Les techniques préconisées et offertes par Franz Bardon ont ceci de particulier qu’elles placent l’étudiant, dès le départ, en contact avec les énergies de sa structure inférieure : énergies qu’il importe de transformer et de maîtriser. Toutefois, l’Initié dispensateur étant doté d’un caractère fortement lié à l’opératif laisse tout un chacun libre de tester ce qu’il donna : sachant au plus haut point que l’expérience du cheminant trouvera toute sa quintessence dans l’initiative personnelle…
Reste, et qui fréquente ce domaine peut aisément en attester, que ceci doit néanmoins se réaliser en tenant compte des mises en garde fréquentes qu’octroie Bardon quant à la précipitation ! Et là le bât blesse…
S’il est exact que la théorie n’est pas réellement placé à l’avant plan dans l’Enseignement de l’Adepte, il faut cependant insister sur le fait que la méthode, elle, est loin d’être insignifiante… Elle milite pour une PROGRESSIVE attestation individuelle et, surtout, insiste sur l’importance d’une non focalisation sur la vitesse mais, au contraire, sur la profondeur et la densité de nos perceptions !
Le mouvement individuel doit en conséquence aller de pair avec une disposition intérieure fondée sur une Evolution patente, elle-même liée au Bien général : ce qui déterminera ENSUITE, avec acuité, une saine et juste conscience de nos élans, de leur pourquoi, et de leur véritable épaisseur.
N’oublions pas, en outre, que l’Harmonie élémentale sur laquelle s’appuient ces instructions opératives ne laisse pas un seul véhicule à l’abandon et, bien plus, souligne l’importance d’un travail sur chacun d’eux ! Non pas seulement le corps physique, astral ou (bas) mental : mais l’ensemble de ceux-ci… Dans le cas contraire on risque, au mieux, de générer des difficultés diverses dans l’avancement (dont nul n’a besoin) et, au pire, une réelle disharmonie qu’il sera bien plus difficile de combler ultérieurement.
Sachant tout cela, on s’étonne de voir nombre de personnes insister sur tel ou tel point de l’entraînement bardonien (probablement ceux qui les intéressent le plus) sans ce soucier outre mesure de tous les autres… Manière sans nulle autre pareille de se leurrer (ou être leurré par d’autres êtres, à terme)…
Ce genre de disposition interne n’est en rien positive ! S’il est vrai qu’il faille s’entraîner, encore convient-il de le faire avec justesse et méthodologie : cette dernière étant, je pense, fournie avec toute la matière que nous concéda Franz Bardon. Et cette dite matière ne jouxte que la cohésion effective des Éléments : ce qui est littéralement impossible tant que subsistent des incohérences structurelles. En outre, notre marche vers le Haut (qui nous pousse en réalité au plus profond de nous) ne doit se comparer à AUCUNE AUTRE ! Il n’est pas question de compétition entre les hommes, mais de combat personnel pour atténuer ce qui nuit et, inversement, augmenter ce qui conduit à la Vie…
Aussi, cette lutte se mène principalement en « solitaire », dans le clair-obscur de notre être qu’il convient d’épurer ! Dans le silence et « l’abandon ». Loin des joutes involutives consistant à prétendre, laisser entendre, ou supposément démontrer notre « niveau » occulte… Degré d’Évolution qui, pourtant, ne regarde que chacun, personnellement, ainsi que Celui que nous disons servir !
L’important n’est donc pas de s’estimer meilleur qu’autrui dans tel ou tel domaine du Sentier spirituel, l’important est d’être meilleur : pour l’Humanité ! De fait, et chacun peut le discerner, nul Initié digne de ce nom ne détaillera jamais son « palier » évolutif. Ses paroles, écrits, attitudes, sa compréhensions des Lois Divines suffisant d’ailleurs pour que quelque esprits intelligents puissent discerner ce qu’il en est…
Nul besoin de se mettre en avant. La raison principale, au-delà de l’humilité, étant d’ailleurs qu’il faille éviter que des consciences imparfaites, générant des vibrations improductives et malsaines issues de la jalousie ou de l’envie, se coalisent et se focalisent sur la « victime » : ajoutant une certaine forme d’énergie dans une lutte intérieure qui n’est parfois pas simple à gérer… Il s’agit donc, en définitive, d’une mesure de protection pour les DEUX parties ! C’est bien pourquoi, dès la genèse du cheminement opératif préconisé par Franz Bardon, certaines essentialités apparaissent…
Croit-on en effet que ce soit par hasard que le premier exercice dans l’ouvrage parfaitement nommé « Le Chemin de la véritable Initiation magique » soit lié au mental et au contrôle des pensées ? Imagine-t-on un simple concours de circonstance si, ensuite, arrive la méthode qui s’axe sur les défauts et laideurs du psychisme ? Bardon atteste par là que ces bases doivent être assurément intégrées et concrètes avant de pouvoir espérer quelque effets intérieurs vivifiants et positifs : surtout sur le long terme !
Il faut d’ailleurs ici signaler certains points ! Les corps inférieurs (éthérico-physique, psychique et bas mental) sont le réceptacle des données relatives à notre karma (il y a, en effet, un karma lié au corps éthérique, un autre au corps astral, et encore un destiné au corps mental). Cela signifie que les causes de nos errements antérieurs y sont immergés et, de ce fait, toute entreprise brutale, violente, insidieuse, méconnaissante, impatiente (énergétique et/ou artificielle), en dehors d’une stricte discipline et ascèse, libère EGALEMENT les sombres énergies contenues dans ces corps ! Le résultat peut en être catastrophique puisque ce type d’atteinte permet à des forces erratiques (et entités liées à celles-ci) d’avoir une porte d’accès sur les véhicules altérés (l’un ou l’autre des trois corps), tout autant que cela autorise des attaques en tout genre…
Etant donné que les procédés bardoniens se focalisent (à juste titre) sur les champs d’expérimentation que sont ces véhicules, chacun peut aisément comprendre que ne pas suivre, à la lettre, les conseils et avertissements de celui qui nous devance, est aussi futile que dangereux !
C’est bien pourquoi, au grand dam de certaines personnes, il n’est jamais inadéquat de rappeler certaines idées ou lignes théoriques à propos de ce domaine d’Émancipation ! La réflexion que cela peut engendrer dans la conscience des étudiants n’en sera que constructive. D’ailleurs, la Connaissance véritable est certes pratique mais également théorique : c’est un tout et c’est très bien. Le Savoir, pour celui qui comprend, accompagne en amont et jusqu’en aval : permettant de rectifier ce qu’il se doit à mesure qu’on en use.
C’est bien pourquoi, à titre personnel, j’ai toujours milité pour que l’Enseignement de Bardon, hautement structurel, soit accouplé à la Magie cérémonielle : gage supplémentaire (si des étapes sont « oubliées », niées voire méprisées) d’une toujours possible et graduelle harmonie élémentale… Cette dernière étant absolument indispensable pour qui souhaite aller au plus Haut, c’est-à-dire, en réalité, au Centre de son Etre authentique.
Lorsqu’on utilise des forces de ce type, il n’est pas inintelligent d’assimiler que chaque étape de la Transformation espérée doit être totalement consciente, domptée, contrôlée afin d’être en mesure de l’utiliser à chaque moment que l’on décide ! Mais pour ce faire il n’est pas sage de sauter des étapes (ou demander à d’autres de le faire) ni, surtout, de ne pas réaliser un profond et honnête travail d’introspection (ce qui sera de toute manière nécessaire lorsqu’il faudra méditer sur les Nombres-Concepts) afin de déterminer avec certitude ce qui nous meut réellement…
Car, il faut ici l’évoquer, ce qui donne force prodigieuse à l’avancement spirituel c’est le souhait (et celui-ci est captable sur les Plans subtils par tous ceux qui oeuvrent pour la montée vers l’Esprit) qu’à l’homme de participer à une Opération qui ne concerne pas que son unique personne : mais l’Humanité entière ! Au plus l’ennoblissement se réalise avec pour objectif le Bien général, et au plus les progrès individuels seront patents !
A ce titre, la Providence accorde à chaque être de quoi accomplir des tâches déterminées : même s’il ne paraît pas ! Chacun est là où il peut porter, s’il y consent, le maximum de fruits… Mais pour appréhender cette réalité, il faut être capable de voir à travers le voile que l’ego rudimentaire tisse sans fin autour de la réflexion individuelle ! Il faut sans arrêt décoder notre démarche, et voir si elle s’inscrit dans les projets et la loi de la forme (qui est de prendre, rapidement, avec exaltation, frénésie), ou celle de la Centralité : celle-ci étant Don gratuit et désintéressé vers tous et sans orgueil (à l’instar de l’Adepte sur lequel s’attache cet article).
C’est bien pourquoi, il importe de le saisir, la Perfection ne réside pas dans l’Image (qui est inférieure, brute plus exactement) mais dans la Ressemblance (la Pierre taillée : unie et vivant de l’Esprit) ! La trinité inférieure doit en conséquence unir sa liberté et l’ensemble de sa structure à la Trinité supérieure (Atma-Buddhi-Manas) afin d’être sur TOUS les Plans… C’est à cela, même si Bardon l’exprime en d’autres termes (« devenir Dieu dans tous Ses Aspects et Qualités« ), que servent les exercices dont il est ici question ! Mais comment donc serait-ce possible si les bases sont déstructurées ou manipulées en fonction de certaines envies tributaires d’une altération structurelle négative ?
On peut en conséquence se réjouir de passer certains étapes au niveau du travail bardonien : cependant, se réjouit-on pour soi uniquement ou parce que l’Amélioration personnelle rejaillira, APRES UN TRAVAIL DE PARTAGE, sur le Monde ? Car, en effet, l’utilité et la nécessité de l’Enseignement n’est pas destiné à notre seule personne : elle doivent rayonner vers l’extérieur ! On ne place pas la lampe sous le boisseau, disait le Christ… Et pour ce faire, il convient de se remémorer quel chemin suit la Magie et à quoi elle sert très exactement…
Comme je l’écrivais ailleurs, si la saine et sainte démarche part de la Catharsis, suit la voie de la Compréhension des Ordonnances Divines et, à ce titre, aboutit à une profonde modification intérieure harmonisant notre constitution avec l’Individualité réelle (l’Esprit nous habitant), alors il est manifeste que rien ne saurait surplomber cet Achèvement… Dès lors, tout exercice pratique qui n’est pas relié personnellement et intérieurement à cette évidence, et bien qu’il puisse avoir un sens supposé pour une esprit imparfait, cède devant le But et l’Objectif de la Science sacrée : qui n’est autre que l’Harmonisation consciente et opérante de nos Éléments avec les Règles, les Idéaux et les Principes universels… Ceci pour la Croissance spirituelle de toute cette Sphère.
Mais pour cela il faut non seulement le VOULOIR, il faut SAVOIR, OSER et SE TAIRE! Se taire sur notre propre Evolution et sur ce que nous décidons de faire pour le Globe et ses habitants. Le silence sur notre parcours est une force qui se décuple et s’intensifie à mesure de notre sincère engagement ! La discrétion sur nos agissements ouvre des Portes en grand nombre et nous associe (en nature et en actes) à la grande Entité (notre Logos) qui nous enseigne que grandit véritablement celui qui offre pour les autres plus qu’il ne demande pour lui-même…
Peut-être saisira-t-on alors, très exactement, pourquoi Franz Bardon (ainsi que d’autres) expliquait pourquoi c’est en Tiphéret (c’est-à-dire au niveau du Coeur) que se réalise le contact avec Dieu. Celui-ci S’avançant…
Harmonie pour tous
Thot Theurge
http://www.theurgie.com
Bonjour, à la lecture de ces lignes il me vient quelques questionnements sur ma situation personnelle et les oeuvres de F.Bardon.
Je comprends à ma mesure la nécessaire maîtrise des exercices de chaque étapes, et ô combien elle l’est, pourtant dans certaines situations le saute mouton apparait comme seule solution.
F.Bardon n’aborde pas le sujet de la protection contre les forces contraires ou néfastes avant l’usage de la force vitale à l’étape trois. Degré ou pour la première fois l’étudiant est confronté à la tentation, car exposé à la possibilité d’user de son pouvoir sur le monde qui l’entoure, y étant devenu alors structurellement apte par le développement de ses trois corps, et maître pour la première d’une force qui lui permet un réel impact sur son monde extérieur par l’usage de la force vitale.
Ce qui n’est possible que parce que l’élève à maîtrisé les exercices de l’étape 1, qui elles lui permettent le développement d’un réel pouvoir sur son monde intérieur, et est obligé au degré 2 de confronter son pouvoir aux forces contraires qui gisent en lui même, particulièrement lorsqu’il est amené à manifester une certaine domination sur lui même par l’usage de la certitude magique, ce qui est en soi une épreuve déjà très dure.
Pourtant c’est à la fin du deuxième degré qu’il indique que les questions relatives à la maîtrise des pensés néfastes serait abordé plus tard, mais de mémoire, rien dans la suite du cvim n’est vraiment évoqué à ce sujet, ou en tout cas je n’ai pas réussi à le voir.
Parrallèlement, dans Magie Evocatoire, F.Bardon offre une plétore de renseignements sur des régents pouvant venir en aide, particulièrement à l’élève débutant, comme si il s’attendait à ce que l’élève utilise ces informations.
Il insiste sur combien est nécessaire un certain développement, mais à aucun moment il n’évoque la possibilité de communiquer avec les régents, alors que pourtant, bon nombre d’entre eux sont des inspirateurs dévoués, sincères et généreux, pour peu que l’on soit soi même également sincère et dévoué.
De la même manière, dans La Clé de la Kaballe, il insiste encore plus fortement sur le fait que l’élève devrait avoir maîtrisé les exercices du cvim jusque au moins l’étape huit, mais il informe comment commencer le développement magique par son troisième ouvrage serait une voie lente, mais possible.
Beaucoup de formules à double lettres paraissent presque être écrites pour l’élève novice.
Et ce que je ne comprends pas, est le fait que Rawn Clark indique au sujet de l’usage des lettres que sans le développement adéquat, les lettres resteront inertes a leur tentives d’utilisation, et pourtant une articulation tripolaire les active tout de même suffisament pour emplir les corps voire à saturation si leur utilisation dépasse une ou quelques dizaines de secondes.
Alors est ce que F.Bardon, avec la profondeur insondable qu’est la sienne, avait prévu lors de la conception du cvim que l’élève pourrait user des forces qu’il met à dispositions dans ses deux autres ouvrages, en ayant connaissance à quel point le cvim est incroyablement exigent en dévouement et en efforts et ce dès le premier degré?
Dans mon cas, je suis dans une situation qui me pose quelques désagréments, après avoir vécu des évènements particuliers lors d’une série d’attaques intenses et discontinues (notament les conséquences des actes d’une exorciste amatrice imbue et aveuglé de son orgueil), j’ai perdu la forte aura protectrice que mon expérience de vie m’avait amené à manifester, et depuis je vis le contraire, différent d’une éponge, quelque chose sur moi m’a transformé en aimant à influences négatives.
Le point positif est que cette situation m’a forcé à apprendre beaucoup de choses différentes et hautement instructives, et en transformer plus encore en moi même, d’une manière infiniment plus profonde que si je n’avais pas été forcé à le faire par les situations de ma vie, et en cela je suis reconaissant envers Divine Providence.
Mais jusqu’à ce jour, je n’ais pas encore trouvé comment changer cette situation de ma vie. Au point ou je me demande si na compréhension de ma situation n’est pas tout simplement erroné.
Peut être ,est ce un problème de structure élémentale? J’ai remarqué que en lisant un écrit par exemple, lorsque mon corps mental entre en contact avec les idées, je me relie très profondément avec ces dernières, ensuite mon corps astral me fait ressentir avec force et intensité ces dernières parce qu’il vibre sur la nature de ce sur quoi mon corps mental est immergé, et cela impacte directement ma force vitale et mon corps étherique.
Mais le problème est que ça n’est pas que lorsque je me concentre, si par exemple je suis dans un lieu fortement chargé par les gens qui y vivent, j’absorberais également sur moi les influences qui m’entourent, indifférement de ce sur quoi je me concentre.
Cet état de chose serait probablement merveilleux si je vivais dans un monde qui soit parfaite harmonie, mais ce n’est pas le cas.
Alors ais-je une solution à court terme que je puisse utiliser pour changer ma condition? Ou suis-je en quelque sorte condamné par et grâce à cela à devoir subir autant que percevoir toutes les influences qui me seront néfastes, et par elles être obligé d’être conscient de toutes les influences auxquelles je serais sensisble parce qu’elles résonneront avec les différents aspects de ma propre nature encore impurs?
Romasara est très bon pour apprendre à devenir un soleil de force vitale miniature, mais ça n’est pas toujours suffisant, et si manifester le Royaume en moi même est une mes priorités, c’est un processus graduel, et dans l’attente je confesse que c’est pas franchement génialissime, bien que hautement préférable à ma précédente condition d’être inconscient de moi même, sentir grave la merde parfois quasi à en vormir, c’est pas exactement génial. Enfin du moins, c’est pas trop comme ça que j’imaginais le chemin magique.
Un conseil? Un super bon conseil? svp dites oui ;p
Heu, juste pour préciser, j’investi déjà beaucoup de temps et de ressources pour ancrer en moi la qualité de paix, ne pas être juge d’autrui, de ses actes ou de ses opinions, afin qu’il puisse jouir de sa liberté, d’être et d’expérimenter, etc, et laisser intact son aimant quadripolaire de mes influences.
Bon évidément, comme tout le monde je fais des erreurs, je manque parfois de domination sur moi même ou de vigilance, mais globalement je travaille cet aspect des choses, ainsi que sur le contrôle de mes pensés et émotions afin de ne pas accepter en moi n’importe quelle pensé ou influence, à la mesure de ce dont je suis capable.
Un conseil… Je pense que tout d’abord il vous faudra faire preuve de courage et de patience ! Il faut surtout revenir aux fondamentaux, recommencer « dès le début », prendre le temps de bien comprendre ce que vous pratiquez (au niveau des exercices de franz Bardon et à celui des Rituels cérémoniels) : ce qui, progressivement, éliminera les multiples germes, miasmes et autres larves que vous semblez transporter…
Pas (ou plus) de saute-mouton (comme vous l’écrivez) : ce n’est AUCUNEMENT la solution (même s’il peut paraître) ! En outre, s’il est exact que les techniques liées à la force vitale engendrent presque automatiquement une sorte de sous-dualisme, la chose doit se comprendre de différentes manières. Tout d’abord (et j’aborde ce fait dans mon ouvrage à venir) cela oblige l’étudiant à un attention de « tous les instants », la situation autorise également la Providence à tester notre abnégation et, enfin, ceci démontre au plus haut point que ce qui importe réellement est L’INTENTION personnelle ! L’introspection est donc fondamentale pour qui pénètre ce niveau spécifique (et en réalité ce doit être le cas à tous les échelons). Notez, par ailleurs, qu’il n’y a aucun paradoxe ici car cette dite introspection fut, normalement, déjà accomplie auparavant (exercice des laideurs et beautés du psychisme)… Par ailleurs, vous remarquerez que, contrairement à ce que vous spécifiez, la force vitale peut certes être utilisées vers l’extérieur, mais pensez-vous réellement qu’elle n’a pas plutôt vocation à embellir et purifier en vous ce qui se doit ? Ce qui, ALORS, modifiera événements, circonstances, environnement ou épisodes du dehors…
Le gros problème de certains praticiens c’est qu’ils oublient souvent que toutes les forces s’activent tout d’abord intérieurement : ce n’est qu’ensuite qu’une utilisation peut s’exercer vers l’extérieur ! Le fait de travailler sur les 3 corps inférieurs (comme le préconise FB), lesquels contiennent tout notre karma à épurer et, en conséquences des forces (liés à certains êtres) assez destructrices, oblige tout d’abord (ET SURTOUT) à une épuration certaine ! Ce n’est donc pas pour rien que le mental (par le contrôle et l’utilisation des pensées) est sollicité dès le départ par une gamme de techniques qui peuvent paraître secondaires pour d’aucuns mais qui, au contraire, sont essentielles ! Savoir ce que l’on désire et imaginer avec force persuasion que ce souhait est déjà accompli est primordial. Mais attention : ceci fonctionne autant pour notre Évolution que pour notre stagnation. En conséquence, il est clair que si on ne se donne pas les moyens de dépasser les sens primaires (agrippés à l’ego et à l’avidité), on aura grande peine à cheminer justement et à s’améliorer correctement. Encore une fois, tout est dans l’intention !
On le voit donc, dès le départ, il convient de « purifier » jusqu’à ses propres pensées car ce sont elles qui, ensuite, nous placent sur le juste Sentier OU sur une bifurcation… La chose n’est pas forcément grave en soi, mais obligera cependant à une débauche d’énergie pour se « recentrer ». Bref, il est important de ne pas vouloir trop, ne pas vouloir trop vite et, surtout, vouloir ce que souhaite non l’ego inférieur mais la Providence : à savoir une épuration des véhicules inférieurs pour une Progression personnelle ET globale… Les personnes qui avancent réellement sont celles qui cherchent non LEUR satisfaction mais celle de tous les hommes… Au départ il « suffit » de le vouloir ! Le reste suivra : sainement et très concrètement.
Ne vous formalisez donc pas sur le fait que FB ne semble parfois pas avoir une trame logique dans son ouvrage, en réalité, si vous le voyez bien, la maîtrise des pensées néfastes a bien été abordée au Niveau 1…
En ce qui concerne la Magie évocatoire, je crains que vous n’ayez pas bien compris : les Règles de contact sont bel et bien énoncées, mais vous les trouverez dans le CDLVIM (spécifiquement dans les derniers Degrés mais, en réalité, au sein de TOUS les Degrés) ! Je reprécise, en outre, qu’une certaine harmonie élémentale se doit d’être effective afin que ce type de contact s’avère non seulement utile mais hors de dangers potentiels ! J’explique la chose au sein de mon livre « La Théurgie-De l’involution spirituelle à l’Édification planétaire » (Chapitre « De la nature des Esprits »). Toutefois, ici aussi (et en fait tout au long du Cheminement) la question qu’il faut se poser est celle-ci : quelle est mon mobile profond ? je vous invite par ailleurs à bien vous souvenir de ceci : seule une patente, concrète et profonde Évolution de la Conscience peut non seulement vous immerger au sein du Flux universel (et des Lois qu’il contient), mais empêche également que vous soyez soumis à toutes les influences négatives : votre Progression, si elle est réelle, vous « immunise » (intérieurement et progressivement) contre ce qui n’est pas Vérité! Comprenant les aspects de votre existence actuelle, je vous invite donc à vous (re)mettre dans de bonnes dispositions (psychiques et mentales) afin de retirer toute la quintessence des exercices bardoniens et, si vous les accomplissez, des Rituels cérémoniels ! Sans sauter les étapes et sans vouloir ressentir au-delà de la limite permise par telle ou telle technique (point important) !
Enfin, pour répondre sincèrement à votre question : non, cela ne se fera pas « à court terme » ! Mais, en fonction de votre implication et de votre désir, cela sera néanmoins…
« Change et le monde changera », dit l’adage… Cette phrase recèle une loi importante : son sens POSITIF ET ÉLÉVATEUR est d’ailleurs repris par Franz Bardon :
» Les actes altruistes agissent sur le principe akashique et sont récompensées par l’éveil de diverses facultés occultes ainsi que par la délivrance de charges karmiques… »
Voilà LE conseil…
Harmonie
Thot Théurge
Heu.. merci pour votre conseil qui résume de manière exhaustive, TOUS les points importants sur lequels je m’attarde actuellement et qui occupent avec justesse mon attention, notamment sur l’introspection et les exercices de bases qui occupent l’essentiel de mes forces journalières disponibles.
Du reste vos propos sont tout à fait appropié, à la situation, en fait, c’est justement dommage je sois déjà d’accord avec vous sur les différents points que évoquez, particulièrement sur le rôle et l’usage de la force vitale, ou du contact avec les esprits cités par F.Bardon dans Magie évocatoire, particulièrement l’intention.
Mais vous savez, l’abnégation est parfois une chose difficile.
Ressentir dans son propre corps les effets de la maladie d’autruï, par exemple la douleur, le émotions et pensés ainsi que les nausées de votre voisin de palier cancéreux n’est pas quelque chose de très amusant, surtout lorsque vous savez que vous n’avez pas a interférer avec son sort personnel, et ce même quand sa présence perturbe votre quotidien d’une manière horrible.
Vous parlez d’acte altruiste, mais que dire lorsque l’acte altruiste est justement de ne PAS agir envers autrui pour lui venir en aide, parce que le faire n’en serait pas un, mais que vous ne pouvez pas non plus quitter cette situation?
Cette situation n’est pas un divertissement.
Ressentir la fatalité, le désespoir, la douleur, et toutes les autres dans la même veine que la vie peut nous offrir, quand bien même elles ne nous appartiennent pas, n’a RIEN pour flatter l’ego, même pas pour se poser en victime glorieuse d’un soi-disant destin tragique, parce que ça n’est même pas le cas, puisque ayant l’honneur de fouler le seul sentier qui occupe le coeur, et quelque part peu importe les conditions même si le souhait était différent dans la forme.
Change et le monde changera.. autant pour soi que par altruisme, oui, c’est a peu de choses près l’une des raisons pour lesquelles nous pouvons être prêt à sacrifier tant de choses, parce que nous sommes intimement convaincu que en ceci réside le véritable bonheur.
Mais ça ne m’empêche pas de chercher des solutions tout en restant sur la même voie. Et à priori l’idée ne poindras pas aujourd’hui.
Je vous remercie pour le temps que vous avez investi pour répondre à ma requête, c’est très aimable de votre part.