fermée subjuguant le subconscient) cela ne saurait fonctionner…

A l’inverse celui qui, comme écrit plus haut, oeuvre avec tempérance, patience, confiance et Savoir, et alors même qu’il puisse douter voire chuter, celui-là n’abandonnera jamais car il sait (ou au moins pressent) que les difficultés sur le Chemin sont, en réalité, autant de tremplins et de FILTRES autorisant l’atteinte progressive de la Centralité : cette dernière s’assimilant à une authentique et solennelle Evolution de la Conscience…

En conséquence, tout est « simple » question d’état d’esprit ! De Foi également… Car comment capitulerait totalement celui qui croit que le Destin de l’Humanité se résume en finalité à l’atteinte d’une Perspective, d’un Etat, d’une Vie qui surpasse, et de très loin, les illusions de la densité ?

Certes, d’aucuns feront valoir qu’ils adhèrent à cette dernière réalité mais que c’est uniquement la Science opérative qui ne fonctionne pas… Est-ce néanmoins exact ? En effet, pour ne s’attarder que sur le legs de cet éminent Adepte dont un des noms fut Franz Bardon, il n’est besoin que de suivre l’enseignement qu’il nous donna pour être en mesure, tout au long du travail à effectuer, de prendre acte de modifications diverses très conséquentes…

On pourrait en effet multiplier les exemples démontrant que la Magie est une factualité qui, bien qu’invisible au grand nombre, n’en reste pas moins tangible pour quiconque s’accorde la patience d’en user comme il se doit : c’est-à-dire en ayant au coeur l’ardent souhait d’une dédensification, le désir d’une Harmonie avec les Principes Divins, ainsi que l’inclination au Partage… D’ailleurs, les Adeptes agirent-ils autrement ? Et ne sont-ce pas des Exemples sur lesquels nous pouvons fixer nos regards, nos esprits, nos actes ?

La Vérité est bien telle. Tout le labeur de Franz Bardon et, ensuite (plus rituelliquement) d’Alexandre Moryason sont d’ailleurs là qui en attestent : la Théurgie s’articule sur une opération intérieure dont l’ambition est la Transmutation de l’être humain en Etre Divin ! Et pour ce faire, quoiqu’en disent certains, il n’est fondamentalement qu’une route principale : celle de la Purification d’abord, qui débouche ensuite sur celle de l’Harmonie… Purification des Eléments personnels (ceux-ci ordonnant toute notre nature), des trois corps inférieurs (physico-éthérique, astral, bas mental), de notre karma. Ensuite, mais ensuite seulement, peut PROGRESSIVEMENT s’élever l’Harmonie sur tous ces points et donc aussi, inévitablement, au sein de tous les aspects pénibles de la vie matérielle quotidienne…

Toute démarche visant à reprocher quoi que ce soit à tous les hommes (et femmes) qui se battirent à travers temps et espace (et de quelle manière !) pour partager la Connaissance Hermétique est donc aussi aberrante que malvenue ! De quoi pourrait-on effectivement les blâmer ? Toujours l’importance fut placée sur un essentiel assainissement des forces personnelles involutives : est-ce là une erreur ou un mal ?

Répétons ici un point fondamental : que ce soit par le biais d’exercices féconds et intenses (voir l’oeuvre de Franz Bardon) ou de manière plus rituellique (voir « La Lumière sur le Royaume » d’Alexandre Moryason), chacun qui veut s’en donner la peine percevra assurément que la Règle évolutive décrite oblige AVANT TOUT (et en réalité jusqu’au bout…) à une catharsis intense et radicale ! Telle est la base sur laquelle, ensuite, tout peut se (re)construire. En dehors de cette approche, et au contraire d’un changement positif espéré, l’on risque une déstructuration dont la pénibilité n’est pas difficile à imaginer… Mais d’ailleurs, viendrait-il à l’esprit d’un athlète de se risquer à un championnat sans saine préparation antérieure ? Certainement pas. Donc, puisque l’objectif est d’un ordre éminemment supérieur, pourquoi se risquerait-on à brûler les étapes ou à faire preuve d’impatience alors qu’il s’agit, ni plus ni moins, que de la Quête suprême ? Il faut de fortes fondations avant de pouvoir construire sur la stabilité : c’est pourquoi la Purification est tout d’abord fondamentale !

Tout le travail spirituel nécessite des assises (Savoir et application de celui-ci), une progressive restauration liée à une ardente épuration et, surtout, du temps ! Et quand bien même (courte parenthèse pour les gens impatients) le karma pourrait-il s’épurer en quelques années (ce qui suppose un mental d’airain pour supporter le déferlement inévitables de scories) qu’on ne serait pas davantage avancé : que du contraire… En effet, quid de l’harmonisation élémentale en soi, du nettoyage des corps inférieurs, de la maîtrise des pensées, de l’Evolution à tous niveaux ?

Non, la réalité est bien différente, et bien plus contrôlée par la Providence ! Très graduellement, en fonction de notre calme, de la persévérance et tout autant de la densité du désir acté pour la Montée vers l’Esprit, la balance entre tous les aspects précités s’équilibre afin que nulle partie de notre structure ne s’altère ou ne soit en dysharmonie : Karma se fait certes sentir avec plus ou moins d’acuité, mais la juste et forte volonté s’affirme tout autant; les Eléments s’harmonisent petit à petit; le mental est de moins en moins sensible aux impulsions des corps inférieurs, le Savoir (en de nombreux domaines) s’accroit, etc…

Le cheminement personnel tel que chacun peut l’éprouver avec la Théurgie ne laisse planer aucun doute quant au contrôle Divin qui opère ! L’Avancement se veut (et se fait) harmonieux en tous secteurs… A ce titre, il importe de rejeter la notion de vitesse : nous ne sommes nullement dans le champ de la prestidigitation, mais dans celui de Lois très complexes qui requièrent un déploiement d’Energies localisées bien au-delà de la densité dans laquelle nous évoluons et qui ne peuvent, de ce fait, nous atteindre de plein fouet ni, surtout, trop rapidement.

Que la Providence autorise la Purification et l’Harmonie est une chose (et Elle le fait toujours car nul ne demande jamais en vain), que cela soit manifesté dans l’existence humaine au moment DIVINEMENT OPPORTUN est cependant une véracité sur laquelle bute nombre de personnes : celles-ci confondant leurs souhaits, qu’ils jugent supérieurement essentiels, avec les opportunités et les ressources providentielles qui, seules pourtant, sont susceptibles de consolider, de fortifier et d’accentuer l’engagement individuel !

 » Demandez et vous recevrez!  » Rien n’est plus vrai, mais le délai de la réponse Divine, comme sa juxtaposition avec les espérances premières du demandeur, tout cela ne cadre pas toujours (et même rarement…). La raison en est, comme écrit plus haut, qu’une solidité, un équilibre doit progressivement se trouver entre les relents involutifs de notre nature (qui doivent s’infirmer), entre les forces karmiques en oeuvre, entre les Energies purificatrices et évolutives… Cela prend du temps. Voilà bien pourquoi le verbe « tenir » a une place prépondérante sur le Sentier !

Celui qui ne sait, n’accepte ou ne comprend pas que la Providence est toujours agissante, et qu’Elle remplit sa tâche ave un lent discernement (en jonglant entre les multiples tendances imparfaites de notre nature), celui-là aura grande peine à résister avec constance face au déferlement et au bouillonnement de forces diverses se déversant dans tous les méandres de sa vie ! Par contre la Connaissance et l’acceptation de cette réalité, justement perçues, sont un rempart des plus conséquents puisque l’événement est alors en mesure d’augmenter la Foi : celle-ci affermissant ensuite le courage, l’opiniâtreté, l’abnégation, le sens du devoir et du sacrifice…

A ce titre, il convient de saisir avec amplitude que la Voie théurgique doit absolument être PRIORITAIRE ! Chacun, certes, a un certain nombre d’obligations (sociales, sociétales, familiales, professionnelles), une disponibilité variable, différentes contraintes : néanmoins qui souhaite réellement s’ennoblir et croître est obligé de considérer le Chemin spirituel comme but prééminent …

Comprenons-nous bien toutefois : le terme de « prioritaire » ne doit pas s’entendre (comme on pourrait le supposer) dans un sens extrémiste ou avec une nécessité d’absolutisme qui ne feraient qu’ajouter une disharmonie dans une situation qui n’en a aucunement besoin ! Non, tout comme le Destin en atteste de son côté, la démarche de l’étudiant appelle la pondération et, autant que ce peut, de la tempérance. La bonne approche ne consiste point à proscrire ou nier responsabilités et devoirs matériels, il est plutôt question de profondeur et d’intensité lorsque vient le moment de se tourner vers la Flamme intérieure… Peu importe le pourcentage de temps consacré à la démarche initiatique, ce qui est fondamentalement essentiel est la magnitude, le dynamisme, la volonté et la vigueur dont on use ! Au plus ces dernières qualités seront conséquentes et se feront prégnantes, et au plus l’horizon s’illuminera : les nécessaires contingences de la vie dense s’harmonisant, petit à petit, avec les périodes de travail intime, de discipline, d’ascèse, de prières, de Rituels…

La consistance et l’amplitude de l’actif souhait d’Evolution est une clé importante ! Peu à peu, bien des nuages liés aux exigences de la matérialité se disloqueront face à l’impact du vent poussé et exalté par l’ardent désir du cheminant sincère. Peu à peu…

Pour simplifier tout ceci, il n’est pas compliqué de se rendre compte que la Volonté est le facteur prépondérant qui autorise et donne sens à tous les autres ! Ce n’est pas une coïncidence si Franz Bardon fait débuter les exercices de la 1ère Lame du Tarot (dans son livre « Le Chemin de la véritable Initiation magique« ) par la discipline du mental : dont l’extension est l’harmonisation et la maîtrise des pensées… On aurait également grande peine à ne pas remarquer que le Feu du Mental Divin est la Source-Racine de toute la Création ! Il n’y a donc ici aucun hasard : rien ne se crée qui ne soit d’abord pensé ! Il en est de même partout dans l’Univers pour chaque forme intelligente… Ce qui se pense advient !

Courte parenthèse au sujet de l’oeuvre de Franz Bardon, car il existe un point sur lequel il me semble opportun d’insister…
Il ne faudrait pas se leurrer et croire que l’ensemble du labeur proposé par ce grand Etre se borne à une aventure individuelle et solitaire ! Le terrain d’entrainement est bel et bien la chambre, le Sanctuaire ou toute autre pièce choisie à cet effet, mais le match, lui, ne se déroule pas ailleurs que dans la vie réelle et concrète, ainsi qu’au contact des autres ! Il est bien et positif, pour en rester à l’exemple cité ci-dessus, d’apprendre à contrôler et à maîtriser ses pensées alors qu’on s’exerce chez soi, mais le vrai juge est l’existence physique et, surtout, les événements ou circonstances empreintes de tension invitant à un certain état d’esprit… C’est alors, et alors seulement (je l’écris pour ceux qui s’interrogent) que l’on peut s’assurer de la réussite (ou non) de l’exercice précité ! Il ne suffit pas de « gagner » en amont, dans sa maison, dans le calme d’une pièce, hors de toute pression, d’influence négative, de pression ou d’agitation : le succès et la compétence se certifient surtout lors de confrontations avec les habitants et les diverses forces de ce Monde… Se conquérir soi-même est une bonne chose, manifester cette domination personnelle (au bénéfice de tous) en restant stable face à une quelconque opposition extérieure, en est une autre. Chacun qui suit le Sentier pratique offert par l’Adepte saisira, assurément, combien ces dernières phrases sont exactes…

C’est la raison pour laquelle, même s’il s’agit évidemment d’un choix personnel, que je préconise également la pratique rituellique prônée et partagée dans « La Lumière sur le Royaume » ! Car cette direction associée à la méthode bardonienne (les deux tendant vers un identique Objectif) se consolident mutuellement et, pour l’étudiant, l’émulation est singulièrement et hautement positive !

J’ajoute que la Magie rituellique, comme semblent parfois l’ignorer certains, est le marche-pied de la Magie structurelle telle qu’on peut l’exprimer (après l’atteinte d’un degré élevé) grâce aux techniques proposées par Franz Bardon, et à ce titre mieux vaut être parfaitement purifié et harmonisé : ce qu’autorisent et préconisent justement les Rituels dispensés par Alexandre Moryason…

Par extension, et là je m’adresse spécifiquement à tous ceux qui médisent (pour quelle raison d’ailleurs ?) sur ce don généreux qu’est la Lumière sur le Royaume : que désapprouve-t-on exactement ? Est-ce le fait que, selon les calomniateurs, nul Rituel ne saurait porter l’étiquette de « Majeur » ? J’ignorais que d’aucuns étaient en mesure de qualifier ainsi les choses… D’autant plus que, si je ne me trompe, l’essentiel ne se trouve pas là ! Les Rituels offerts par Alexandre Moryason font oeuvre (cela fut rappelé au sein de toutes les lignes précédentes) de Purification et d’Harmonisation, et celles-ci SONT ABSOLUMENT ESSENTIELLES ET NECESSAIRES afin, d’une part, de pouvoir transmuter ce qui se doit (autorisant d’ailleurs ensuite la Magie structurelle, les Rituels individuels (créés personnellement et destinés à soi), et même les Rituels reçus par certaines Intelligences des Sphères) et, d’autre part, afin de favoriser l’émergence, grâce à l’élimination progressive de miasmes intérieurs, d’une stabilité et d’un bonheur nettement plus objectifs et concrets car basés sur une tangible dédensification et une Centralité de plus en plus affirmée et perceptible…

Je pose donc la question aux accusateurs : l’Epuration et l’Equilibre des Eléments suggèrent-ils inévitablement, pour être plus « efficaces », l’élaboration, l’activation et l’usage de Rituels grandioses (voire grandiloquents) tels qu’on peut aujourd’hui en trouver à profusion ? Chacun, avec un minimum de logique et de sincérité, saura aisément répondre… J’ajoute par ailleurs que le « simple » Rituel du Pentagramme, tel qu’on peut le découvrir dans l’ouvrage d’Alexandre Moryason, est intimement lié à la Fraternité de Lumière (Grande Loge Blanche) : osera-t-on faire valoir que cette réalité est insignifiante ?

On le perçoit donc, la Théurgie n’est pas Voie facile puisqu’elle entre en opposition (fut-elle divinement contrôlée) avec nos erreurs structurelles et l’esprit du Monde ! Mais elle n’est pas davantage un mélange de techniques disparates ayant pour seul effet (ainsi que beaucoup, hélas, semblent le percevoir) la dislocation d’éléments extérieurs perturbants (à l’instar de certaines circonstances négatives de l’existence dans la matérialité) ! Pas plus qu’on ne saurait la reléguer à une action basique et négative sur les êtres ou la nature… Elle est supérieurement autre ! Elle est Science et Art issus d’une Tradition multiséculaire dont l’objectif ne fut jamais de soumettre, de dominer ou d’exorciser les diverses fluctuations liées à la densité mais, au contraire, d’amener l’homme à s’interroger sur sa véritable nature, de lui donner l’occasion de la transcender et surtout, ceci fait, de lui permettre d’offrir et de partager vers tous (sans se soucier des résultats potentiels) la somme et l’acquis de ses expériences : voire son Etre même !

Telle est la Solidarité spirituelle…

Harmonie pour tous
Thot Theurge

Ce contenu a été publié dans Hermétisme, métaphysique, Religions, spiritualité, Techniques, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , , , , , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

8 réponses à Théurgie et vie dans la Densité

  1. Jean dit :

    Tenir…donc.
    Cher Thot… Dans le langage « moderne » on dirait « ne rien lâcher ». Mais l’équipe de foot qui mène 1-0 à 10mn de la fin identifie en face d’elle les contraintes qui lui permettent cette notion de « Tenir » ce résultat. (L’arbitre, l’adversaire, le public, le terrain..etc..)
    Sur le Chemin, point de lucioles ou de cailloux posé là pour guider le Petit Poucet. La route est personnelle, silencieuse, souvent désespérante et les encouragements…peu perceptibles.. C’est la grande difficulté ( et la Grandeur, je pense) de cette démarche à l’aveugle seulement guidée par la Foi.
    Aventure souvent frustrante ( au début, je pense) ou il n’y a souvent que des coups à prendre. Mais aventure, je le crois ( et l’éprouve) exaltante à mon ( très faible) niveau.
    Merci Thot de dire des choses aussi puissantes avec une telle simplicité pour ceux qui, perdus dans les Ténèbres, cherchent en tâtonnant, une sortie vers plus de Lumière.

    Merci encore.

  2. Thot dit :

    Nul besoin de me remercier : c’est ainsi que fonctionne la véritable solidarité 😉 On le fit (et le fait) pour moi, vous ferez vous aussi de même…
    Harmonie

  3. Flo dit :

    Merci Thot ,
    Ce texte est mon rocher auquel je me rattache en période de doute dans ma pratique.
    Toujours efficace !
    Merci

  4. LeMaîtreDesTentacules dit :

    Mince alors, moi qui pensais qu’être réduit à l’état de miette impuissante et de plonger dans le désespoir était justement « l’épreuve » qui permettait d’acquérir la maturité intérieure suffisante pour commencer véritablement la formation magique, et que la partie purification de l’être et instauration d’un équilibre élémentaire rudimentaire état la partie facile.

    Alors est ce que ça veux dire que ce que je considérais comme le BOSS de fin, n’était en réalité, qu’un simple appéritif destiné à me mettre en appétit? Génial.

    Ca fait peur, quand je pense que toutes ces années la seule chose qui m’as fait tenir était l’idée que surmonter toutes les épreuves et obstacles était pour m’aider à établir un équilibre élémentaire, et que ensuite je pourrais me reposer un peu.

    Est ce qu’on à le droit de prendre des vacances sans pour autant arrêter le processus d’ennoblissement?
    SVP j’espère que c’est le cas, parce que je sais bien que la dureté de la vie est ce qui permet d’affuter la lame de l’âme de l’élève, et que une fois goûté au bonheur simple de l’initation magique il est déjà trop tard pour imaginer faire autre chose qu’avancer, mais tout de même, les étudiants qui débutent IIH ne sont pas (encore) des surhommes. On à besoin d’un peu de paix et de positivité (enfin je crois), alors dites oui.

    Et merci pour vos articles, je les découvre à l’instant, et c’est un pur plaisir. C’est presque dommage que je ne les découvres justement maintenant que je suis plein d’espoir et d’enthousiasme.

    • Thot dit :

      (sourire) En réalité, la paix intérieure (et c’est là tout le paradoxe – mais c’est pourquoi « beaucoup d’appelés mais peu d’élus ») s’installe progressivement en fonction de votre implication à la cause : alors que se concrétise l’Harmonie élémentale ET le désir d’oeuvrer non seulement pour soi mais également et surtout pour l’Humanité entière… Ceci pour vous expliquer que votre réflexion est inversée : c’est en fonction de l’équilibre élémental que s’instaurera, progressivement (et selon votre karma) d’autres conditions nettement plus supportables 😉 En réalité, et j’en parle abondamment dans mon prochain livre (celui-ci sortira « sous peu »), le verbe qu’il FAUT avoir continuellement à l’esprit c’est « TENIR » ! Quelque soit notre chemin personnel, sachez que nous avons tous un certain périple « douloureux » à parcourir! C’est inévitable : conséquence de fautes inhérentes à nos existences passées… Toutefois, je peu ici vous l’assurer, en tenant bon vous éliminerez, à terme, de très profondes scories et, si vous vous accrochez, les mois ou les années à venir auront fait de vous un tout autre homme…
      Alors, vous avez raison : nul n’est un surhomme en débutant ! Mais pensez-vous réellement que cette réalité échappe à la Providence ? 😉 Gardez confiance et, s’il le faut, « soufflez » même un moment : l’important est de ne jamais perdre de vue l’Objectif et d’aller à son rythme. Un pas devant l’autre, mon ami…
      Harmonie pour votre être et pour ceux qui s’en approchent.
      Thot Théurge

  5. LeMaîtreDesTentacules dit :

    Ouf, me voilà rassuré. De mon expérience personnelle, ce que j’ai trouvé effrayant dans les épreuves n’était pas la douleur, les larmes, se voir arracher toute forme de beauté intérieure, les attaques sans aucune fin qui brisent le corps puis l’esprit, ni les purifications et les protections à en vomir, mais l’absence de pouvoir sur soi même et sur sa propre existence, le désespoir face à la non venue d’un meilleur dans la descente continuelle à travers la restriction tout azimut sans rien a quoi s’accrocher.

    L’impuissance est une chose terrible, elle ne coupe pas simplement tout espoir, elle détruit l’être de l’intérieur jusqu’au plus profond de soi même et termine par arracher tout le beau en nous, toutes nos qualitées, pour nous réduire à l’état d’un chiffon impuissant et craintif.
    Ceci dit cette descente aux enfers permet de toucher une chose peut être introuvable autrement, les parties les plus intimes de notre âme et qui nous sont véritablement précieuses.
    Peut être est ce en cela que réside le pouvoir sacré du feu de Saturne, mère de perfection, afin que dans la limitation et la restriction, l’être puisse toucher à ce qui lui est essentiel. L’amener à désirer du plus profond de lui même le Beau et le Vrai plus que toute autre chose au monde d’une manière indélébile.

    Mais il y a probablement un autre point inaccessible autrement. F.Bardon insiste dès l’introduction de l’étape 1 sur le fait que que l’étudiant doit faire tout ce qui est nécessaire pour devenir bienveillant, indulgent et aimable. Le fait que l’étudiant doit être tourné entièrement et véritablement à servir le BIEN, le Bon, et .. rien d’autre. C’est quelque chose sur lequel il insiste au point d’exprimer clairement à quel point absolument aucune avancée ne sera possible sans cette condition (une vérité qui se constate aisément lorsque l’on perçoit à quel point il est impossible de progresser au travers des degrés sans l’inspiration qu’Akasha nous offre).

    Etre tourné au service de ce qui est Bon nécessite déjà de pouvoir le discerner, en possédant un trait particulier entre tous les autres. La Maturité. Mais la maturité est une chose difficile à acquérir. Hors problème, comment acquérir la connaissance de ce qui est Bon de ce qui ne l’est pas? Cela nécessite de profondes, de longues introspections continues, et seule l’expérience peut nous fournir le matériau brut qui nous offre la chance de nous découvrir.

    Malheureusement, la maturité ne se manifeste pas en nous simplement parce que telle est notre intention ou notre désir. Et plus notre désir de nous élever sera fort et notre aimant quadripolaire impur, plus les expériences seront amères.

    A regarder en arrière, lorsque j’ai voulu débuter sur le sentier, je ne peut que constater combien profonde était mon imaturité, mon ignorance de ma nature, du monde qui m’entoure, et même de ce qui pouvait être le Bien. Jusqu’a une période récente, j’ai beaucoup de mal à me souvenir d’instants heureux ou même simplement paisibles. Pourtant je n’arrive pas à éprouver de regrets.

    J’ai longtemps crû que le pouvoir, la puissance, les possibilités qu’offraient la maîtrise de la magie (même rudimentaire) étaient ce qui me rendrait heureux et libre. J’ai crû qu’acquérir un équilibre élementaire même rudimentaire serait un chemin terrible, que sans lui il serait impossible d’acquérir le moindre brin de pouvoir, et dans mon cas j’avais raison.

    Mais ce que j’ignorais alors, était que le bonheur et la liberté prennent naissance au travers de la beauté et de la noblesse de l’âme. Je vois aujourd’hui a quel point ma vision était inverse. Je pensais que le bonheur viendrait de l’usage des pouvoirs, pour acquérir des situations dans la vie matérielle, et que Divine Providence me forcerait probablement à faire des choses contraires à ce que je voulais, que l’équilibre élémentaire était quelque chose de cool, mais surtout un truc obligatoire.

    Pourtant il s’avère que c’est le contraire. Les actes de la vie et les exercices sont presque des prétextes pour aprofondir toujours plus notre équilibre élémentaire, plus loin, plus fort, plus profond.
    On fini par s’apercevoir que ce qui nous rend heureux jusqu’aux tripes, est la même chose que ce que désire Divine Providence, sans jamais aucune exception.
    Alors la vie prend un tout autre sens que ce que nous connaissions.

    En y repensant, lorsque je regarde en arrière, je constate combien Akâsha est généreuse et attentionée. Elle n’a après tout jamais élevé d’obstable trop haut qu’il ne puisse un jour être surmonté, car je suis toujours en vie et mon corps valide, et il n’y a rien que je ne pourais façonner de mes mains et mon esprit.

    Il me semble que Moryason écrivait quelque part que en magie la meilleure des protections réside dans le manque d’aptitude ou de pouvoir magique, et à l’évidence il sait de quoi il parle.
    Akâsha protègera l’étudiant de toute réussite qui lui serait nocive, dans la vie en général, et encore plus particulièrement sur le sentier magique, à moins que ce dernier n’y soit apte , et on comprend pourquoi, surtout lorsque l’on se rappelle que le but ultime avoué des trois ouvrages, à peu de choses près, c’est quand même de devenir la manifestation consciente de Dieu.

    Après tout, qui pourrait vouloir d’un Dieu qui ne soit pas dans nature et sa manifestation, totalement, entièrement, intégralement voué au Bien. Et quel genre de Karma pourrait générer une mauvaise utilisation de pouvoirs d’une telle nature ou puissance?
    Parce que créer une faute trop douleureusement supportable pour être payée en usant mal du pouvoir ne prend parfois qu’un instant, parfois, réfléchir à la finalité permet de mieux percevoir le sens d’un commencement, aussi modeste soit il.

    Alors effectivement, dans l’épreuve, TENIR est le verbe maître, et puis Prier aussi, parce que parfois serrer les fesses et le dents ça ne suffit plus.

  6. Thot dit :

    Vous avez compris beaucoup de choses !
    Pour ma part, je ne vais pas ici en dire davantage : mon prochain livre, dont la production débute dans quelques jour et qui appuie sur le thème du travail intérieur au sein de notre sociétés et de ses exigences, vous donnera d’autres pistes de réflexions.
    Bien à vous, cher ami.
    Thot Théurge

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *