Récupération et mythification hébraïque

Que nul ne distingue dans ces lignes une quelconque forme d’excès ou une atteinte à l’expression voire l’existence d’une ethnie spécifique : dans le cas contraire il faudra le démontrer par des arguments (exonéré d’un simpliste ressenti sentimental), et cela risque d’être très difficile… En réalité, ces écrits soulignent simplement, factualité à l’appui, que le Judaïsme se fonde fondamentalement sur deux voies majeures mais que, pour l’instant, la moins humaniste l’emporte assez largement. À ce titre, particulièrement en fonction des déclarations du 1er ministre israélien citant un prophète biblique (ce qui est l’illustration la plus éclatante d’une idéologie théocratique), se pencher sur les sources historiques de cette religion semble assez pertinent puisque, comme cela fut spécifié en d’autres livres, son rôle dans le mouvement mondial est non seulement avéré mais aussi prépondérant, inévitable, et s’en ira même croissant. Hélas…

S’il est donc avéré que de tous temps chaque nouvelle religion assimila les anciennes dans les pays où elle s’implanta, la diaspora juive fit cependant davantage que d’absorber le substrat spirituel des peuples au sein desquels elle vécut ou avec qui elle entra en contact : de fait, le Judaïsme puise ses sources au sein des légendes et des croyances sumériennes, babyloniennes, assyriennes, perses, égyptiennes, elles-mêmes héritières de l’antique Sagesse Fondamentale via l’Inde et ses très nombreux Écrits Sacrés…

S’il ne fallait prendre que la figure de Moïse comme illustratif, les gens intelligents savent pertinemment bien que son histoire repose en partie sur celle de Sargon d’Akkad : roi Mésopotamien du 23e siècle avant Jésus-Christ… Selon le récit, qu’il soit mythifié ou non, lorsque Sargon est né, il a été abandonné par sa mère et placé dans un panier en roseau sur l’Euphrate.

« Ma mère était grande prêtresse. Mon père, je ne le connais pas. Les frères de mon père campent dans la montagne. Ma ville natale est Azupiranu, sur les bords de l’Euphrate. Ma mère, la grande prêtresse, me conçut et m’enfanta en secret. Elle me déposa dans une corbeille de roseaux, dont elle scella l’ouverture avec du bitume. Elle me lança sur le fleuve sans que je puisse m’échapper. Le fleuve me porta ; il m’emporta jusque chez Aqqi, le puiseur d’eau. Aqqi le puiseur d’eau me retira [du fleuve] en plongeant son seau. Aqqi le puiseur d’eau m’adopta comme son fils et m’éleva. Aqqi le puiseur d’eau m’enseigna son métier de jardinier. Alors que j’étais jardinier la déesse Ishtar se prit d’amour pour moi et ainsi j’ai exercé la royauté pendant cinquante-six ans. » (Texte inscrit sur une des 22.000 tablettes trouvées à Ninive par Austen Henry Layard. J’y reviens plus loin.)

On ne saurait non plus ignorer que l’Épopée de Gilgamesh[1] fait mention d’un endroit absolument paradisiaque, ressemblant à s’y méprendre au jardin d’Eden, et parle très ouvertement d’un cataclysme similaire au Déluge biblique…

La mythologie mésopotamienne évoque d’ailleurs également Atrahasis : un personnage qui aurait survécu au déluge en étant prévenu par songe de l’imminence de celui-ci, avec recommandation de construire un bateau pour s’en protéger…[2] On peut de surcroît signaler que l’épopée mésopotamienne d’Atrahasis mentionne d’autre part que la déesse Nintu[3] se sert d’argile pour la fabrication de l’humanité…

Notons également les concordances entre le Bhagavata Purana et certains écrits bibliques au sujet du Déluge :

« Toutes les créatures qui m’ont offensé seront détruites dans sept jours mais toi tu seras sauvé dans un vaisseau miraculeusement construit ; prends par conséquent… avec sept saints hommes, vos femmes respectives, et des couples de toutes espèces d’animaux, et entres sans crainte dans l’arche ; tu connaîtras alors Dieu face à face, et tu auras réponse à tontes tes questions. » (Bhagavata Purana)

« Et le Seigneur dit : J’exterminerai de la face de la terre l’homme que j’ai créé… Mais j’établirai mon alliance avec toi… tu entreras dans l’arche toi et les tiens… car encore sept jours et je ferai pleuvoir sur la terre. »  (Genèse IV-VII)

Faut-il en outre omettre de signaler qu’après la destruction du Royaume de Juda par les Babyloniens,[4] l’élite du peuple fut emmené captive à Babylone et y rencontrèrent des zoroastriens qui croyaient depuis longtemps en l’existence d’un seul dieu : Ahura Mazdâ ? Par extension, on peut préciser que le terme « mage » (du persan magis) désigne à l’origine un disciple de Zarathoustra : le prophète et fondateur du Zoroastrisme.[5] Un lien sans équivoque est dès lors déjà visible avec un aspect de la kabbale : la Magie-Théurgie. Il restera, comme ce sera fait plus loin, à le clarifier et à le cataloguer avec exactitude.

C’est sans nul doute sous les auspices des zoroastriens et des prêtres chaldéens qu’Esdras[6] s’employa (vers -428) à reformuler tout le dogme monothéiste, à plagier même les mythes et légendes de diverses cultures, à réécrire l’histoire du peuple hébreu en insistant sur les notions de pureté religieuse.[7]

On retrouve la même aspiration de pureté ethnique chez Néhémie, contemporain d’Esdras et artisan de la reconstruction des murailles de Jérusalem. Les livres d’Esdras et de Néhémie, dans l’AT, narrent les événements qui ont suivi l’édit de Cyrus mettant fin, en 538 avant Jésus-Christ, à la captivité des Juifs à Babylone : « Je leur fis des réprimandes, et je les maudis ; j’en frappai quelques-uns, je leur arrachai les cheveux, et je les fis jurer au nom de Dieu, en disant : Vous ne donnerez pas vos filles à leurs fils, et vous ne prendrez leurs filles ni pour vos fils ni pour vous. » (Néhémie 13 : 25)

Cette remise à niveau du Judaïsme par Ezra fut, dit-on, la résultante d’une Transmission Divine directe, mais à vrai dire (nous le vîmes) ce ne fut qu’une appropriation de textes, de légendes et de Savoir chaldéo-babylonien que le scribe et ses complices manipulèrent avec soin afin de les intégrer dans un récit national mythifié à souhait. Tout ceci en spécifiant que le Judaïsme[8] fut monothéiste dès le départ :[9] sans oublier que, selon lui, les Juifs ont constamment combattu les autres divinités rayonnant dans leur environnement… On ne saurait mieux faire pour lisser (frauduleusement) une religion !

De fait, pour plusieurs auteurs et de chercheurs,[10] Esdras est « celui qui créa véritablement la Torah ».[11] L’idéologie centrale du Judaïsme s’est construite durant l’épisode de l’exil à Babylone. Le refus apparent du polythéisme date également de cette période.[12] De même que la fin des…sacrifices d’enfants ![13] Car, en effet, ce ne fut pas là seulement une pratique réservée aux peuples « profanes et iniques » environnants. Excuse dont on se servit pour les exterminer allègrement.

Mais quel est d’ailleurs ce « dieu d’Israël » excessivement colérique et autoritaire qui se repaît de la guerre, des massacres, des oblations en son honneur et, surtout, du sang des hommes ? Un sacrifice de tous les premiers-nés mâles (animaux ET humains), fut institué par le dieu d’Israël au huitième jour après leur naissance :

« Le premier-né de tes fils, tu me le donneras. Tu feras de même pour ton gros et ton petit bétail : pendant sept jours il restera avec sa mère, le huitième jour tu me le donneras » (Exode 22,28-29)[14]

Quant à la raison d’une telle cruauté, il faut la chercher dans une conception pour le moins sadique de la part de cette divinité…

« Et je les souillai par leurs offrandes en leur faisant sacrifier tout premier-né, pour les frapper d’horreur, afin qu’ils sachent que je suis Yahvé… » (Ézéchiel 20:26)[15]

Maints rois ou chefs israélites attestent également de cette pratique particulièrement immonde.[16]  Ce n’est véritablement qu’au retour de l’exil babylonien que les sacrifices humains cessèrent (partiellement).[17]

En réalité, le ver était dans le fruit dès le départ car au plus tôt l’entité qui se présente comme étant le dieu d’Israël est étrange… J’ai déjà insisté sur l’impression authentiquement tribale des 10 Commandements, mais le point le plus intriguant est celui des sacrifices qui, de manière invariable, s’accolent à l’écoulement de sang : qu’il soit animal ou humain.

Bien singulière mentalité pour la Conscience des consciences, génératrice de vie et dont le Christ, qui La visibilise totalement, est absolument aux antipodes… Ne spécifiait Il pas : « Qui m’as vu a vu le Père ! » ?

Quelle est donc cette divinité demandant que le sang soit répondu sur le peuple ? (Exode 24:8) Qui se repaît des oblations « au fumet agréable » ? Qui souhaite que le sang soit versé sur l’autel ?

Richard Friedman, auteur du livre « Qui a écrit la bible ? », note que  « le premier temple au temps d’Ezechias n’est qu’un abattoir rituel ! »

De fait :

« Tu brûleras tout le bélier sur l’autel : c’est un holocauste offert à l’Eternel, un sacrifice à l’odeur apaisante, consumé par le feu pour l’Eternel.

 Enfin, tu prendras le second bélier, Aaron et ses fils poseront leurs mains sur sa tête. Tu l’égorgeras et tu prendras de son sang pour l’appliquer sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron et de ses fils, sur le pouce de leur main droite et sur le gros orteil de leur pied droit, puis tu aspergeras de sang les quatre faces de l’autel. Tu prendras du sang qui sera sur l’autel, et de l’huile d’onction, et tu en aspergeras Aaron et ses vêtements, ses fils et leurs vêtements. Ainsi, lui et ses fils ainsi que leurs vêtements seront consacrés. Du bélier, tu prendras la graisse, la queue, la graisse qui recouvre les entrailles, le lobe du foie, les deux rognons et la graisse qui les entoure, ainsi que le gigot droit car il s’agit d’un bélier d’investiture. Tu prendras aussi une miche de pain, un gâteau à l’huile et une galette prélevée dans la corbeille des pains sans levain déposée devant l’Eternel. Tu placeras toutes ces choses dans les mains d’Aaron et de ses fils et tu les leur feras offrir à l’Eternel avec un geste de présentation. Ensuite, tu les reprendras de leurs mains et les feras brûler sur l’autel au-dessus de l’holocauste, en sacrifice à l’odeur apaisante, consumé par le feu, pour l’Eternel » (Exode 29:18)

Sacrifice, en effet… Mais surtout, pour ceux qui savent, Rituel magique où un certain nombre d’organes font offices de vecteurs électromagnétiques : sans oublier les particularités et Polarités diverses des membres physiques recueillant le sang…

Tout ceci est assez ténébreux ! Est-ce réellement à cette Image que l’homme est censé ressembler ? Par extension, on prétend aussi que c’était pour tester la foi d’Abraham qu’il lui fut demandé d’égorger son propre fils… Tortueux à souhait.

La vérité, attestée par le mythe du peuple élu (ce qui engendre automatiquement une dualité réelle et un conflit avec tous les autres hommes ! La chose n’intéressant de facto, et positivement pour elles, qu’un seul type d’intelligences…), c’est qu’une emprise subtile et un détournement des Lois Universelles, telles que rappelées plus tard par le Christ, eurent lieu dès le départ de ce qui deviendra le Judaïsme ! Inutile d’épiloguer sur le profit à long terme que cette situation engendra pour des êtres métaphysiques informes dont le projet majeur consiste à survivre en volant, autant que faire se peut, de vivifiantes vibrations dont ils ne peuvent plus bénéficier directement : tout en faisant perdurer l’ignorance dans le coeur d’un maximum d’hommes et de femmes…

Car c’est bien de cela dont il s’agit, j’en fis mention en nombre d’ouvrages… Sang, sperme, cyprine sont les supports tangibles majeurs véhiculant l’Énergie Divine en l’homme ! De là une infestation maléfique notable et prégnante au fil des âges afin que se diffusent au maximum ces éléments dont la charge vibratoire, d’autant plus si elle est couplée à de très basses sensations, est un mets à nul autre pareil pour des entités décharnées, asséchées et littéralement anémiées. Incapables de recevoir le Souffle Divin dans leur structure vouée à la destruction lente, ces êtres informes ne peuvent subsister qu’en la volant, par triangulation et selon épisodes spécifiques, à des formes vivantes (et surtout pensantes)…

En ceci se trouve la raison et l’importance des guerres pour les autorités méphitiques et métaphysiques, la cause majeure de la luxure débridée, de la violence sous toutes ses formes, de la décadence, de la perversion, (physique, psychique, mentale), de l’inversion : toutes choses dont ces êtres défigurés (dans tous les sens du terme) se repaissent puisque l’inaccessibilité aux Vitalités Divines, consécutive à la perte de leur âme, ne leur fournit plus directement LA Ressource autorisant la perpétuation de la vie…

Au surplus des vibrations subtiles et particulières dont ils se délectent, il convient également de noter que notre sang recèle une dose plus ou moins grande de fer : lequel collecte le magnétisme, autrement dit il agrège les transmission et exaltations émotionnelles. Davantage ces dernières sont fortes, et plus importante est « la charge » vibratoire ! Chacun saisira qu’à ce titre, mais c’est un sujet que je n’aborderai pas ici en détail, les traumatismes, la brutalité, les excès sanguinolents (ritualisés ou non), bref un ensemble de facteurs primaires et barbares, sont particulièrement privilégiés par ces entités et suscités depuis bien longtemps, avec force persuasion, dans la personnalité erratique des hommes… Ce dont ne se privent pas d’aucuns parmi ces derniers.

Si l’on prend en compte tout ceci, on appréhendera avec une grande facilité pourquoi le faux dieu hébraïque milite avec une telle force pour que se répande l’horreur, l’abomination, les atrocités multiples et autres monstruosités à partir du peuple qu’il s’est choisi. Je pense que l’on saisira pareillement, et bien que j’y reviendrai plus loin, pourquoi le Christ dit que certains ont « le diable pour père… ».

Il faut du reste noter qu’à cause de l’assimilation des mythes entendus à Babylone, c’est également à cette époque que le dieu ethnique et national devient progressivement le créateur de toutes choses. Du moins, à nouveau, en apparence… Mais en réalité, le monothéisme juif est un mécanisme de cryptisme :[18] le dieu tribal d’Israël imite et se fait passer pour le véritable Dieu universel tel que discernable en nombre de cultures et nations mais, et nous le verrons plus loin, n’est qu’un simulacre, une représentation et, à l’échelon humain (pour les scribes), un plagiaire conçu dans une certaine optique politique et servant un dessein d’unification national.

À proprement parler, si cette confusion débute véritablement au retour de l’exil babylonien, elle trouve réellement son ancrage à l’essor du Christianisme : lequel révèle un Dieu-Père proche, aimant chacun et, en raison des racines propres à cette nouvelle religion, une assimilation entre le dieu de l’AT et Celui prêché dans l’Évangile est devenue patente. Toutefois, il suffit d’une simple analyse des écrits vétérotestamentaires pour s’apercevoir que les termes « Dieu d’Israël » l’emportent en quantité, et de manière particulièrement non négligeable, sur la conception d’un Dieu Universel ! Il est question, et uniquement question, d’un monothéisme totalement exclusif.

« Je suis Yahweh, TON Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. » (Deutéronome 5:6)[19]

Quant au caractère métaphysique,[20] dimension qui chemine en stricte parallèle de la précédente, les Initiés connaissent pertinemment bien la nature de ce « dieu d’Israël ». De facto, par analogie, on peut se demander s’il est réellement le Père Céleste auquel le Christ fait référence et allusion ! Au surplus, le terme judéo-chrétien ressemble davantage à un oxymore tant les deux croyances paraissent éloignées l’une de l’autre.[21]

Certes, on peut faire état[22] d’une historicité et d’une filiation « théologique », mais nullement d’un pivot civilisationnel occidental : lequel est davantage helléno-chrétien. C’est-à-dire de culture gréco-latine et de religion chrétienne. Le judéo-christianisme est un oxymore absolu ! Au niveau spirituel, il y a la Loi rigide et dirigée vers les intérêts exclusifs de quelques-uns et, à l’autre latitude, il y a l’Esprit orienté vers le bien de tous…

Le mythe du peuple élu et toutes ses extensions ultérieures, que ce soient à l’échelon des races, des églises ou croyances, du social, de l’intelligence, des mouvements divers à travers les âges (exotériques ou ésotériques), pour peu qu’on y réfléchisse, est loin d’être une preuve d’intelligence :[23] puisque cela sous-entend, très explicitement, que ceux qui n’en font pas partie sont de niveau inférieur,[24] voire des sous-hommes. En outre, cette réalité qui porte très haut une nature de division ne saurait davantage se relier à Dieu qui, selon tous les Sages et le Christ Lui-même, ne recherche que l’Unité malgré la diversité !

Tout ceci pour expliciter le fait que nombre d’épisodes relatée dans la Thorah sont des transcriptions plus ou moins complètes d’événements mythologiques dont la source ne se trouve nullement dans l’esprit des lettrés hébreux…[25]

La religion des Babyloniens, Chaldéens, Égyptiens et autres Assyriens, via les Sumériens, l’Inde, la Perse et le bassin méditerranéen, fut donc transportée et transposée parfois intégralement dans les Écritures des Juifs en captivité. D’ailleurs, lors d’une expédition en 1849, Austen Henry Layard, éminent archéologue, exhuma à Ninive vingt-deux mille tablettes de terre cuite en écriture cunéiforme, provenant de l’ancienne bibliothèque d’Assurbanipal. Parmi ce patrimoine se trouve une série de tablettes nommées « Les sept tablettes de la Création ».[26]

À l’évidence, comme cela fut expliqué auparavant, c’est à partir du récit de ces tablettes que le clergé lévite élabora, pour sa convenance et ses projets propres, nombre de récits mythifiés.

À propos de ce phénomène de récupération, quoi de plus limpide que cet épisode où Moïse, dont on nous prétend pourtant qu’il est le rédacteur de certains Écrits, relate sa propre mort… C’est assez amusant.

« Et l’Eternel l’enterra dans la vallée, au pays de Moab, vis-à-vis de Beth-Peor. Personne n’a connu son sépulcre jusqu’à ce jour… » (Deutéronome 34:6)[27]

Et il en est de même pour ce qu’on nomme aujourd’hui Kabbale hébraïque ![28] Il en résulte que ce n’est pas parce que les rabbins sont les dépositaires contemporains de fragments singulièrement épars du Savoir Originel, qu’ils en sont à l’origine… Très loin de là.

Toute religion révélée à généralement une face davantage ésotérique où s’engouffrent des fidèles : une porte qui leur semble mener plus au Centre, à l’Union avec la Divinité. Chemin qui allie donc acquis expérimental avec Foi révélée. On peut penser, exemples pris parmi bien d’autres, au Soufisme dans l’Islam, à la Kabbale (prétendument) juive, au taoïsme, au Vajrayâna tibétain dans le bouddhisme, au chamanisme, à la mystique chrétienne, au shintoïsme, etc.

Concernant la Kabbale, et bien que le « peuple élu » s’en déclare seul concepteur (fidèle en cela à son habitude confiscatoire), il convient cependant de souligner que ce n’est bien sûr absolument PAS le cas ! En hébreu, Kabbale signifie Tradition Reçue : mais au Tibet, ce pays ayant une ancienneté spirituelle bien antérieure aux juifs, cette Science se nomme Tantra. En outre, il y a aussi une Kabbale norroise et asiatique…

Chacun connaît ce qu’on nomme l’Arbre kabbalistique et établira aisément les liaisons avec Yggdrasil, l’Arbre-Mondes de la mythologie nordique : Yggdrasil étant une appellation qui signifie littéralement « destrier du Redoutable », le Redoutable (Ygg) désignant bien sûr le dieu Odin…

On le voit, cette Tradition ne débute ni ne s’arrête au seul peuple juif… D’autant plus qu’on pourrait également s’attarder sur l’Arbre du Monde des chamans, ou sur la légende Yi de la création du monde (Chine) ou un arbre Suoluo généra tous les êtres à partir de ses graines…

L’on peut aussi établir le lien entre Svayambhu (Le Brahman, la Réalité Première et Ultime, le Motif de toute vie et de l’univers, la Cause Inintelligible des Brahmanes) et Aïn Soph, l’Essence Transcendante Illimitée des kabbalistes. Par extension, pourquoi s’empêcher pareillement de faire mention de l’Arbre de Vie sur les tablettes Sumériennes ? Chacun peut effectuer ses propres recherches : ce « symbole » est universel, intemporel, et présent dans énormément de cultures à travers le monde

Prétendre donc que la Kabbale fut transmise oralement à Moïse sur le mont Sinaï, c’est faire preuve de bien peu d’exactitude historique, voire (un comble) de révisionnisme…

Et s’il est exact qu’il se passa quelque chose sur le Sinaï ce n’est pas, nous le verrons, ce que l’on croit généralement…

En fait, l’arbre de Vie est un schéma qui représente l’Univers, le macrocosme, aussi bien que l’être humain, considéré comme microcosme. Et son utilisation se perd dans la nuit des temps.

Ce n’est qu’en vertu du parcours spatial de ce Savoir (par ailleurs déjà dévoyé et perverti par des siècles d’ignorance et de captation par différents cultes, prêtres ou même Initiés) que les Hébreux eurent finalement accès (surtout à Babylone) à cet aspect de la Connaissance Primordiale : qu’ils s’empressèrent toutefois d’orienter à leurs seuls besoins, intérêts et nécessités. Dénaturant et voilant consciemment plus encore les choses afin d’une part d’acquérir un certain « pouvoir énergétique » et, d’autres part (plus loin au niveau temporel), pour que cet emploi de forces éparses, chaotiques, corrompues (pour qui ne possède pas les Clés permettant de les maîtriser) ruine l’ennemi prioritaire (Edom, la chrétienté) de l’intérieur…

Il est donc certes vrai que la Tradition Ésotérique Occidentale se réfère à ce qu’on appelle une Kabbale hébraïque, du moins en certaines applications (phonétiques par exemple), ceci n’enlève cependant rien, bien au contraire, à l’universalité des enseignements et des disponibilités dites kabbalistiques : lesquelles reposent sur une antériorité temporelle absolue, et dont l’Enseignement retrouva au cours du temps une incontestable pureté !

Toutefois, la désormais main mise israélite sur cette Connaissance, même si celle-ci est fortement déconstruite s’axe, hélas, sur des objectifs politico-religieux, voire messianiques. Il faut dès lors être très vigilant lorsqu’on aborde ce domaine : lequel peut aisément dériver de la métaphysique pure ou l’orienter au pourtour d’une opinion tenant pour majeure la seule mystique juive ainsi que, distinction parallèle, les prétentions théologico-raciales rabbiniques ou talmudistes.

C’est ce qu’oublient (et oublièrent), nous le verrons plus loin, nombre de Cénacles ésotéristes.[29] D’où la réaction de défiance perçue chez de nombreux croyants des religions révélées qui saisissent, ne fut ce qu’intuitivement, qu’un piège ou un leurre se dissimulent à l’intérieur de ces idées et formulations destinées à ceux qui ne font pas partie du peuple juif.

Une différence mérite en conséquence de se spécifier et d’être comprise au plus vite : deux courants majeurs apparurent temporellement au sein du Judaïsme.[30] L’un, pour spirituel qu’il puisse figurer, est exotérique (la Thorah)[31] autant qu’ésotérique (la Kabbale) ; l’autre est profondément matérialiste et insiste sur la place supposée du peuple juif dans l’histoire des hommes…[32]

Les deux sensibilités s’entremêlent certes, mais la position matérialiste, ethnique et nationaliste engrangea de significatifs résultats depuis l’émergence de l’État d’Israël, en 1948. C’en est au point dorénavant que nombre de rabbins et d’écoles rabbiniques, d’abord fortement réticents au foyer Juif en Palestine, sont dorénavant de farouches partisans et défenseurs du petit pays…

Certes, le problème ne fut jamais identifié au petit peuple, il est situé dans l’esprit des élites qui, pour des plans spécifiques et par souci de suprématie, s’accaparèrent des choses fondamentales. La question de Jérusalem le prouve amplement. Et puisque l’AT est utilisé par certains pour justifier leurs actions, voyons ce que leurs propres écrits relatent sur cette ville…

L’ancien nom de Jérusalem était Jébus et ses habitants étaient les Jébusiens, un peuple Cananéen. Durant la conquête de Canaan par les Israélites, Adoni-Tsédek était roi de Jérusalem. Les Israélites ne purent chasser les Jébusiens de la ville[33] et les tolérèrent à côté d’eux jusqu’aux jours de David…[34] C’est lorsque David devint roi d’Israël qu’il attaqua les Jébusiens à Jérusalem et conquit la ville : qui devint alors connue sous le nom de Cité de David…[35]

Au-delà de la confiscation et de l’appropriation de cultes et crédos antérieurs aux seules fins d’agréger tout un peuple sous la bannière d’un Dieu exclusif, vu le clair-obscur que recèlent les promesses divines de Yahvé,[36] on peut également s’interroger en profondeur sur la véritable origine de cette divinité irascible, impitoyable et sauvage… J’y reviendrai plus loin, en développant avec amplitude : la chose apportera, peut-être, différentes  circonstances atténuantes par rapport aux agissements funestes, sanglants et meurtriers du « peuple à la nuque raide» dont l’Humanisme est singulièrement invisible…

Chose particulièrement étonnante, le Judaïsme,[37] malgré le fait qu’il assimila nombre de concepts issus des peuples avec qui il entra en contact développe littéralement une théologie liée à la matérialité dans tous ses aspects : les notions concernant « l’après » sont significativement absentes des écrits religieux :[38]

« Le sort de l’homme et le sort de la bête sont un sort identique : comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre, et c’est un même souffle qu’ils ont tous les deux. La supériorité de l’homme sur la bête est nulle, car tout est vanité. Tout s’en va vers un même lieu : tout vient de la poussière, tout s’en retourne à la poussière. » (Ecclésiaste 3,19-20).

Mais tout ceci à nouveau, tire encore sa source de la Tradition sumérienne et du Kur : un des noms du monde des morts sumériens. Du moins en apparence… Car cette réalité n’est que l’expression d’une scission progressive entre ce qui était du domaine de l’exotérisme[39] et l’ésotérisme.[40] Les fameuses phrases du Christ en attestent :

« Malheur à vous qui êtes spécialistes de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance. Vous, vous n’êtes pas entrés, et ceux qui veulent entrer, vous essayez de les en empêcher ! »  (Luc 11:52).

 « Malheur à vous, spécialistes de la Loi et pharisiens hypocrites ! Parce que vous barrez aux autres l’accès au royaume des cieux. Non seulement vous n’y entrez pas vous-mêmes, mais vous empêchez d’entrer ceux qui voudraient le faire ! »  (Matthieu 23:13)

On s’aperçoit dès lors qu’une autre division finit par s’installer entre les élites juives et la nation dans son ensemble :[41] des thèses récupérées chez d’autres nations étant fournie à la masse sous le couvert du symbolisme et du religieux dogmatique.

Fidèles en cela aux multiples conceptions centrées sur l’âme ou, plus largement, sur l’Évolution spirituelle, les érudits Juifs[42] finirent donc par développer au fil du temps des enseignements conséquents puisant aux idées perçues (voire récupérées) dans les doctrines extérieures. Ainsi, lorsque la Genèse fait mention de l’homme, créé à partir de la terre, il est évident que le peuple[43] y verra tel ou tel attribut ou raison matérielle. D’autant que, là encore, ceci ne renvoie nullement à l’idée d’une « âme vivante » (comme on le croit d’ailleurs généralement), mais se réfère plus exactement à l’unique biologie et à la vie dense :

« L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie [ruah] et l’homme devint un être vivant [nephesh]. » (Genèse 2:7)

Ruah signifie « souffle », « respiration » : autrement dit il est singulièrement question de l’air qui entre et sort de nos poumons, une composante essentielle de la vie DANS LA MATIÈRE. Quant à nephesh il figure la profondeur de la vie (toujours matérielle) dans le corps humain, et est lié au sang : siège de cette dite vie… Cela c’est la représentation symbolique proposée par les élites aux « non connaissant », à la foule, à la plèbe… Mais en l’analysant ceci sous un angle ésotérique se dessine une autre réalité…

On perçoit par exemple une corrélation évidente entre cet homme qui est « « terre » et qui se meut grâce au Souffle de Dieu…

Tout étudiant de la Tradition Hermétique sait en effet que si les trois premiers Élements peuvent se considérer comme individuels, il n’en est pas de même de la Terre : ce dernier Élément représentant la somme de tous les autres. Être tiré de la terre signifie en conséquence bénéficier (voire utiliser) les Éléments : et ceci grâce à l’action de l’Esprit Divin,[44] ici manifesté par le vent, le souffle, la motion :[45] qui est bien sûr davantage qu’oxygène, mais appartient à l’échelon métaphysique…

Bref, au plus tôt et malgré certains passages scripturaires suggérant le contraire, le Judaïsme à l’attention de la masse, s’appuie sur et surtout POUR la vie dans la densité… Opulente, cela va de soi.[46] Du moins en considérant l’angle exotérique.

Pour les « savants » par contre, il n’en est rien : cet échelon[47] est dépassé mais exclusivement gardé pour eux seuls. Les propos du Christ cités plus haut en attestent.

On remarque donc que, comme ce fut le cas avec Moïse,[48] Esdras fait lui aussi partie d’une autre caste (sacerdotale). Toutefois, comment ne pas signaler, au-delà de l’angle sous lequel on analyse la chose, qu’on en revient toujours à certains concepts-clés : le pouvoir sur les masses, la maîtrise du narratif, l’élection (personnelle ou de groupe), la domination matérielle ET supposément « spirituelle » ?[49]

Concernant la densité et la duplicité de certains, comme il fut écrit ci-dessus, les Prophètes[50] surent très vite ce qu’il en était…

Sachant tout ceci, on s’étonnera moins de certaines lignes bibliques dont la direction, à l’évidence, est particulièrement explicite :

« Le Seigneur ouvrira pour toi son beau trésor, le ciel pour donner la pluie à ton pays au temps favorable et bénir ainsi toute œuvre de ta main. Tu prêteras à beaucoup de nations, et toi, tu n’emprunteras pas.  Le Seigneur te mettra à la tête, et non pas en queue ; tu ne feras que monter, tu ne descendras pas, si tu écoutes les commandements du Seigneur ton Dieu. » (Deutéronome 28, 12-13)

« Pourvu seulement que tu obéisses à l’Eternel, ton Dieu, en mettant soigneusement en pratique les commandements que je te prescris aujourd’hui. L’Eternel, ton Dieu, te bénira comme il te l’a dit. Tu prêteras à beaucoup de nations et tu ne feras pas d’emprunt, tu domineras sur beaucoup de nations et elles ne domineront pas sur toi. » (Deutéronome 15, 5-6)

Cet aspect, ce travail dans et pour la matérialité ne doit pas quitter notre esprit, car il explique pourquoi nombre de groupes et mouvements initiatiques, sensibilisé peu ou prou par la Kabbale, acceptent cette dimension en y ajoutant d’ailleurs d’autres notions mises en exergue par la foi hébraïque au fil de son histoire : l’élitisme dans toutes ses composantes, le rejet des autres, la prééminence,[51] la notion de peuple (ou membre) élu, le succès terrestre. La liaison avec les promesses maléfiques faites au Christ, intéressantes autant que limpides, doivent ici se rappeler à notre entendement… On se remémorera aussi ce qu’on peut lire dans l’Apocalypse (3:9) où il est fait mention de « la synagogue de Satan, de ceux qui se disent Juifs ( dans le sens spirituel du terme) et ne le sont pas… »

L’Oint est l’Exemple le plus lumineux de ce qu’aurait dû être le Judaïsme s’il eut pu sortir de sa gangue tribaliste, matérialiste et ethnocentriste ! Lorsque le voile du Temple se déchire, surgit en effet un nouveau paradigme : l’universalisme humaniste destiné à l’édification de toutes les âmes… Celui-ci, faisant de chaque être humain un Fils de Dieu en potentialité, met en avant des notions que les élites, soucieuses de protéger leur petit pouvoir sur les consciences, n’ont manifestement pas comprises (ou qu’elles ont très sciemment rejetées…) : à savoir la Charité, la Compassion, le Partage, la Solidarité, l’Altruisme, la réelle Fraternité.

À l’inverse, et tout un chacun peut se donner la peine de le voir,  les termes de « Royaume des Cieux » (ou équivalent) promis à tous les hommes sont absolument inexistants dans la Thorah : laquelle s’appuie principalement sur la densité et la victoire d’un seul peuple. D’ailleurs, une des raisons qui firent que Jésus ne fut pas reconnu comme Messie tient également au fait que les Juifs attendaient le Machiah qui leur donnerait, définitivement, le pouvoir absolu sur la terre ! Autrement dit, la domination mondiale (donc foncièrement matérielle) promise au travers de tout le Deutéronome. Dès lors, lorsque le Christ annonce que Son Royaume n’est pas de ce monde, nulle difficulté à comprendre que la chose ne cadrait vraiment pas avec l’espérance des classes sacerdotales juives : lesquelles attendent un Libérateur politique (masqué sous une domination spirituelle).

Et pour ceux qui douteraient de cette dernière affirmation qui plombe l’inconscient collectif de ce peuple, même les apôtres (pourtant au plus près du Christ) ont le mental immergé dans cette triste conception des choses ! Ne demandaient ils pas effectivement à l’Oint : « Seigneur, est-ce maintenant que tu rétabliras la royauté au profit d’Israël ? » (Actes des Apôtres 1.7)

Au long des âges, les diverses hérésies issues du Judaïsme amenèrent encore plus de noirceur puisque certains firent l’apologie de la doctrine dite de « la rédemption par le péché » : autrement dit, pour hâter l’émergence du Machiah il importe, pensèrent ils, que notre monde croule sous les abominations afin que nous soyons pris en pitié… Ces convictions furent surtout distillées par Sabbataï Tsevi au 17ème siècle (sabbatéens) et, très particulièrement, par Jakób Frank au 18ème siècle (celui-ci se présentant comme la réincarnation de Tsevi et créera ce qu’on nommera le Frankisme).

 Bref, tout un programme.

Ce point de vue a d’ailleurs beaucoup à voir avec certains aspects du gnosticisme et avec le dualisme sous sa forme la plus primaire (points hautement funestes que l’on peut d’ailleurs aisément retrouver au sein de quelques mouvements ésotériques généralement catalogués comme « Loge Noire »), mais tout autant avec la conception dite de « la brisure des Vases » (chevirat ha-kelim) laquelle, selon la kabbale lourianique (de Isaac Louria, 1534–1572) spécifie que les trois premières Sephiroth de l’Arbre de Vie, les trois premiers Contenant (la Couronne (Keter), la Sagesse (Hokhmah), l’Intelligence (Binah), purent supporter l’intensité vibratoire de la Lumière Divine irradiante et créatrice, alors que les Sephiroth inférieures ne le purent et éclatèrent : ne gardant qu’une infime partie de cette Lumière et altérant en conséquence les relations entre le bas et Le Haut… C’est à ce titre que notre sphère aurait besoin d’une « réparation du monde » (tikkoun olam) : tâche dévolue, on s’en serait douté, au peuple élu…

Il est à noter, et nombreux sauront établir les liaisons, que la chose correspond exactement avec le concept de Great Reset (Grande Réinitialisation) propre aux séides du Nouvel Ordre Mondial ! Projet biblique et mondialiste se ressemblent « étrangement ».

Sachant tout cela, chacun appréhendera également pourquoi ce retour vers le Judaïsme posé par la réforme protestante engendra ce qui devint finalement la source du fanatisme WASP et des délires néoconservateurs qui, depuis des dizaines d’années, met le feu au monde et, chose logique, est imperturbable quant au suivisme envers l’État d’Israël…

En s’adjoignant l’hyper puissance américaine (en passant par celle de la Grande Bretagne auparavant), un grand pas fut accompli par l’élite israélienne par rapport à ses plans de domination et de suprématie…

(Extrait de « Vous êtes des dieux !  Du Judaïsme dévoyé, comme de l’authentique, et de leur propagation mutuelle dans les sphères religieuses et ésotériques » Thot Théurge )
Disponible ici

 

[1] Rédigée en akkadien dans la Babylonie du XVIIIe au XVIIe siècle av. J.-C. Écrite en caractères cunéiformes sur des tablettes d’argile.

[2] Légende contée dans l’Épopée d’Atrahasis, dite aussi Poème du Super Sage ou Poème du Très Sage, au 17e siècle avant notre ère. Signalons que ce poème épique est lui-même la reproduction du Déluge sumérien (connu sous le nom de « Genèse d’Eridu ») transmis d’abord oralement depuis 2300 av. J.-C.

[3] « La Reine qui donne naissance »

[4] Sous le règne de Nabuchodonosor II, en -586.

[5] Similairement nommé Mazdéisme.

[6] Aussi appelé Ezra : prêtre et scribe Juif qui ramena plusieurs milliers d’exilés Judéens de Babylone à Jérusalem,

[7] Mais pareillement raciale, ce qu’on sait moins… Au retour d’exil, il obligeait par exemple les juifs mariés à des étrangères, à renvoyer leurs femmes et leurs enfants… « Esdras se leva et leur dit : « Vous avez commis un acte d’infidélité, vous avez installé chez vous des femmes étrangères, augmentant ainsi la culpabilité d’Israël. Confessez maintenant votre faute à l’Éternel, le Dieu de vos ancêtres, et faites ce qui lui plaît ! Séparez-vous des populations du pays et des femmes étrangères ! » (Livre d’Esdras, 10.9)

[8] Ou plus exactement le Yavisme.

[9] Ce qui est autant une erreur historique qu’un contre sens culturel propre à cette époque. Le polythéisme, ceci sera démontré (sans parler de la superstition), revenait à intervalle régulier. En réalité, le yahvisme est une monolâtrie.

[10] Sans oublier nombre de rabbins.

[11] Richard Friedman, éminent bibliste américain : dans son excellent livre « Qui a écrit la Bible ? »

[12] Voir note 9

[13] Ceci est toutefois à relativiser, comme je le démontrerai dans les pages suivantes !

[14] On ne parle pas ici de circoncision…

[15] Étrange attitude…

[16] Le roi Azaz dans 2 Rois 16:3 ; Hiel dans 1 Rois 16:34 ; le roi Manassé dans 2 Rois 21:6 ; Jephthé dans Juges 11:29-40

[17] Nombres 18:15-17 ; Lévitique 27:26

[18] Le mimétisme cryptique est la condition dans laquelle un organisme a tendance à se confondre avec son environnement : de manière à passer inaperçu.

[19] Yahvé ne proclame pas qu’il est le seul dieu existant, bien au-dessus de tous les autres, mais qu’il est celui d’Israël. Que les non Juifs, ultérieurement, l’assimilent au Dieu Suprême ne regarde qu’eux…

[20] J’y reviendrai longuement

[21] Même si, comme le proclame le Christ, Il est venu accomplir la Loi (dans l’Esprit et non la lettre), ce n’est nullement un effet de style littéraire s’il est précisé qu’à la mort de l’Oint le voile du Temple de Jérusalem se déchire… Mais pour quelle raison, si ce n’est un différentiel idéologique ? D’ailleurs, le Christ n’a jamais proclamé très  explicitement que Yahvé est Son Père.

[22] Surtout grâce aux Prophètes : détail ayant son importance !

[23] Ce qui ôte en conséquence logique sa paternité à la Divinité Éternelle… D’ailleurs, le Christ ne disait-Il pas aux Pharisiens qu’ils appliquaient des Commandements d’hommes ?

[24] Toujours cette optique de domination. Les différents Talmud sont d’ailleurs on ne peut plus explicites à ce sujet…

[25] On doit au demeurant constater que le Zoroastrisme est issu en grande partie de Bactriane : une province essentiellement indienne de la Perse antique.

[26] On peut les voir dans la collection assyrienne du British Museum.

[27] En réalité, comme cela sera précisé, ce sont en effet les lévites qui, au retour de l’exil, entreprirent une nouvelle rédaction du Deutéronome.

[28] Pourquoi ne pas spécifier par exemple qu’Ahura Mazda, le dieu des zoroastriens, est non seulement Force créatrice et motrice du monde, mais parallèlement des Quatre Éléments : le Feu, l’Air, l’Eau, la Terre : objets dont il est fortement question dans la kabbale…

[29] Dont un grand nombre sont pervertis par une interprétation brute et fausse de la Gnose, autant que par les notions noachiques introduites au fil des âges dans plusieurs Écoles.

[30] Avec des subdivisions ultérieures.

[31] Avec une bifurcation ensuite vers le Judaïsme sain, issu des Prophètes.

[32] Une position prééminente, dominante, foncièrement privilégiée : laquelle autorise jusqu’au mensonge et la barbarie afin de la maintenir ou l’accentuer… L’exemple de Gaza (actuellement, mais en fait depuis plusieurs décennies) est là qui en atteste.

[33] Ils ont donc essayé dès leur arrivée…

[34] Voir Josué 10:3, 15:63 ; Juges 1:21

[35] 2 Samuel 5:6

[36] Elles ne sont pas « totalement » ténébreuses, car certains prophètes ne sombrent pas dans les délires de l’élite « savante », mais on aurait grande peine à ne pas y déceler un caractère de rejet d’autrui (les autres ethnies) particulièrement affirmé : cela ressemble furieusement à une projection de funestes sensibilités humaines…

[37] Et surtout jusqu’à l’émergence du Talmud, lequel est une réaction pour le moins violente à l’essor du Christianisme.

[38] Après le décès, n’existe rien d’autre qu’une forme de sommeil dans un lieu étrange nommé Shéol, « le séjour des morts », « la tombe commune de l’humanité » (qui deviendra la Géhenne plus tard : à nouveau au retour de Babylone et en ayant assimilé certains principes reliés à l’enfer et au paradis des croyances perses).

[39] Destiné au peuple dans son ensemble : sous l’angle symbolique.

[40] Dédié aux « savants », aux scribes, aux lettrés.

[41] Une stricte démarcation sur laquelle insistèrent, je me répète, nombre de prophètes hébreux.

[42] Au premier lieu Esdras, les lettrés ensuite, les rabbins finalement.

[43] Supposément inculte.

[44] Lequel les met en mouvement.

[45] Chacun fera le lien avec l’épisode de la Pentecôte.

[46] « J’ébranlerai toutes les nations, alors afflueront les trésors des toutes les nations et j’emplirai de gloire ce Temple, dit Yahvé. À moi l’argent ! À moi l’or! Oracle de Yahvé Sabaot ! » (Aggée 2,7-8))

[47] Qui est métaphysique lorsqu’il est pris sous un angle précis.

[48] Au départ membre influent d’une caste élitiste et privilégiée.

[49] Ceci d’ailleurs en faisant fi de la moindre exactitude anthropologique : dans la Genèse, en effet, c’est bel et bien la femme qui sort du sein de l’homme… Ne dirait-on pas une inversion ? Est-ce réellement un hasard ?

[50] En réalité un Aspect de la véritable Divinité s’exprimant à travers eux.

[51] Laquelle engendre la « légitime » domination…

 

 

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10 réponses à Récupération et mythification hébraïque

  1. Mick dit :

    Merci pour cet article. J’ai toujours perçu intuitivement que quelque chose ne cadrait pas dans cette histoire biblique et judaïque : tout ceci confirme la chose.

  2. Questionnant dit :

    Que de morts à cause d’une manipulation ! Merci pour cet éclairage. Je vous souhaite le meilleur.

  3. Dissident dit :

    Limpide ces lignes. Le plus troublant c’est la faculté d’inversion accusatoire qui perdure encore jusqu’à nos jours. Mais « à quoi sert-il de gagner le monde si c’est au détriment de son âme », disait le Christ ?

  4. Rose dit :

    Le vrai courage est de dire la vérité ! Merci pour tout votre travail qui trouve toujours des points d’appuis dans le réel. Malheureusement, je crains qu’ils ne soient pas nombreux à comprendre… Même si certains se réveillent.

    • Thot Théurge dit :

      Peut-être que la compréhension ne sera pas totale, faut il pour autant cesser de témoigner ? 😉 Merci pour votre commentaire.

  5. Lumière d'Orient dit :

    Ceci devrait faire réfléchir… Sourcé et factuel. Merci.

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