Ainsi qu’il fut expliqué ailleurs (chapitre « Grande Loge Blanche ») certaines puissances et êtres se font face depuis des temps immémoriaux dans le but d’une élévation de la Conscience d’un côté (recentrage progressif) et, de l’autre, une stagnation voire une régression de l’évolution humaine. Les méthodes diffèrent néanmoins… Si d’une part certaines influences se manifestent petit à petit pour le bien de l’humanité, ceci ne peut être que très graduel : le mental humain, dans sa généralité, trop soumis qu’il est aux influences des adversaires, non seulement ne saurait comprendre la quintessence de ce qui lui est offert mais, bien plus grave, de par ses faiblesses structurelles et sa méconnaissance des Lois universelles, il court le risque d’être manipulé : les dons reçus se transformant alors en pierre d’achoppement…
Certains cheminants, trop sensibles à divers sentiments négatifs, et bien qu’ils saisissent que la force des Positifs surpasse de très loin celle des déchus, vont parfois jusqu’à se demander pourquoi les premiers n’éliminent pas purement et simplement les seconds… Il leur échappe encore à ceux-là qu’agir ainsi serait non seulement redescendre à un niveau inférieur (celui-là même que l’on combat), mais c’est également méconnaître ou renier des points conséquents de la Loi Evolutive : Tolérance pour le libre arbitre, et respect de la Vie, quelle qu’elle soit!!
Devenir dictateur ou assassin ne réglera pas la question : on remplacera simplement soi-même ceux qui sont détruits!! Difficile ensuite d’insister sur l’importance de certaines attitudes positives… Et impossible surtout de s’en présenter comme les portes paroles en espérant une Evolution généralisée. Ce genre de raisonnement, signe manifeste d’une compréhension erronée des choses (et d’un mouvement très chaotique du mental), ne tient pas la route!
En outre, les Forces positives, bien plus au Centre que la masse, saisissent avec une perception aiguë que si Dieu Lui-même accepte et tolère les désobéissances, c’est parce qu’Il accordât Son Etre (la Vie-Une) et le libre arbitre! Si donc la Toute-Puissance n’agit pas dans une optique destructrice, tout être sensé est capable de comprendre qu’il doit y avoir une raison…
En fait, désirer une événement aussi négatif n’est encore et toujours que le signe d’une méconnaissance, et donc d’un cheminement intellectuel à partir d’un mental humain balbutiant… C’est également une ignorance de ce qu’est la Vie, de Celui qui L’est et la transmet! De même que c’est une incompréhension flagrante de la Loi universelle au sein de laquelle il n’y a PAS de mort programmée…
De Celui qui est Tout jusqu’à la plus absolue densité, tout est profusion de vie, mais rien n’est mort absolue! Les choses se transforment mais ne sombrent pas dans le néant : ce dernier n’existe pas car Dieu est Tout et remplit tout! C’est pourquoi il est dit qu’il n’existe aucun endroit où se dérober du regard divin : sous-entendu aucun plan de l’existence, aucune dimension ou monde… Partout est la Vie, car partout est Dieu.
Mais si la Vie (si Dieu) est partout et emplit tout, où donc alors seraient la mort et le néant ? En réalité il n’existent pas en tant que tel. La Vie est un état naturel permanent ! De même qu’en Dieu n’existent aucune obscurité ou stagnation, de même n’y a-t-il aucune fin de Vie, aucune mort (j’entend de Son fait…). Le propre de Sa Nature est de donner la Vie, pas la mort ! Car étant Eternel, Il est Vie, et uniquement Vie… Et lorsque Celui qui est la Vie la fournit aux engeances inférieures, c’est automatiquement pour l’Eternité. C’est pourquoi Son Nom se dit « Dieu des Vivants » ; c’est-à-dire « Dieu de ceux qui ne meurent jamais« … La Vie est un Mouvement, un Souffle et une Expansion Eternels.
On peut certes penser que la vie est uniquement biologique, mais elle est bien plus en réalité. Et seule change notre perception des choses à la mort physique : il y a certes une modification d’état et de Plan, mais pas une désagrégation autre que physique! L’être véritable, la Parcelle divine en nous, puisqu’elle est divine justement, ne peut s’éteindre. SAUF…si nos pensées, notre agir, nos impulsions réfutent ou repoussent les effluves de cette dite Parcelle, et si nous perdurons avec constance dans l’involutif…
De fait, et pour en revenir où nous étions, concernant le sort des rebelles, de nos frères de l’Ombre qui se sont fourvoyés depuis des lustres, il est inutile, stupide et improductif pour notre Evolution personnelle, d’espérer leur destruction par plus forts qu’eux : les choses se feront, comme il vient d’être expliqué, autrement…
Car s’il est vrai que n’existe aucune mort véritable par le fait d’une action de la nature, il ne l’est pas moins d’affirmer qu’en fonction de la liberté de chaque forme pensante, chacun a cependant le choix de REFUSER son élection! Et ainsi, certains mourrons néanmoins vraiment, se transformant en énergie informe et inconsciente : tous ceux qui brisèrent et briseront, par des actions non évolutives perdurant sur de nombreuses vies, le Lien électromagnétique les reliant à leur corps égoïque (la parcelle divine sise en toute âme) : à eux est promis la seconde mort, celle dont on ne revient pas…
Il reste que ce fait est subordonné à un choix propre (toujours respecté par la Providence puisqu’Elle nous a donné le libre arbitre): il ne résulte aucunement d’une sorte de fatalité ou de malédiction (« Je ne suis pas venu pour juger ou pour condamner« , disait le Christ. ..) : c’est une décision personnelle répétée encore et encore au fil des âges ; navrante certes, mais qui milite, elle aussi, pour ce respect total des libertés d’autrui qui n’est propre qu’à Celui qui est Père de tous…
Ce lien électromagnétique dissous, l’Energie divine (le Souffle qui est anime la vie et la maintient) n’est plus captée et, sans en disposer, la mort (la définitive) est inéluctable… Les déchus le savent parfaitement, c’est pourquoi toute leurs capacités et aptitudes sont logiquement orientées vers cet unique mais essentiel objectif : survivre !!
N’étant plus capables de recevoir l’Influx supérieur de façon verticale, les frères de l’Ombre élaborèrent donc un procédé qui a toujours cours : recevoir cette Energie de façon horizontale via ceux qui en bénéficient : les hommes… En tous cas ceux (pratiquement l’ensemble de l’humanité) qui ne peuvent, à cause de leur méconnaissance, failles et imperfections diverses, se préserver de cette ponction énergétique…
Comme l’écrit fort justement Alexandre Moryason, C’est là du vampirisme, au sens propre et absolu du terme ! En effet, « survie » signifie pour eux retarder leur annihilation, c’est-à-dire la destruction totale de leur être, car la Loi Divine a programmé pour chaque être, pour chacun de nous, l’acquisition de la Conscience et donc la Conquête de l’Éternité… Allant à l’encontre de cette Loi, ceux qui font partie de ce Groupe Noir, depuis des temps très reculés, savent que l’annihilation, à terme, est la seule issue à la voie qu’ils ont empruntée. Ce qu’ils ont souhaité pour autrui s’applique donc, à long et sûr terme, à eux-mêmes…
Les frères de l’Ombre sont en très petit nombre et la plupart du temps désincarnés mais leur puissance réside dans le fait qu’ils maîtrisent parfaitement la manipulation des plans subtils dans lesquels les êtres humains vivent sans en avoir conscience. En termes techniques, ces êtres noirs manipulent nos vies en agissant sur les trois derniers sous-plans (en comptant à partir du plus dense, « en bas ») soit :
– le plan éthérico-physique (en activant les « feux » des désirs, de pouvoir, de violence et de sexualité totalement débridée et immorale)
– le plan astral ou émotionnel (en activant le sadisme, la peur, la haine…). Ce sont les sous-plans « roupa » selon la terminologie orientale.
– le plan mental, champ des idées concrètes (en inspirant des théories fondamentalement erronées sur l’Univers et les Lois Divines et sur l’évolution humaine : athéisme, racisme, élitisme tortionnaire, culte de « l’inversion » affirmant que « seule existe la densité et ses rites : les sacrifices sanglants… ).
Action détaillée de ce Groupe :
a) il stimule les instincts humains les plus bas et en active ensuite le désir d’assouvissement (parmi ces instincts, comptons la violence et le goût du sang) en agissant occultement sur les sous-plans qui viennent d’être indiqués
b) il prolonge continuellement les conditions planétaires de souffrances (guerres, tortures, etc…) en jouant sur la violence humaine et l’attrait du sang ainsi activés
c) il utilise la souffrance humaine (douleur, pauvreté, manque d’amour, maladies, etc…), qui est la conséquence aussi bien de l’action de la « Loi du Karma » sur les hommes que du cycle infernal d’horreurs que lui-même inspire (lequel va déclencher ensuite Karma….) en insufflant aux êtres humains des sentiments de révolte et d’injustice à l’égard de la Loi Une
d) il récupère le Message initialement libérateur de quelque Adepte venu en ce monde, message ultérieurement érigé en Religion, pour le souiller très rapidement en y immisçant des idées, des moeurs et des pratiques, tendant toutes à enchaîner à nouveau les êtres humains à leur ignorance et donc à leur servitude
e) ces conditions étant créées par lui, il propose aux hommes la solution « miracle » à ces malheurs : comment être heureux ici-bas, dans un monde de terreur et de pénibilité, hors de la portée « d’un Dieu inexistant », en d’autres termes, « comment arracher à la Nature » ce que la Loi Cosmique leur refuse provisoirement : c’est là l’origine de tous les rites et cérémonies tendant à évoquer la Force de Destruction, et c’est à ce point que se créent des Groupes humains, « sous-Groupes » par rapport au Groupe Noir initial, qui vont tenter de conjurer le malheur ambiant en suivant les instructions ainsi inspirées
f) enfin, pour calmer les interrogations éventuelles et craintives de certains hommes, en qui la Conscience étouffée murmure encore… il modèle le mental humain en inspirant des Théories fallacieuses sur l’Univers, reniant la notion même de Lois et de Karma, de Bien et d’Éternité possible hors de ce monde de matière dense
g) une fois ces sous-Groupes instaurés, le Groupe Noir a à sa disposition plusieurs « Égrégores »…
h) ceux-ci (étant le produit de l’adhésion d’hommes malheureux, d’ignorants mais aussi de pervers, chez qui, toutefois, le Circuit Vertical fonctionne encore) vont fournir au Groupe Noir Initial, extraite de façon horizontale (par vampirisme, donc), l’Énergie, Source de Vie dont il s’est coupé…
LES SOUS-GROUPES « NOIRS »
Ils dépendent, en conséquence, de ce Groupe Noir, mais sans avoir nécessairement conscience de cette soumission, de cette transmission de courant désastreuse. Leurs membres accomplissent ce que le Groupe attend d’eux : la transmission de l’énergie humaine, que ce Groupe extrait horizontalement, et la propagation de pratiques immondes ainsi que de Théories fallacieuses sur l’Univers, diffusion qui fait perdurer ce cycle maudit ; en échange, ils obtiennent « facilement » (en se soustrayant provisoirement à ce que leur Karma individuel avait programmé) par l’entremise des Forces négatives, pouvoir et assouvissement de toutes leurs passions. Ces « sous-groupes » se divisent en plusieurs catégories, allant de la malignité la plus avérée à un caractère néfaste difficilement perceptible.
Il y a d’abord les « sous-groupes » oeuvrant résolument avec les Forces de l’Ombre…
Leurs dirigeants sont conscients du Groupe Noir, la plupart de leurs membres aussi. Ils n’ont évidemment pas « pignon sur rue », ne font aucune publicité pour faire connaître leur existence et leurs membres se recrutent par une très discrète cooptation. Ceux-ci sont généralement très puissants dans le monde des affaires et ce, à une échelle internationale. Cette catégorie est celle que décrit Franz Bardon dans « Frabato, le Magicien« .
Existent aussi les sous-groupes oeuvrant directement avec le Groupe Noir sans que leurs membres soient véritablement conscients d’être manipulés… Ils en sont les victimes et croient réellement soit que les Forces Sombres sont les seules existantes et ont l’unique pouvoir en ce monde, soit que l’utilisation de l’aspect sombre n’a rien de destructeur en soi. Ils justifient cette croyance, si indulgente pour leurs désirs et leurs passions, par des Théories inspirées par le Groupe Noir. Ils travaillent au moyen de « pactes » et de rites inversés ; leurs membres en sont généralement de plus grandes victimes encore. Ils recrutent librement et font parler d’eux. Leurs procédés ne se cachent donc pas sous le Manteau de la Tradition Hermétique Authentique mais ils affirment que leurs théories inversées sont, en réalité, la bonne Tradition…
Il faut ici insister sur un fait précédemment mis en lumière, à savoir qu’au niveau personnel ou au sein d’un groupement sain à l’origine, l’Ombre se manifestera inévitablement si la démarche positive poursuivie est constante et sincère!! Certains groupes qui, à l’origine, ne sont donc nullement issus de l’influence du Groupe Noir initial, mais sont réellement l’oeuvre d’une ou plusieurs personnes de bonne volonté souhaitant sincèrement dispenser l’Enseignement Authentique et positif de la Tradition, peuvent néanmoins, à terme, être pris pour cible…
A un moment donné, parce que certains membres portent en eux des failles psychiques et mentales facilitant cette intromission, et aussi parce que, en tant que groupe dispensant la Lumière, l’Ombre va de toute façon tenter d’agir… arrive, au sein de ce groupe, le canal des Forces émanant du Groupe Noir Initial. Ce canal, un être humain, est peut-être conscient de sa mission destructrice ou, – et c’est généralement le cas — ne l’est pas ; sa nature peu claire le rend tel et permet à l’Ombre de travailler par son intermédiaire ; il en est la victime parce que victime d’abord de ses propres failles…Seule une observation occulte intense pourra détecter à partir de quand cette ingérence noire s’est opérée et comment elle évolue : soit elle est rejetée par la clarté du groupe (le canal quitte le groupe), soit elle s’instaure définitivement. Dans ce cas, l’organisation, initialement bonne, devient, dans la réalité des forces impliquées, un sous-groupe du Groupe Noir…
Avec tous les dangers et dérives que cela peut occasionner…
Pour avoir un clair aperçu de ces données, le livre d’Alexandre Moryason est des plus intéressants, ainsi que certains ouvrages d’Héléna Blavatsky.
Ces pièges, et bien d’autres, se présentent TOUJOURS sur le Chemin de ceux qui empruntent la Voie de l’Évolution Spirituelle accélérée telle que l’offre l’Hermétisme. En effet, le Cycle Légitime de l’Évolution prévoit la rencontre du chercheur avec l’aspect sombre de la Nature, rencontre qui peut prendre des formes différentes selon les étudiants:
– avec un des sous-groupes qui viennent d’être décrits, excepté les deux premiers dont la note « noire », négative, est par trop explicite et que le chercheur fuira donc instinctivement.
– avec une personne qui véhiculera, en en ayant conscience ou non, les résidus méphitiques et destructeurs de notre Univers… Cet être viendra tout simplement dans la vie du chercheur et sera suffisamment magnétique pour en bouleverser les repères.
– avec les Forces de l’ombre elles-mêmes, non concrétisées, mais qui insuffleront au chercheur mille et une tentations pour qu’il quitte le Chemin de la Lumière, le poussant parfois au désespoir voire au suicide, et lui inspirant des idées trompeuses sur le Sentier qu’il a pris. Les mêmes effets de détournements de l’Aspect Divin s’opéreront : des suggestions de rejet seront faites sur les Adeptes et leur Image éventuelle sera « contre-chargée »… pour générer la peur… La peur étant d’ailleurs le premier aspect sur lequel s’attarde l’Ombre.
Ces lignes seront peut-être difficiles à comprendre et susciteront une révolte en raison de l’épreuve à expérimenter, mais il en est ainsi : on ne peut avancer sur le Chemin de la Lumière sans apprendre à reconnaître (et pour en maîtriser la Force) la Voie de la Densité. Mais que l’on se rassure ! Le passage éducatif du chercheur de Lumière dans un groupe pernicieux, ou l’amitié provisoire avec un être négatif, ou, enfin, la présence des Forces Obscures de la tentation, ont toujours une fin. Le chercheur comprendra finalement que l’action de ces Forces de « matérialité » sur son être, (via un groupe, une personne, ou directement de façon invisible) lui aura permis de « brûler » l’aspect sombre en lui et de conquérir ses plus beaux Étendards de Victoire sur le Sentier de l’Évolution.
Il doit être plus clair, à présent, pour chaque personne intelligente, que tout progrès mental, toute éducation des « masses », toute science et technologie nouvelles, tout système juridique clément et surtout cette notion lumineuse des « Droits de l’Homme » (quand elle est réelle et saine), constituent un frein à l’action maudite de ce Groupe parce qu’ils tendent tous à alléger les souffrances de l’Humanité…
Dans La Lumière sur le Royaume, d’Alexandre Moryason, on peut également lire ces belles lignes :
» Ce que le Groupe Noir (et ses ramifications plus ou moins conscientes) hait le plus est la divulgation à un vaste public de la Connaissance Hermétique. En effet, cette dernière révèle aux hommes une Organisation de l’Univers tout à fait autre que celle qu’il s’efforce d’inspirer : à la vision d’une Humanité désespérée et « oubliée » quelque part dans un vaste Cosmos, vide, et bâti de la seule matière dense la Tradition Ésotérique substitue la Réalité Cosmique, celle d’un Univers plein de Vie dont les Lois sont le Fondement même de toute Espérance et de toute Vie pour l’Éternité…
Mais ce que ce Groupe craint le plus, et ce sur quoi il s’acharne depuis des millénaires, est l’application des Lois Universelles, car si la Théorie de la Doctrine Ésotérique le gêne, les étudiants en ignorent, pour la plupart, la pratique ; or, seule cette dernière permet non seulement d’appréhender concrètement l’existence de ce Groupe mais aussi et surtout d’anéantir progressivement leurs effets abjects sur la structure éthérique, psychique et mentale de l’être humain.
Cette Sainte Application des Lois est la Théurgie ou Magie, au sens authentique de ce terme. Ceci explique pourquoi cette Auguste Science a tant été l’objet de discrédit et de mensonges… Le Groupe Noir inspire des magiciens peu évolués pour en faire des sorciers et une fois les agissements pervers de ceux-ci bien connus, le reste de l’Humanité s’en détourne — à juste titre — mais en confondant hélas ces pratiques avec la Science d’Origine, cette Mère blessée qu’est la Magie. C’est pourquoi, les étudiants mêmes de l’Occultisme sont, pour la plupart, victimes de cette idée pernicieuse, et rejettent, sans même vouloir comprendre, la Magie… Ils rejettent ce qui donnera corps et réalité à leurs études, faisant de leur Quête, par la Purification profonde opérée, un Sentier Brûlant. Qui saura alors la tristesse qu’éprouvent ceux qui doivent, au cours du temps, dispenser cette Science ? L’Humanité les craint et voile son regard devant eux (elle n’est qu’une adolescente…peut-on donc la blâmer ?),.. Leurs propres frères sur le Chemin de la Connaissance se détournent d’eux aussi… Mais, en réalité, qui souffre le plus de tout cela ? En conséquence, de même que la guérison d’une maladie implique la connaissance, de la part de la science médicale du moins, de son processus d’éclosion, de diffusion au sein de l’organisme et enfin, des modalités de son éviction, de même, il convient d’éclairer nos contemporains, et surtout les étudiants de l’Occultisme, sur l’origine de ce « mal » pervers qui ronge la Terre depuis des millénaires afin de « guérir » celle-ci définitivement. «
Toutes les puissances, matérielles ou non, qui oeuvrent pour la densification sont donc rattachées (directement parfois, indirectement surtout) aux Négateurs métaphysiques dont l’involution humaine est le projet majeur. De multiples cercles d’influence et de pouvoirs sont reliés à ces derniers : parmi ceux-ci l’influence de Loges noires (nous venons de le voir) est manifeste et touche tous les segments de la société (voire de la psyché) humaine.
Louis Claude de Saint-Martin, le Philosophe Inconnu détailla « symboliquement » dans son ouvrage « Le Crocodile, ou la guerre du Bien et du Mal » les agissements d’un cercle de magiciens noirs (sorciers). On y voit, par le détail, comment la pile génératrice d’influences négatives est amorcée et la chaîne électromagnétique bouclée afin que le Crime puisse techniquement fonctionner…
Nous entrons dans le récit au moment ou le héros, Ourdeck (Aoûr d’Aesch, la Lumière du Feu), pénètre dans un temple ou prêche un redoutable Hiérophante, grand-maître d’un cercle de magiciens pervers, et nous conte ce dont il est témoin :
« J’entre, je trouve un grand concours de peuple assemblé et paraissant écouter un homme qui était assis dans une chaire et leur parlait. Je pût, à mon aise, lire toutes les paroles de son discours, parce que, comme il parlait seul, elles s’étaient conservées d’une manière très distincte ; et je puis dire que ce discours renfermait tout ce que la plus Sage Philosophie du Portique et du Pirée a jamais enseigné de plus pur et de plus imposant, quant à la sévérité des Principes et à la sainteté de la Doctrine. »
« Mais chose étonnante ! indépendamment de ces paroles visibles, et qui étaient sorties de la bouche de l’orateur, j’en apercevais, dans son intérieur, qui étaient un peu moins marquées, mais qui l’étaient assez pour que je pusse les lire et les discerner; c’était comme des germes de paroles, dont les uns étaient presque entièrement développés, d’autres à moitié, d’autres au tiers. Ce qui me confondit et me remplit d’indignation, ce fut de voir que ces paroles, que j’apercevais dans l’intérieur du corps de l’orateur, avaient un sens absolument opposé à celles qui étaient sorties de sa bouche; autant celles-ci étaient sensées, sages et édifiantes, autant les autres étaient impies, extravagantes et blasphématoires, de façon que je ne pus douter alors que cet orateur en avait imposé audacieusement à son auditoire, et qu’il ne croyait pas un mot de ce qu’il lui avait débité… »
« Comme cet orateur traitait de matières saintes et divines, et qu’il les traitait publiquement, il fallait qu’il fît tous ses efforts, non seulement pour ne pas scandaliser son monde, mais encore pour l’édifier; d’un autre côté, ces efforts eux-mêmes contrariant ses sentiments intérieurs, il redoublait aussi d’efforts en dedans, pour faire le contrepoids de ce qu’il était obligé de débiter tout haut; et ce sont ces efforts secrets, qui, donnant à ses pensée sacrilège un plus grand degré de fermentation, donnaient en même temps au paroles internes qui en naissaient, une forme plus déterminée et un caractère plus marqué… »
« …A force de l’examiner avec attention, je remarquai encore qu’il sortait de son cœur comme un courant de ces mêmes paroles impies et sacrilèges. Ce courant était d’une couleur sombre et bronzée : il était double, c’est à dire qu’il y en avait un rentrant et l’autre sortant; et le cœur de l’orateur était à la fois comme le foyer et le terme de ce double courant : ces effluves se succédaient avec rapidité, et s’étendaient dans le Temple et même au-delà, car elles passaient outre par la grande porte d’entrée ; mais comme je les voyais aussi rentrer par l’autre extrémité de ce courant, et je résolus de le chercher à l’instant, en suivant les traces très sensibles de cet extraordinaire phénomène. »
« Je parcourus donc, non sans souffrir, cette longue chaîne de paroles impies sortant du cœur de l’orateur; je détournai mes yeux de tout autre objet, tant j’avais envie de satisfaire ma curiosité… En sortant de la grande porte du temple, je vis ce courant infect tourner à gauche dans une grande rue, au bout de laquelle se trouvait une place elliptique assez vaste; il la traversait par le milieu, et de là entrait dans une petite rue sombre, malpropre, la alignée et d’une longueur à m’ennuyer; au bout de cette rue, il en enfilait une autre, qui me parut encore plus désagréable, plus sale et plus tortueuse. Mais ces dégoûts furent tempérés, en partie, par la joie et l’espoir de trouver ce que je désirais avec tant d’ardeur; car enfin, en regardant l’inscription de cette vilaine rue, je vis qu’elle s’appelait « la rue des Singes« ; et je n’eus pas atteint la vingtième maison de cette rue, que ce double courant de paroles qui m’y avait conduit, entra dans une porte au-dessus de laquelle je vis écrit : « l’Hiérophante. »
« Jugez de ma satisfaction. Je ne doutai point que cet Hiérophante ne fût ce même personnage… que je venais de voir prêchant dans le Temple. J’entre précipitamment dans cette porte; je traverse, toujours à la lumière sombre du double courant, une petite allée obscure, au fond de laquelle se trouvait un escalier, dont une partie montait à des appartements supérieurs; mais dont l’autre, recouverte seulement par une trappe, descendait dans une cave, le courant se dirigeait sur cette trappe, je la lève et je la suis jusque dans la cave, où j’arrive après avoir descendu cinquante marches. »
« Là, je trouve un grand emplacement de forme pentagonale. Quatorze personnes étaient rangées tout autour sur des sièges de fer, ayant chacune au-dessus de leur tête un nom écrit, qui indiquait leur fonction et leur emploi dans cette assemblée; au fond de cette cave, et sur une estrade élevée de deux gradins, était un autre siège de fer plus ample que les autres et mieux travaillé, mais vide; au-dessus de ce siège était écrit en grandes lettres : « l’Hiérophante ». J’eus alors une pleine conviction que j’avais trouvé ce qui était l’objet de mes recherches. »
« Indépendamment de ce courant de paroles qui m’avait conduit jusqu’à cette cave et qui avait précisément le fauteuil de l’Hiérophante pour second centre, il y avait de semblables courants qui allaient depuis ce fauteuil de l’Hiérophante jusqu’à la bouche de chacun des quatorze assistants, et qui retournaient de leur bouche à ce fauteuil; de façon que je jugeai que cet Hiérophante était comme l’axe de leur paroles, et qu’ils n’en était que les organes et les instruments. »
« Au milieu de la place était une grande table de fer, ayant la forme pentagonale comme la cave, et sur cette table, une espèce de lanterne de papier, transparente, également pentagonale, et dont les côtés répondaient au côtés de la table et à ceux de la cave; au centre de cette lanterne, il y avait une pierre brune, mais luisante, et qui laissait voir à chaque assistant, des mots et des phrases toutes entières, écrites sur les faces du papier qui lui étaient correspondantes; et ces phrases répondaient aux paroles que j’avais lues dans l’intérieur de l’Hiérophante. »
« Devant son fauteuil, il y avait une autre table oblongue, aussi de fer, et sur cette table, deux singes de fer qui avaient chacun à chaque patte et au col, une chaîne de fer rivée sur cette table; ce qui faisait dix chaînes. Devant ces deux singes de fer, il y avait un gros livre dont les feuillets étaient aussi en fer, et que je pouvais remuer et lire à mon gré. »
« J’y lus clairement les traités des différents émissaires des docteurs occultes, avec plusieurs conquérants de la terre, et les horribles conditions sous lesquelles ils leur livraient les nations de ce monde…«
« J’y lus que ces entreprises avaient pour but de faire anéantir l’ordre de toutes choses, et d’établir à sa place un ordre fictif qui ne fût qu’une fausse figure de la vérité. On devait renverser tous les calculs, connus depuis, sous le nom de calculs de Pythagore, et tellement les confondre, que l’esprit le plus simple et le mieux conservé ne pût jamais en retrouver les traces. »
« On devait ramener par cette même loi tous les règnes de la nature et de l’esprit, à un seul règne; toutes les substances, soit élémentaires, soit spirituelles, à une seule substance; toutes les actions visibles ou occultes des êtres à une seule action; toutes les qualités, bonnes ou mauvaises, vivantes ou mortes, à une seule qualité; et ce seul règne, cette seule substance, cette seule action, cette seule propriété, devait résider dans ce chef de l’assemblée, ou dans ce Hiérophante, qui allait bientôt lancer hautement dans le monde cette doctrine, et exiger pour récompenses, dès son vivant, les honneurs de l’apothéose et sa divinisation, à l’exclusion de tout autre Dieu… »
« Ourdeck, notre héros, frémit d’horreur et d’indignation à la lecture de ce grimoire annonçant les malheurs et la ruine devant fondre sur l’Europe et le Monde; mais il découvrit qu’un Mage de Lumière doit lutter contre ce Hiérophante des Ténèbres, afin de déjouer ses horribles trames et ruiner ses exécrables projets. Le cœur d’Ourdeck (La Lumière du Feu), s’embrasa du violent désir de connaître le Nom de celui par qui seraient sauvés les hommes. Il poursuivit sont récit… »
« Ce désir s’empara tellement de moi, qu’il fut comme un feu brûlant dans mon sein; mais bientôt ce feu ne pouvant plus ce contenir en moi, il en sortit une Lumière d’une blancheur ravissante, au milieu de laquelle je vis clairement le nom d’Eléazard, et cela par trois fois consécutives… »
« Sachez donc qu’à l’instant où ce nom d’Eléazard fut ainsi manifesté dans cette enceinte souterraine, les quatorze hommes qui étaient assis sur des sièges de fer reprirent la vie, en faisant des grimaces et des contorsions épouvantables; sachez que les courants particuliers qui les liaient au fauteuil de l’Hiérophante, se détachèrent de ce fauteuil, et rentrèrent dans ces quatorze hommes, ce qui sembla rendre leur état plus violent; sachez que les deux singes de fer qui étaient enchaînés sur la petite table, furent détachés à l’instant; qu’ils devinrent vivants et engendrèrent aussitôt chacun six autres singes vivants comme eux; que ces quatorze singes se jetèrent comme des éperviers, chacun sur un des quatorze hommes, et les dévorèrent tous. »
« Sachez que l’Hiérophante même, par une violente attraction, fut amené en un clin œil, depuis le Temple, jusqu’à son fauteuil, où il me parut à lui seul plus tourmenté que les quatorze autres; sachez aussi que les quatorze singes se précipitèrent aussitôt sur lui, et le dévorèrent, après lui avoir arraché les yeux; sachez que les quatorze singes, après avoir mangé tout le monde, finirent par se manger les uns les autres, sans qu’il en restât vestige devant mes yeux… »
« Sachez enfin, qu’il se fit un tremblement de terre si violent, que tout sembla prêt à s’écrouler sur moi. Mais au milieu de ces scènes si effrayantes, une main invisible s’est emparé de moi…; et elle m’a transporté, je ne sais par où ni par quel moyens, jusqu’à cet égout de la rue Montmartre, où vous savez que j’ai pris terre.«
Ceci fut écrit en 1798 ! Et reste encore et toujours d’actualité : pour quelques temps… Chacun aura loisir d’analyser et de méditer sur les différents points intéressants que recèlent ces écrits : ils expriment bien des vérités passées et…à venir…
On l’aura donc perçu : un des fondements de la Loi d’Evolution est le choix, le libre arbitre! Celui-ci, même s’il est souvent manipulé, ne saurait néanmoins être totalement entravé par qui que ce soit si ce n’est…nous-mêmes. Ceci à cause de déficiences internes multiples, et de l’ignorance (qui fait tant de ravages) : un appel d’air très conséquent pour ceux qui n’arrêteront jamais de nous nuire.
Tout le créé, tous les Univers et les formes pensantes, sont pourtant semblables à un fleuve dont le courant va dans le sens d’une dédensification, vers l’Esprit, vers l’Evolution. Mais étant totalement libre, tout un chacun peut néanmoins décider de nager à contre-courant ! Il semble même que tous le font ou le feront un jour… Ce paradoxe apparent n’en est pas vraiment un, car il permet de comprendre, à terme (par les conséquences qu’il crée et sur lesquelles chacun peut réfléchir), où se trouvent le vrai Sens, la véritable Voie, la Vie.
Et c’est là le plus important pour que la Lumière soit, enfin… En chacun !
» Du point de Lumière dans la Pensée de Dieu,
Que la Lumière afflue dans la pensée des hommes,
Que la Lumière descende sur Terre.
Du point d’Amour dans le Cœur de Dieu
Que l’Amour afflue dans le cœur des hommes,
Puisse le Christ revenir sur Terre.
Du centre où la Volonté de Dieu est connue,
Que le dessein guide le faible vouloir des hommes,
Le dessein que les Maîtres connaissent et servent.
Du centre que nous appelons la race des hommes,
Que le Plan d’Amour et de Lumière s’épanouisse,
Et puisse-t-il sceller la porte de la demeure du mal.
Que Lumière, Amour et Puissance restaurent le Plan sur Terre «
Plus d’infos sur : http://www.theurgie.com
Bonjour, j’ai cliqué sur le lien du site theurgie.com mais quelle surprise de voir que les livres présentés peuvent se commander chez Amazon dont le patron est notoirement un élément des forces occultes!!! Ce blog ne serait il qu’une « révélation » de plus par les illuminatis eux mêmes?
(sourires) Vraiment ? Le connaissez-vous personnellement ? Quoi qu’il en soit, le plus important vous semble-t-il être les canaux de diffusion (autrement dit la forme) ou le fond (les livres disponibles et, surtout, ce qu’ils racontent) ? On peut critiquer, à juste titre probablement, le modèle social ou économique de la firme en question, mais pourquoi éviter de s’en servir pour délivrer des messages différents à un nombre substantiel de personnes ?
j’ajoute que, si on a des réticences quelconques, la possibilité est donné à chacun d’utiliser d’autres voies de commande…
Bien à vous