La guerre. Partie 1 : conflit temporel

Bien loin d’être un article négatif ou délétère, ces écrits ne seront que l’expression (et le rappel) de faits souvent méconnus, cachés, voilés, ayant trait aux causes qui engendrèrent ce que nous commençons à percevoir de plus en plus : à savoir l’émergence d’un Ordre mondial supposément constructif, mais en réalité foncièrement destructeur,[1] accaparateur, lié à la guerre des Classes et uniquement soucieux de la réalisation d’un projet dont le moins qu’on puisse dire c’est qu’il ne relève absolument pas d’un humanisme véritable, ni d’une conception idéologique apparentée au bien général…

Ce ne sera cependant là qu’une fraction de l’idée ici défendue : la vision d’ensemble[2] s’étendant bien au-delà de l’unique matérialité et jouxtant des zones métaphysiques (fidéistes et traditionnelles), lesquelles, à n’en point douter, ont une importance des plus capitales dans l’appréhension et la compréhension des événements présents comme à venir.[3]

En conséquence chacun, quelles que fussent ses convictions personnelles, aura loisir de noter que les divers éléments examinés plus avant se dirigent tous vers une finalité qui n’est rien moins que le futur de l’homme au sein d’un environnement distinct : qu’il soit uniquement matériel ou dépassant celui-ci…

En réalité, le titre de ce travail aurait pu se contenir en un seul mot : « Nécessité… » Car, pour entrer dans le vif du sujet, il est exact qu’il m’a été inspiré par la réflexion d’une personne m’étant très proche qui se demandait si la Russie avait des raisons objectives de lancer son Opération Spéciale en Ukraine. Il semble qu’il faille, sans l’ombre d’un doute, répondre par l’affirmative…

Nécessité vitale voire existentielle, disait d’ailleurs Poutine dans son allocution de février présentant la mise en action de ses forces armées ! Comment, factuellement, pourrait-on en douter ? Il n’y a guère que des négationnistes pour remettre en cause cette réalité !

Rappelons donc quelques épisodes essentiels afin d’attester de cet impératif militaire : ce qui autorisera en outre de saisir, pour qui le peut encore, que potentiellement « blâmable » ne signifie pas toujours responsable…

Le problème majeur, du moins le visible, provient de l’expansion de l’Otan qui, par phases successives, s’est rapproché au plus près de la Russie : allant même (voir plus loin) jusqu’à développer des armes de destructions massives[4] en Ukraine ! Que penseraient les USA si des labos de ce type étaient exploités par des russes au Mexique ?

D’aucuns feront certes valoir que nul document officiel ne mentionne un non élargissement de l’Organisation de l’Atlantique Nord à d’autres pays, surtout de l’ancien bloc de l’Est… Il est vrai. Toutefois, des mémos et autres transcriptions écrites existent et démontrent, on ne peut mieux, que les États-Unis ont (une fois de plus) délibérément menti afin de pouvoir accentuer leur prédominance sur le pourtour européen et, par extension, sur la Russie… C’est d’ailleurs ce que révèlent de nombreux documents américains, soviétiques, allemands, britanniques et français déclassifiés :  publiés aujourd’hui par les archives de la Sécurité Nationale sur le site de l’université George Washington.[5] Il suffit de lire (en traduisant s’il le faut) : tout est là, noir sur blanc et disponible à qui veut.

Ceci étant, à supposer même que rien de tout ceci n’est exact, reste que les provocations vis-à-vis de la Russie furent légions et se sont prolongées, surtout depuis Maïdan en 2014 et la mise en place de bataillons de représailles néo nazis qui firent ensuite le coup de poing dans le Donbass : avec le nombre de morts que l’on connaît mais dont les médias de grand chemin se gardent toutefois bien de rappeler…[6]

Ce furent ces massacres à répétition alliés au nom respect des accords de Minsk, sans parler de l’invasion prévue du Donbass par l’armée ukrainienne,[7] qui forcèrent la Russie à prendre l’initiative : quitte à perdre beaucoup au départ.[8] Pour oser se lancer dans une telle aventure, il fallait dès lors qu’une urgence se dessine : tout le monde en conviendra.

Les véritables responsables ne sont donc pas à chercher au Kremlin, mais à Washington ! Ce sont les USA qui, en exaltant le sentiment nationaliste ukrainien (fortement teinté de russophobie), en entraînant, armant et pilotant les milices armées, fussent-elles intégrées au sein des forces armées, jetèrent de l’huile sur le feu : ceci avec le souhait d’un enlisement russe, un découplage avec les nations européennes et, tout autant, en espérant une nouvelle solidité et solidarité dans le chef des pays faisant partie de l’Otan.

C’est là un jeu excessivement dangereux puisqu’il peut, à tout moment, déboucher sur une confrontation directe :[9] mais les États-Unis, souhaitant garder leur prédominance « morale », économique, monétaire et militaire, espèrent toutefois que cet éventuel affrontement se limitera à l’Europe ! À nouveau les dirigeants de l’UE, par un suivisme qui frise le suicide, ont une grande responsabilité dans cet événement et cette soumission qui les condamnent, ainsi que leurs peuples, à suivre les intérêts des américains pour qui il est fondamental de mettre au pas deux adversaires : la Russie et l’Europe… Et ce en entraînant cette dernière dans ce sillage où la mort, sous plusieurs formes, rôde et se manifeste de plus en plus. Ne fut ce qu’au niveau économique. Les sanctions occidentales nuisent en effet davantage à notre continent qu’aux russes… Il ne s’agit nullement d’une bévue,[10] mais d’une volonté totalement délibérée consistant à briser toute velléité et ambition proprement européenne et indépendante.

Pour les Anglo-saxons l’Ukraine n’est qu’un « petit » vecteur parmi d’autres[11] autorisant leur mainmise renforcée sur le continent européen, empêchant le couplage vigoureux entre les pays européens et la Russie ainsi que, par extension, avec la Chine ! On imagine d’ailleurs sans peine à quel point cette dernière idée est insupportable pour ceux qui, en 1989, osèrent croire à la fin de l’histoire et à l’instauration définitive de leur puissance…

Même s’il semble, à première vue et face au déluge d’informations biaisées autant qu’aux actions otanesques, que la cible principale soit la Russie, il n’en est rien, la vérité se trouve en arrière-plan : l’enjeu véritable, le but, la victime c’est l’Europe ! Simplement, pour les réels instigateurs de la crise militaire actuelle, cet objectif se combine-t-il avec le fait d’endiguer de toutes les manières possibles ce grand et fier pays qu’est la Russie : fut-ce en employant les moyens les plus abominables ! L’existence des laboratoires biologiques en Ukraine, mis en place on s’en serait douté par les USA, est absolument significative de l’idéologie mortifère gangrénant l’esprit de certains…

Bien évidemment les médias dits « sérieux » évitent d’en faire mention, mais la présence de ces établissements de recherches[12] fut confirmé par Victoria Nuland elle-même…[13] Il suffit, une fois encore d’aller sur le Net pour trouver.[14]

Il va sans dire que pour d’aucuns il faut inverser les valeurs et prétendre que ce seront potentiellement les russes qui risquent d’utiliser ce type d’armes… Ce type de propagande est fréquent au sein de l’Empire qui cherche, par tous les moyens, à s’approprier une moralité afin d’être en mesure, ensuite, de s’attaquer avec force à tous ses contradicteurs au sein du monde…[15]

On avait déjà vu la chose, souvenons-nous, après l’attaque chimique de la Douma, en Syrie, supposément attribuée au régime syrien… Les enquêtes de Wikileaks prouvent toutefois qu’il n’en est rien et, bien pire, attestent la falsification de cette dite enquête afin qu’elle aille dans le sens des desiderata américains…[16]

On comprend mieux le prix que peut avoir un lanceur d’alerte comme Assange qui, pour le moins, place les États-Unis devant ses contradictions et face à sa duplicité…

Toujours est-il que par rapport à tous ces dangers potentiels,[17] Poutine ne pouvait pas ne pas intervenir ! Il a cependant essayé jusqu’au bout, il a tendu la main, mais les fossoyeurs du monde l’ont évidemment ignoré… Et pour cause !

Voici ce que disait encore le maître du Kremlin à la presse le 23 décembre 2021, en s’étonnant que l’Occident demande des garanties de sécurité à la Russie, alors que l’OTAN a continué à s’étendre à l’Est :

« Ce n’est pas nous qui menaçons quelqu’un. Est-ce nous qui sommes allés là-bas, jusqu’aux frontières des États-Unis ? Ou vers les frontières britanniques ou ailleurs ? Ils sont venus vers nous !

Et maintenant, ils disent : l’Ukraine rejoindra également l’OTAN. Cela signifie qu’il y aura aussi des systèmes [d’armements]. Même si ce n’est pas au sein de l’OTAN, ce sera sur une base bilatérale. Bases et systèmes de frappe. C’est de cela qu’il s’agit.

Et vous exigez de moi des garanties ? C’est vous qui devez donner des garanties. Immédiatement ! »

Appel non suivi d’effets positifs, à l’évidence… Dès lors, sachant qu’il est raisonné mais pas stupide, l’Occident oubliant que le maître du Kremlin ne bluffe PAS, il était donc inévitable qu’une réaction forte s’ensuive ! Au grand dam du peuple ukrainien qui, sans qu’il le sache, est totalement sacrifié sur l’autel des intérêts US… Comme les européens d’ailleurs : à terme.

Car, pour répéter la chose, il ne faut absolument pas se leurrer : il semblerait certes (au 1er degré) que l’ennemi prioritaire de l’Empire anglo-saxon soit la Russie, mais en réalité c’est hélas bel et bien l’Europe ! Les forces qui poussèrent Poutine à réagir ne visent pas son pays dans un premier temps :[18] ce n’est là qu’un paravent, un prétexte, une couverture. En réalité, l’objectif est non seulement de découpler l’arrimage potentiel de l’Europe à la Russie[19] mais, en outre, que le théâtre d’opération d’une guerre éventuelle se situe principalement sur le sol européen : ce qui laissera absolument exsangue les populations et, par extension, encore plus dépendantes de ceux qui n’eurent de cesse de se présenter en amis mais qui, en réalité, sont ses plus irréductibles adversaires…

On oublie trop souvent que le capitalisme procède par cycles : évolution, marasme (dû à la congestion de la rentabilité), destruction (surtout par les guerres), reconstruction… C’est ainsi qu’il se régénère.

La guerre peut évidemment avoir des fondements idéologiques (voire religieux ou messianiques) mais du point de vue matérialiste elle n’est que la résultante d’un état de fait logique consistant à détruire, autant que possible, tous marchés concurrentiels ! C’est pour cela que la construction européenne voulue par les USA correspond, au-delà de ce qu’on peut y penser, à la volonté d’une réelle inféodation, satellisation, vassalisation de l’Europe aux seuls intérêts américains… On comprend dès lors d’autant mieux pourquoi, en devenant une force économique de premier plan, et au-delà de l’aspect militaire, la Russie est elle aussi ciblée ! Sans oublier la Chine… Avant d’être militaires les guerres, surtout à notre époque moderne, sont toujours économiques.

Empêcher l’émergence d’une Europe homogène et unie (politique, économique, diplomatique, stratégique, militaire) est donc, surtout depuis 1945, la priorité absolue des gouvernements d’outre atlantique ! Car ils savent que cela remettrait en cause leur leadership occidental. D’autant plus si cette dite Europe crée des partenariats de tout ordre avec ce grand pays qu’est la Russie…[20]

Pour aller au fond des choses, et encore une fois en dépassant le cadre militaire, on peut d’ores et déjà dire que les États-Unis ont gagné sur un point fondamental : ils ont non seulement éloigné la Russie de l’Europe,[21] tout en consolidant les liens entre membres de l’Otan. C’est déjà une très belle victoire ! Peut-être même la seule qui vaille (du point de vue des USA). La partie n’est toutefois pas encore totalement gagnée car elle pourra le cas échéant rebondir au niveau social (véritable révolution au sein de l’Europe), à l’échelon financier (dédollarisation) et au plan militaire : si les russes frappent, par exemple, jusqu’au cœur des USA. La question sera de savoir si un soulèvement social d’envergure verra le jour avant que les anglo-saxons ne poussent leurs laquais européens à se détruire dans un combat frontal avec la Russie…

L’empire étant désireux d’intensifier son monopole sur toutes choses[22] la logique implique donc nécessairement, surtout au regard des puissances émergentes, l’obligation d’un pouvoir de plus en plus hégémonique, donc autoritaire, afin d’intensifier la mainmise sur le monde… Pour cela, il importe de broyer les principes mêmes sur lesquels s’appuie la civilisation, de les malléabiliser, de les réorienter au besoin. Contraindre aussi (financièrement, politiquement, militairement) les différents États qui s’entêtent à les mettre en avant…[23] Si on veut atteindre un « Ordre » précis, telle est la nécessité : le fait étant d’ailleurs nettement plus facile à partir d’un désordre voire d’un chaos…

Si le rôle des médias occidentaux relatant l’Opération Spéciale russe porte fortement à caution, on doit tout de même aussi s’interroger sur la naïveté de certains esprits occidentaux qui prennent pour argent comptant les dires de ceux qui leur mentent pourtant depuis des décennies… À croire que la raison est totalement découplée de l’émotion ! Et même quand surgit l’empathie, elle semble être à géométrie variable… Que l’on s’offusque des morts civils suite à cette opération russe est normal et profondément humain,[24] que l’on nie ou que l’on ne se formalise pas des milliers de morts dans le Donbass depuis 8 ans,[25] exactions diverses, viols et actes de torture à la clé, tout ceci majoritairement accompli par les bataillons de représailles néo nazis, pose question ! À croire que lorsque les médias ne placent pas l’accent sur une situation spécifique, dans l’esprit de beaucoup elle n’existe pas…

Ensuite, pour peu que d’aucuns ramènent vers une antériorité temporelle au niveau des causes, et les voici affublés de tous les qualificatifs dédiés à la stigmatisation, au discrédit, à la décrédibilisation : complotiste, affabulateur, conspirationniste, extrémiste… Comme si rechercher la vérité et remettre les choses en perspective, surtout factuellement, était signe d’opprobre et d’ignominie ! On marche sur la tête.

Utilisons donc l’imagerie mentale, les comparaisons et la supposition pour appuyer sur la réalité des choses puisque, manifestement, pour quelques individus les événements en eux-mêmes ne sont pas garants d’une compréhension qui déborde du premier plan : le seul que leur cerveau reptilien puisse hélas appréhender…

Imaginons donc la réaction des États-Unis si, au fil des années, une imposante organisation militaire composée d’une trentaine de pays avait encerclé le pays : harcelant et tuant nombre de civils, et menaçant jusqu’à son existence de par sa proximité martiale et une idéologie qui relègue les américains au niveau de sous-hommes… Qu’aurait fait l’Oncle Sam ? N’aurait-il pas contre-attaqué militairement et, si oui, cette réaction ne s’inscrirait-elle pas dans une initiative de défense ? Je pense que tout homme intelligent répondra adéquatement…

En conséquence, pourquoi dénier ce droit à la Russie qui, en maintes occasions, avait prévenu de ne pas dépasser certaines lignes rouges ? Ce pays, qui a payé le plus grand prix afin de battre les nazis durant la seconde guerre mondiale peut dès lors être coupable d’avoir eu recours aux armes en attaquant l’Ukraine, mais en aucune manière responsable de la chose puisque, à terme, c’est véritablement son existence qui est ciblée…

Lorsqu’une sensibilité profonde, une conviction forte, une doctrine exaltée par une nation voisine font de votre peuple des untermenschen,[26] que ceux qui sont sensibles à la chose agressent des peuples proches de vous par la culture et, en outre, souhaitent se doter de l’arme nucléaire, les tergiversations ne peuvent plus avoir cours : il fallait endiguer, au plus vite, cette volonté hégémonique et létale ! Précisons, en outre, qu’il était nettement plus raisonnable et avisé de le faire avant que l’Ukraine n’intègre réellement l’Otan car, dans le cas contraire, l’article 5 de la Charte se serait appliqué automatiquement : entraînant un conflit ouvert et direct entre l’Organisation de l’Atlantique Nord et la Russie…[27]

Nécessité…

Cette obligation russe d’une impérative intervention militaire trouve toutefois sa source, nous le vîmes, dans un piège absolu tendu par les ennemis de toute multipolarité ! Ce n’est évidemment pas un hasard si le Pentagone a prévenu à maintes reprises les médias occidentaux de l’imminence d’une attaque russe : à vrai dire, les américains ont absolument tout fait pour qu’elle ait lieu… La nasse s’est refermée : autant sur l’Europe que sur la Russie. On se demande s’il faut féliciter les fauteurs de troubles ou frémir devant tant de duplicité…

Toujours est-il que nous sommes désormais dans « l’après », le conflit est désormais engagé : avec tous les dangers potentiels qu’il sous-tend.

Si Poutine à l’évidence est certes un excellent joueur d’échec, il est néanmoins dans la réaction ! Parfaite jusqu’à présent, mais cela durera-t-il ? En face c’est l’Art de la Guerre sur le long terme qui est utilisé… Guerre davantage psychologique que militaire d’ailleurs,[28] étant donné que pour l’instant l’Occident ne peut que se vanter d’une fausse gloire morale (et ce via l’afflux de fake news) afin de pouvoir bomber le torse : car la Russie prouve qu’elle est actuellement en train de gagner sur tous les fronts (économique, financier, sur les valeurs et, bien évidemment à l’échelon militaire) ![29]

Sur ce dernier aspect, on se demande d’ailleurs si les dirigeants européens, excessivement prompts à suivre les desiderata de Washington, sont parfaitement informés de l’armement dont dispose l’Ours russe et, surtout, s’ils sauront s’en prémunir le cas échéant…

Des exemples antérieurs devraient pourtant porter à la prudence : ce qui se passa en Syrie par exemple… Rappelons tout de même que dans ce pays, suite à une attaque chimique supposément attribué à Bachar al Assad,[30] 4 missiles de croisière américains tirés en direction du territoire syrien se sont littéralement volatilisés après l’irruption de bâtiments de la marine russe. Nul ne sait vraiment ce qui s’est passé (interception directe ou autre), mais peu après la Navy a retiré toute sa flotte de la zone… Sachant que dans le domaine du brouillage électromagnétique (comme en bien d’autres) les russes disposent d’une avancée certaine, on serait en droit de penser que ce type de prouesse irrita voire inquiéta fortement la marine américaine.

Quoi qu’il en soit, c’est précisément depuis lors que Poutine s’oppose frontalement aux (dés)ordres occidentaux et, coïncidence, quelques mois plus tard surgit l’euro Maïdan…

Que les considérations américaines se calquent sur les déductions de Zbigniew Brzeziński,[31] pour qui il faut absolument découpler l’Ukraine de la Russie (celle-ci cessant alors d’être un empire), afin de la maîtriser (voire la détruire), ce qui donnera accès et contrôle sur l’Eurasie, est une chose : mais que les européens, qui n’ont aucun intérêt dans ce jeu très pervers et mortel, suivent comme des petits chiens l’os empoisonné agité par leur maître est proprement inconcevable ! Car la chose, il importe de le comprendre, est véritablement une sorte de suicide assisté qui profitera, sans nul doute, aux véritables instigateurs. Enfin, pour autant, mais là il est vrai que ce n’est pas gagné, qu’ils échappent eux-mêmes à la fureur d’un pays possédant plus de 6000 têtes nucléaires…[32] De fait, comme nous le savons, une attaque sur un pays membre de l’Otan entraînant une riposte immédiate des autres membres, les USA seraient donc eux aussi inévitablement impliqués dans un conflit qui, bien qu’ils l’espèrent, ne sera pas cantonné à la seule Europe.

De fait, l’arsenal russe est désormais bien plus conséquent que ne le laisse entendre les différents politiques dont on se demande d’ailleurs quel serait l’avantage à retirer (pour les peuples européens) d’une confrontation directe avec la Russie…

Je m’autorise une petite liaison (étayée d’actualité récente) avec quelques paragraphes de mon dernier livre[33] afin d’étayer le sujet des armes russes.

L’Ours russe n’a plus vocation à être le caniche d’intérêts qui lui sont étrangers et en outre, nous le vîmes, s’inquiète fortement des activités américaines autours de ses frontières : les tensions avec l’Ukraine n’étant qu’un abcès parmi d’autres.

En tout état de cause, le plus grand pays d’un point de vue géographique a désormais les moyens de ses grandes ambitions et entend le faire savoir au monde !

De même que l’effondrement du dollar est inévitablement programmé, pareillement l’Empire et ses dominions seraient bien en peine de gagner sur l’échelon militaire. Il n’est pour s’en convaincre avec grande certitude que de discerner la très haute technicité de l’armement russe qui, à n’en pas douter, fait désormais pâlir de fureur et de jalousie ceux qui se pensaient seuls maîtres de l’Histoire…

Les armes de nouvelle génération de la Russie sont en effet assez époustouflantes ![34]

Le Zircon par exemple est un véritable bijou technologique… Ce missile prioritairement antinavire (et volant à Mach 5 :  6 174 km/h) peut aussi être utilisé pour atteindre des objets terrestres. Il est d’ailleurs capable de toucher n’importe quelle cible à 1.000 km de distance !

Les armes hypersoniques, comme celle-ci, ont aussi l’avantage de pouvoir être téléguidées, contrairement aux missiles traditionnels[35] qui ne peuvent pas changer de trajectoire en plein vol. De ce fait, ce type d’armement est censé être assurément plus efficace contre des cibles mouvantes tels, notamment, les bateaux de guerre.

Mais la surprise des états-majors de l’OTAN, et à vrai dire de tous les spécialistes, c’est que 10 ans après le début du travail sur le Zircon, la Russie a réussi au mois d’octobre 2021 le premier tir concluant à partir d’un sous-marin ! Ce qui signifie qu’un avantage stratégique majeur s’est encore ajouté : la furtivité des sous-marins est en effet primordiale afin d’évoluer incognito et au plus près des objectifs potentiels.

Selon Alexandre Vautravers, grand expert en sécurité et en armement et rédacteur en chef de la Revue Militaire Suisse (RMS), à l’heure actuelle, les efforts américains pour mettre en place un bouclier antimissiles n’ont pas permis d’avoir un système de défense « capable d’intercepter tous les missiles déjà existants ; un tel système serait d’autant moins efficace face à des missiles hypersoniques, plus rapides et plus manœuvrants. »

Au cours de l’année 2021 l’aviation russe a également pris possession du Kinjal,[36] une autre arme hypersonique de très haute précision. Ce missile vole à plus de 10.000 km/h et touche une cible dans un rayon de 2.000 kilomètres… Inutile de préciser que l’interception certaine d’un engin de ce type est pratiquement inconcevable !

Les escadrons d’avions de chasse situés dans le Kamtchatka furent les premiers à recevoir les premiers modèles totalement opérationnels du Kinjal. Un déploiement loin d’être anodin puisque cette péninsule est proche du Pôle Nord mais également de l’Alaska et donc du territoire américain… Une réponse au rapprochement de l’OTAN près des frontières russes ?[37]

Faut-il aussi faire mention du missile Avangard :[38] une véritable bête de guerre dont la portée est de 4.000 km ! Avangard est l’une des six nouvelles armes stratégiques dévoilées par le président russe Vladimir Poutine le 1er mars 2018.[39]

Avangard fait partie de ces armes qui, selon Vladimir Poutine, sont « pratiquement invincibles…» Il est vrai qu’il vole à plus de Mach 27 (33.000 km/h) ! Toujours d’après le président russe, ce missile hypersonique frappe « comme une météorite, une boule de feu ! »

C’est le 27 décembre 2019 qu’eut lieu la mise en service effective, dans l’Oural,[40] des premiers missiles hypersoniques Avangard : lesquels sont capables d’embarquer une charge nucléaire et peuvent aisément déborder les boucliers antimissiles américains et européens grâce à leur vitesse et leur faculté de changer de cap et d’altitude. Car, en effet, il est totalement exact que ce missile modifie de façon imprévisible sa trajectoire ou son altitude, le rendant quasiment impossible à intercepter…

Fin 2017, la Russie avait déjà testé avec succès un tout nouveau type d’armement « inégalé dans le monde » : tel un missile à propulsion nucléaire… Suite à cette réussite, le maître du Kremlin a également déclaré le début de la phase active des tests concernant les missiles SARMAT,[41] affirmant que les nouvelles armes seraient invulnérables à l’interception car ses capacités lui permettent de contourner toute défense antimissile. SARMAT sera bien évidemment équipé de têtes nucléaires.[42] Cette arme peut en effet transporter une dizaine d’ogives nucléaires…

 De plus, la Russie développe une ogive nucléaire suffisamment petite pour être emportée par des missiles de croisière. Sans oublier qu’outre les armes hypersoniques créées, Moscou a développé des drones sous-marins capables d’opérer à d’énormes profondeurs et à des distances intercontinentales.

On le voit l’ingéniosité des savants russes n’est pas une vue de l’esprit : les faits sont là pour en attester. Ce qui est ironique c’est que c’est justement l’expansion de l’Otan qui a en quelque sorte motivé les ingénieurs russes…

Les sites de lancement du RS-28 doivent être équipés du fameux système de protection active « Mozyr »[43] , conçu pour annuler sérieusement l’avantage de la première frappe de l’adversaire potentiel en détruisant cinétiquement les bombes entrantes, les missiles de croisière et les ogives ICBM à des altitudes allant jusqu’à 6 kilomètres.[44]

Le fait que le Sarmat soit en outre équipé d’une technologie furtive pour tromper les systèmes radars ennemis et puisse transporter une grande variété de véhicules de rentrée, y compris des planeurs hypersoniques Avangard, est particulièrement préoccupant pour l’armée américaine. Poutine avait précédemment affirmé que cet ICBM pouvait violer n’importe quelle défense dans le monde… Ceci fut du reste perçu comme un message subtil adressé aux États-Unis et à leurs alliés occidentaux.

Ce monstre, et on comprend qu’il faille grandement se méfier de quiconque détient une telle arme, est susceptible de rayer de la carte un territoire de la taille de la France…

On pourrait aussi parler des missiles sol-air S-500 Prometeï. Les S-400 étaient déjà hautement redoutables, mais là l’armée russe passe encore un cap !  De fait, et la chose est reconnue de par le monde, la défense anti-aérienne et anti-balistique russe est définitivement la meilleure qui soit ! Comme l’explique le site Meta Defense,[45] sa composition constituée en multi couches, de même que sa coopération multi-systèmes, lui permet d’ores et déjà de répondre à la presque totalité des menaces, y compris les avions furtifs de 5ème génération constituant de fait un rempart particulièrement dissuasif pour n’importe lequel des adversaires du pays.

D’après la revue bimestrielle américaine National Interest,[46] le complexe S-500 serait un véritable « tueur » de F-35 ! Il est vrai qu’il possède des caractéristiques assez uniques…

Le S-500 peut ainsi détecter et attaquer simultanément jusqu’à 10 ogives de missiles balistiques volant à des vitesses de plus de 7 kilomètres par seconde.[47] La plateforme antimissile peut également utiliser plusieurs systèmes radars distincts orientés vers différentes cibles aérodynamiques en même temps, dont des avions, des hélicoptères, des drones et des missiles.

Avec une portée maximale de 600 kilomètres et un temps de réponse du système de trois à quatre secondes, le S-500 est environ 6 secondes plus rapide que le S-400. Son constructeur, Almaz-Anteï, a même indiqué que le S-500 pourrait frapper des satellites en orbite basse et certains types d’engins spatiaux dans l’espace proche…[48] D’après ses performances, le système S-500 Prometheus dépasse donc le S-400 Triumph[49] et son concurrent américain, Patriot Advanced Capability-3, ainsi que l’arme hypersonique à longue portée (LRHW) que l’US Army est toujours en train de développer…[50]

La principale différence entre le S-500 et tous les analogues étrangers est la possibilité de « voir » et d’abattre des cibles à 360 degrés. Dans le même temps, son plus proche concurrent, le système américain Patriot, ne peut fonctionner et « regarder » que dans une direction prédéterminée avec un angle de 180 degrés… « Redéployer » les lanceurs Patriot et les mettre en ordre de combat prend environ une demi-heure. Un laps de temps évidemment trop excessif lorsque des objets volant à des vitesses de plusieurs milliers de kilomètres par heure s’abattent sur vous. En outre, la portée maximale du système américain est de 200 kilomètres, tandis que même au stade actuel le S-500 peut d’ores et déjà frapper une cible à 600 kilomètres…

Notons enfin que le système est capable de toucher non seulement des missiles balistiques, mais aussi des cibles aérodynamiques (avions, hélicoptères, autres cibles aériennes), ainsi que des missiles de croisière…

Au surplus de toutes ces lignes, notons que la marine russe recevra trois nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque cette année 2022 ! On le voit donc, l’armement du pays, dans tous les secteurs, n’est plus obsolète comme ce fut le cas lors de la période Eltsine !

On se doute que le camp d’en face n’est pas aux anges…

« Les nouveaux missiles hypersoniques de la Russie sont potentiellement déstabilisants et posent des risques importants car ils peuvent transporter des charges nucléaires. » (John Kirby, ancien contre-amiral de la Marine des États-Unis, et désormais porte-parole du département de la Défense)

Bien au-delà de leur vitesse, les armes hypersoniques sont redoutables surtout pour leur capacité à changer de direction et de ne pas suivre une trajectoire prévisible, rendant obsolètes les défenses antimissiles…

On ne s’en étonnera pas, mais ces dernières années plusieurs responsables américains se sont fortement inquiétés du danger potentiel et réel de ces armes : surtout envers leurs très appréciés porte-avions, désormais extrêmement vulnérables… On se doute que si ces navires ne peuvent plus se projeter partout dans le monde comme ils le faisaient jusqu’à présent, un basculement (et pas seulement psychologique) s’opérera. Et c’est déjà le cas.

Qu’ont effectivement à opposer les forces de l’Empire face à tout ceci ? Un défaillant F35 ? Des tests négatifs sur les armes hypersoniques ? Alors que les États-Unis ont plusieurs armes hypersoniques en développement, aucune d’entre elles n’est encore en service, ce qui donne à la Russie et à la Chine un avantage certain.[51]

En réalité, comme on peut le lire sur le site d’information alternatives de Ron Unz,[52] les russes affirment que le F-35 et le Su-75 appartiennent à des catégories complètement différentes et, si l’on examine des paramètres tels que la vitesse, la maniabilité, la charge maximale ou, surtout, le prix, on constate que les Russes ont fondamentalement raison : le Su-75 n’est pas « simplement » un avion bien supérieur, il appartient à une catégorie « de boxe » complètement différente

Bref, il est évident que si les américains gagnèrent la guerre froide, ils ont toutefois dorénavant, et assurément, perdu la course aux armements contre la Russie et la Chine. Peuvent-ils d’ailleurs la rattraper un jour ?

On comprend d’autant mieux cet engouement pour les armes biologiques (voir chapitre précédent) : seules à mêmes, peut-être, de rééquilibrer un tant soit peu les forces en présences et les perspectives à venir…

À l’évidence, les projections des analystes et « penseurs » des multiples agences gouvernementales américaines, et très spécifiquement au sein du complexe militaro-industriel, sur ce que serait théoriquement le champ de bataille moderne du 21ème siècle, se sont révélées complètement fausses ! Misant sur le retard russe des années 1990-2000, ils ont totalement minimisé l’intelligence des ingénieurs de ce même pays.[53]

À ce propos, que se passerait-il en Mer de Chine si la Russie vendait des armes hypersoniques aux chinois ?[54] Le rapport de force s’en trouverait sans nul doute inversé : d’autant que les américains comptent beaucoup sur leurs porte-avions.

Notons parallèlement que selon Dmitri Chougayev, directeur du Service fédéral russe de coopération militaro-technique, (cité par l’agence Tass du 2 novembre 2021) l’Inde et la Chine ont le potentiel pour devenir les premiers acheteurs du système de défense aérienne S-500 de dernière génération…

« Nous considérons l’Inde, ainsi que la Chine et tous les États avec lesquels nous avons des relations de longue date, partenaires et prévisibles comme des acheteurs potentiels de ce dernier système »

Il est vrai que les deux pays bénéficient déjà des S-400… Au grand dam de l’Otan : surtout en ce qui concerne la Chine.

On fera certes valoir qu’il reste l’arsenal nucléaire…[55]

Évidemment, mais il convient de remarquer d’une part que les fameux (ou « fumeux ») missiles Minuteman[56] n’ont subi de test réellement concluants et constants depuis fort longtemps. Un des derniers en date est celui du 5 mai 2021 : se soldant par un échec cuisant dès le décollage… En service depuis 50 ans, Minuteman III est le seul missile à lanceur terrestre de l’arsenal nucléaire des États-Unis depuis 2005. Il est installé dans des silos de lancement répartis sur trois bases militaires américaines, dans le Wyoming, le Dakota du Nord et au Montana.

L’objectivé oblige cependant à écrire que le 11 août 2021, l’US Air Force a retesté un missile balistique intercontinental non armé depuis la Vandenberg Space Force Base, dans le sud de la Californie. Le test, désigné Glory Trip-239, a cette fois réussi…

Ces armes n’ont cependant plus leur caractère de dangerosité d’antan : leur trajectoire est parfaitement prévisible et sont donc susceptibles d’être l’objet d’une oblitération quasi certaine par les contre-mesures russes ![57] L’infiltration au sein de l’espace russe[58] est en conséquence hautement aléatoire !

Faut-il par ailleurs rappeler que selon l’assurance formelle de Poutine, toute attaque d’envergure contre le territoire de la Fédération russe (voire ses alliés) ouvrirait la porte à une riposte pouvant aller jusqu’au nucléaire ?

« La Russie se réserve le droit d’employer les armes nucléaires uniquement en riposte à une attaque nucléaire, ou à une attaque avec d’autres armes de destructions massives contre le pays ou contre ses alliés, ou en réponse à un acte d’agression contre elle au moyen d’armes conventionnelles qui menaceraient l’existence de l’État. ».

« Tout recours aux armes nucléaires contre la Russie ou contre ses alliés, quelle que soit la portée des armes, sera considéré comme une attaque nucléaire contre ce pays. Les représailles seront immédiates, avec toutes les conséquences qui s’en suivront. » (Discours du 1er mars 2018 devant le Parlement russe)

Notons toutefois, et c’est dans la logique même, qu’une conflagration nucléaire est très probablement à exclure : le suicide collectif ne profitant à personne, et certainement pas à ceux qui mirent au point l’ensemble du plan méphitique détaillé jusqu’ici et actif depuis nombre d’années…

Reste que certains points très chauds peuvent néanmoins déboucher sur un conflit (régional ou plus général) de type conventionnel…

Un des endroits de friction autour de la Russie,[59] est sans conteste l’Ukraine. Nous le voyons amplement. Mais les dirigeants européens devraient toutefois y réfléchir à deux fois avant d’aller trop loin et de forcer la Russie à réagir plus fermement…[60] D’autant que pour certains, les véritables extrémistes, nous le verrons dans la seconde partie de cet article, la réalité n’est pas simplement d’ordre rationnel mais intègre un caractère religieux, voire messianique, sur lequel il convient de porter l’analyse et une attention accrue en ces temps « étranges ».

Le véritable danger se trouve en effet dans le mental et les convictions métaphysiques des jusqu’au-boutistes sectaires et tribaux : pour eux la Lumière ne saurait jaillir que d’un chaos profond et absolument généralisé…

Ordo Ab Chaos

L’Ordre à partir du chaos… Un paradigme des plus simples : une nouvelle ère ! Et pour ce faire il est vital d’anéantir les vieilles structures : familiales, sociales, politiques, religieuses, sacrales… N’est-ce pas d’ailleurs ce qui se passe ? Chacun est en guerre, manipulé d’une manière extrêmement pernicieuse depuis le plus jeune âge. L’un s’oppose à celui qui est libertaire, l’autre à celui qui est religieux ; on lutte contre la couleur différente, la culture divergente, le parti politique opposant ou concurrent, contre le riche, contre celui qui ne pense ou ne vit pas comme nous, etc. Les chiens aboient mais la caravane oligarchique ne cesse, encore et toujours, de passer… Sans cesse victorieuse.

Ce n’est cependant qu’un début, et l’objectif n’est pas encore atteint… La confusion actuelle n’est que prémices de la conflagration future ! Même si le monde est déjà bien engagé dans une certaine phase, elle n’en reste pas moins initiale et sans commune mesure avec l’amplitude future…

En définitive, tous les acteurs adversaires des peuples, et ce malgré des intérêts divergents, s’orientent tous (idéologiquement) vers l’édification d’une structure planétaire unifiée : nommons-la, pour une facilité de compréhension, gouvernement mondial.

Il va de soi que cette entité ne pourra qu’être dictatoriale car, et nous le voyons actuellement, nombre de personnes, de groupes, de forces, refusent qu’une élite oligarchique (généralement non élue) choisisse à leur place et oriente leurs vies. Là se trouve la raison de toutes les désagrégations perçues dans nos sociétés : que ce soit au niveau des valeurs, de la famille, du social, de l’ethnique, de la patrie, etc… Ici se comprend le pourquoi de toutes les rivalités allumées artificiellement, attisées insidieusement, encouragées à grand renfort de propagande aussi hideuse qu’inexacte ! L’objectif est de semer le chaos, dans la conscience et l’existence, tout en divisant un maximum de composantes sociétales afin que l’homme, si jamais il souhaite néanmoins s’agréger à d’autres (c’est sa nature), le fasse en étant fortement et malicieusement orienté dans une direction qui satisfasse les décideurs oligarchiques.

Cet intense endoctrinement mondial, d’autant plus percutant que les moyens médiatiques sont conséquents, s’amuse par ailleurs avec les saines attitudes de chaque être normal : manipulant (à l’avantage des élites) les émotions, l’émoi, le choc face à des épisodes dramatiques (attentats, morts d’enfants, exode de migrants, danger des virus, conflit militaire). Tout ceci, néanmoins, en prenant bien garde de ne jamais désigner les véritables coupables, ni les causes réelles…

Les protagonistes impériaux qui s’associent (directement ou pas) à cet intense battage médiatique et qui appuient, selon degrés et intérêts, cette initiative mondiale totalement déstructurante au niveau sociétal, ces promoteurs donc sont connus : la Finance, le mondialisme au sens large, l’idéologie messianique,[61] le lobby militaro-industriel, les libertaires, et tous ceux qui préconisent le « progrès » et la liberté totale comme ferment civilisationnel…

L’ensemble de ces gens, ces opinions, ces mouvements ont, d’une manière ou d’une autre, soutenu les multiples épisodes qui ont mené le monde là où il est aujourd’hui : que ce soit les prétendus printemps arabes,[62] les guerres coloniales dévastatrices menées par les États-Unis, la finance débridée, les appuis envers Israël,[63] l’immigration massive en Europe, la fascisation des patriotismes (hormis en Ukraine où on ose s’unir avec de réels nazis !), la balkanisation des pays, le mariage gay, la confusion ou décomposition familiale, la décadence, le culte de l’argent, l’exaltation de la race, de la culture ou de l’homme exempté d’un quelconque substrat spirituel, la haine de DEUX religions majeures,[64] la désignation en tant qu’ennemis de pays ou personnes hostiles à l’Empire, les bienfaits du libéralisme débridé. J’en passe et des meilleurs.

La majorité de ces gestes, répétons-le, peuvent paraître disparates en fonction du profit escompté et des intérêts divergents, mais il ne s’agit pas moins de multiples voies qui, toutes, mènent à une accentuation espérée de la prédominance d’un petit nombre sur la multitude ! On modèle les événements, la pensée et la vie du grand nombre dans le but d’atteindre une domination absolue et complète…

Ce qu’on nomme Nouvel Ordre Mondial n’est, en définitive, que le jaillissement espéré d’un homme renouvelé,[65] c’est-à-dire détaché au possible de toute structure historique et modèles traditionnels : autrement dit coupé de toute racine vivifiante, droite, structurante. Cet être n’en sera que davantage manipulable…

L’imposition du chaos est donc hautement nécessaire pour certains : il oblige chacun à se positionner, créant, de fait, des clivages importants et donc maintes confrontations. Mais toujours, cela va de soi, au niveau horizontal ! Lorsque l’anarchie atteindra son paroxysme, des lois d’exceptions verront le jour et les hommes, épuisés par des rivalités sur divers plans,[66] les accueilleront même sans déplaisir…

Ceci étant bien compris, il est donc hautement logique que les très nombreuses crises mondiales s’amplifieront et dégénéreront en conflit sur plusieurs paliers : soit un véritable hyper conflit ! C’est à ce stade que l’idéologie dominante, la messianique, celle qui sous-tend toutes les autres, prendra réellement son envol. C’est également dans ce temps que s’immisceront et qu’apparaîtront les véritables ennemis de toute Transcendance et Développement métaphysique… Mais je ne reviens pas sur ce sujet dans cet article. Nombre de mes livres y font référence.

La guerre totale, celle de tous contre tous, est en conséquence un besoin vital et pressant pour l’Empire : vu la faiblesse du dollar et les grandes oppositions qui se dessinent. Le projet d’une destruction des sociétés s’intensifiant dès lors par l’intérieur[67] et l’extérieur ![68] Le tourbillon qui en résultera peut difficilement être imaginé, mais la fureur, la terreur et la souffrance s’étendant, elles ouvriront béantes les portes du Grand Choix : celui où, selon le fidéisme, le tri s’effectuera; celui où, selon ce que nous enseigne la Tradition Hermétique, l’Horloge Cosmique sonnera avec gravité afin que ceux qui le souhaitent réellement appréhendent avec justesse et intelligence, malgré les difficultés, toute l’épaisseur, la qualité et le Destin du Règne qui est le nôtre…

Dans la seconde partie de cet article nous analyserons la chose sous l’angle eschatologique et, bien qu’il soit fait mention d’un arrêt brutal et total de l’Histoire,[69] nous nous intéresseront aux divers signes qui rejoignent les phrases lues dans cette section : à savoir que l’Humanité est à la croisée des chemins, à un tournant décisif, et s’achemine vers une étape absolument critique.

Thot Théurge

[1] Que ce soit au niveau du sens des valeurs ou de toute saine structure sociétale.

[2] Déclinée en trois parties.

[3] Par ces trois aspects, qu’ils soient discernés sous l’angle temporel, eschatologique, karmique (ou cycliques), chacun s’apercevra que l’Humanité arrive à un Carrefour ! C’est-à-dire, pour ce qui est de l’échelon matérialiste, à la fin ultime de ce qui est considéré comme le golem mortifère (la valeur d’échange), à la conclusion historique de l’épopée humaine et au Jugement des âmes (conception fidéiste), ainsi qu’à l’émergence d’un paradigme existentiel où la Connaissance (progressive mais au sens absolu) guidera et mènera le genre humain à un potentiel spirituel accru ainsi qu’à la pleine acceptation de sa Destinée : laquelle se situe bien au-delà de sa condition biologique (dimension ésotérique). Que ces trois normes ou convictions coïncident dans une temporalité spécifique est proprement remarquable et démontre que nous sommes, à l’évidence, à l’orée d’une Ère particulière

[4] Biologiques.

[5] Voir à ce sujet : https://nsarchive.gwu.edu/briefing-book/russia-programs/2017-12-12/nato-expansion-what-gorbachev-heard-western-leaders-early

[6] Plus de 14.000 (hommes, femmes, enfants), dont de nombreux cas de torture avérés…

[7] Laquelle s’était massée en force à l’Est et s’apprêtait, comme de coutume, à massacrer qui n’était pas de son côté…

[8] Sachant que d’inéluctables sanctions occidentales allaient s’opérer. De fait, des centaines de milliards furent bloqués (voire volés) par l’Occident au détriment de la Russie

[9] Qui est toutefois presque telle puisque la Russie n’ignore évidemment pas qui est réellement à la manœuvre…

[10] Comme l’estiment beaucoup.

[11] Les groupes terroristes d’il y a peu étaient du même ordre et servaient d’identiques plans.

[12] Dédiés aux « gains de fonction » : c’est-à-dire à la modification génétique de pathogènes afin de les rendre plus transmissibles ou plus virulents…

[13] Elle fut responsable de l’Ukraine pour le département d’État à partir de 2014, et grandement impliquée dans les livraisons d’armes à ce pays depuis lors. Actuellement, elle est sous-secrétaire d’État pour les Affaires politiques.

[14] Par exemple ici : https://www.youtube.com/watch?v=OYGPbcq4nys

ou encore ici : https://www.youtube.com/watch?v=m6whbfmbyDk

[15] Qu’ils soient étatiques ou non.

[16] https://wikileaks.org/opcw-douma/#OPCW-DOUMA%20-%20Release%20Part%204

[17] Je n’ai pas fait ici grande mention des néo nazis : mais je le fis plus concrètement et profondément ailleurs…

[18] Même si la doctrine nucléaire des États-Unis fut réinitialisée sous Trump et désigne la Russie comme un véritable opposant…

[19] Ce qui est pratiquement réalisé car on ne voit pas très bien, surtout avec les dirigeants européens soumis aux USA, comment se rétabliront de justes et saines relations entre nos nations et les russes.

[20] Elle-même assez connectée à la Chine. Ces trois blocs s’unissant, tout en mettant fin à la dollarisation du monde, et c’en serait fini de la toute puissance américaine…

[21] Cette dernière étant elle-même déjà très fragmentée.

[22] Richesses, denrées alimentaires, énergies fossiles, esprits et corps humains…

[23] Telle la Russie qui s’appuie sur une traditionnalité séculaire.

[24] Personne ne saurait y trouver à redire : la guerre c’est en effet du sang, des larmes, des souffrances sans nombre…

[25] 14.000 selon l’OSCE.

[26] Sous-hommes

[27] Bien évidemment, chacun sait que c’est déjà le cas (même si c’est par proxy interposé), mais cela laisse tout de même encore une faible marge de manœuvre à ceux qui souhaitent négocier une paix durable et sincère dans la région. Il faut toujours y croire…

[28] Même si les proxys nazis (et l’armée ukrainienne) sont manipulés au même titre que le furent les séides islamistes en leur temps. Ces derniers pouvant, par ailleurs, être réactivés au besoin…

[29] Pour paraphraser le Général Delawarde, et pour répondre à ceux qui insistent sur un potentiel piétinement de l’offensive russe, il faut noter que l’OTAN a mis 78 jours de bombardement et 38.000 sorties aériennes (avec 800 avions) pour contraindre la petite Serbie à demander l’armistice. Rappelons que la Serbie est 8 fois plus petite que l’Ukraine et 6 fois moins peuplée, et qu’elle était agressée par l’OTAN, sans mandat de l’ONU, dans un rapport de force de plus de dix contre un… Quelqu’un en Occident s’est-il interrogé alors sur la qualité du leadership de l’OTAN qui a mis 78 jours à vaincre son adversaire serbe avec un tel rapport de force ?

[30] En 2013, si ma mémoire est bonne. Le public attend toujours les preuves…

[31] Au travers de son ouvrage « Le grand échiquier : L’Amérique et le reste du monde »

[32] Si une guerre nucléaire devait survenir, il va de soi que les pays possédant des armes de ce type seraient les premiers visés ! France et Angleterre évidemment, mais même la Belgique, l’Allemagne, l’Italie et les pays Bas car ils hébergent des armes nucléaires américaines. La Belgique serait particulièrement ciblée puisque le siège de l’Otan s’y trouve, ainsi que le Shape (Supreme Headquarters Allied Powers Europe) : Grand Quartier général des Puissances Alliées en Europe.

[33] « En alerte ! Chroniques d’avant chaos. » Disponible sur Amazon et via mon site : theurgie.com

[34] Ceci doit être parfaitement compris : je ne fais bien sût aucune apologie mais me contente de faits et de comparaisons !

[35] De croisière ou balistiques.

[36] Dague, en français.

[37] Le Kinjal a depuis été utilisé quelques fois lors de l’Opération Spéciale en Ukraine. Évidemment avec des résultats des plus satisfaisants…

[38] Nommé également Objekt 4202, Yu-71 et Yu-74. Hypersonique aussi…

[39] Parmi lesquelles on trouve donc le missile Kinjal, la mise en œuvre du programme RS-28 Sarmat ou encore le système d’armes K-329 Belgorod / Poséidon pour la partie sous-marine. Ce dernier étant un drone-torpille capable de délivrer une ogive thermonucléaire, et le K-329 un sous-marin d’attaque à propulsion nucléaire.

[40] Ils sont déployés dans la région d’Orenbourg.

[41] Aussi nommé Satan 2… Un missile balistique intercontinental et hypersonique de très grande taille. Nom technique : RS-28 Sarmat. Pour en revenir d’ailleurs au niveau de l’actualité récente, c’est au mois d’avril 2022 qu’eut lieu, en grandeur nature, un essai déterminant du Sarmat : faisant dire à Poutine que « cela fera réfléchir à deux fois les ennemis de la Russie… » Et d’ajouter : « Ce nouveau complexe a les plus hautes caractéristiques tactiques et techniques et est capable de surmonter tous les moyens modernes de défense antimissile. Il n’a pas d’équivalent dans le monde et n’en aura pas pendant un long moment ! »

[42] Au cours de la période 2020-2027, « vingt régiments de missiles devraient être réarmés avec le RS-28 »

[43] Un système de défense antimissile pour la protection des lanceurs de missiles balistiques intercontinentaux.

[44] ICBM : Inter Continental Ballistic Missile.

[45] https://www.meta-defense.fr/

[46] Généralement bien informée des arcanes politiques mais surtout militaires…

[47] Soit plus de 25.000 km/h…

[48] Et ce jusqu’à une altitude supérieure à 100 kilomètres… De nos jours, aucun autre des systèmes de défense antiaérienne existants ne peut atteindre de telles cibles.

[49] Lequel est capable de détruire des cibles jusqu’à 400 km et à une altitude allant jusqu’à 30 km.

[50] Phases de test prévues en…2027, 2028 !

[51] Le retard des USA dans le domaine est énorme ! On peut d’ailleurs encore noter que pour « faire face » au F35, l’armée russe a été jusqu’à développer un avion de combat, le Sukhoi Su-75 : nommé « Checkmate », échec et mat…

[52]https://www.unz.com/tsaker/many-interesting-developments-in-russia. Ron Unz est physicien théoricien de formation, avec des diplômes de premier cycle et des cycles supérieurs de l’Université de Harvard, de l’Université de Cambridge et de l’Université de Stanford.

[53] Il en est de même d’ailleurs, toutes proportions gardées, en ce qui concerne la Chine qui, il est vrai, misa plutôt sur l’espionnage au niveau de l’acquisition de certaines compétences techniques de pointe mais qui, désormais, travaille à un rythme soutenu afin de dépasser cette réalité. Ils en ont les moyens.

[54] Lesquels ont certes déjà des équivalences (de troisième génération), mais sont cependant encore loin de la technologie russe (de septième génération).

[55] Mais aussi les armes lasers : développement en cours en Russie tout comme aux USA.

[56] Les missiles balistiques intercontinentaux des américains : à ogive thermonucléaire et lancés depuis le sol.

[57] Voire chinoises, puisque la Chine dispose désormais de quatre divisions de systèmes de défense aérienne russes S-400 Triumph et prévoit d’en ajouter d’autres. Sans parler de l’acquisition possible des S-500…

[58] Et même chinois puisque, chose « étrange », la Russie et la Chine ont INTÉGRÉ leurs systèmes d’alerte précoce…

[59] Sans oublier les différents stratagèmes des Services et agences U.S. dans les pays limitrophes afin d’y faire éclore une énième révolution colorée ou des actes terroristes…

[60] Aller trop loin : que ce soit par l’octroi d’armes aux ukrainiens, ou par le partage d’informations militaires.

[61] Qu’elle soit matérialiste (USA) ou religieuse (judaïsme).

[62] En réalité éveillés et soutenus par des ONG américaines – ou occidentales – et des mercenaires.

[63] Malgré d’innombrables crimes de masse perpétrés à l’encontre des palestiniens depuis plus de 70 ans…

[64] Et moindrement de la Tradition Primordiale. Fortement méconnue par les masses, elle ne subit donc pas d’attaques trop constantes ou virulentes. Tout au plus, mais c’est déjà grave, d’aucuns s’échinent-ils à pervertir l’Enseignement élévateur : le déviant ou l’inversant selon besoin.

[65] Mais pas de la façon où l’entend le bon sens commun…

[66] Militaires, sociaux, ethniques, sanitaires, alimentaires, religieux.

[67] Par le biais de différentes oppositions artificiellement créées au sein de la société.

[68] Guerre conventionnelle.

[69] Ce que peuvent librement croire d’aucuns.

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10 réponses à La guerre. Partie 1 : conflit temporel

  1. Mick dit :

    Merci pour toutes ces explication très limpides : votre travail nous apporte beaucoup d’éléments de réponses.
    J’ai vu passer un message très négatif sur cet article, je ne le vois plus. Peut-être l’avez vous effacé. Je vous comprend. Il est inutile de s’attarder sur des personnes témoignant de tant de jalousie que ça frise la pathologie. D’autant qu’elle ne produisent, bien sûr, absolument rien. Pensées malveillantes totalement gratuites. N’y attachez pas d’importance : nous sommes beaucoup à vous suivre car tout ce que vous avez écris se réalise devant nous. Tant pis pour ceux qui ne le voient pas. Merci encore.

  2. henry dit :

    Bravo pour cet article qui remet les pendules à l’heure.

    • thot61db dit :

      Dans ce monde de mensonge et d’ignorance, cela me semble important ! Ensuite, la structure et l’intelligence de chacun fera son oeuvre… Merci.

  3. Marie dit :

    Ce n’est pas gagné, mais « Que Lumière, Amour et Puissance restaurent le plan sur la Terre » !

  4. Thot Théurge dit :

    C’est là, en effet, le grand Projet !

  5. Striker dit :

    Vraiment très intéressant. Au-delà du premier niveau de compréhension.

  6. André dit :

    Bonjour, merci pour cet article qui va bien plus loin que le premier degré (malheureusement le seul accessible pour certains). Je souscris totalement à ce qu’à écrit Mick : ne laissez pas le négatif de certaines personnes envenimer votre mental : ils n’en valent pas la peine. Je vous suis depuis de nombreuses années, j’ai presque tout vos livres et pour moi, comme pour d’autres, selon les échos qui me parviennent, vous êtes très pertinent et, je le pense, sincère et exact dans vos affirmations. Bravo pour ce que vous faites. Bonne continuation, Thot.

  7. Thot Théurge dit :

    Merci pour ce commentaire qui me ravit. Concernant la personne dont vous faites mention, il s’agit de Xavier Panora : il intervient de temps à autre, mais depuis de nombreuses années, simplement pour dénigrer mes écrits. On m’a dit qu’il en faisait de même ailleurs… Ce n’est pas bien grave, il a encore besoin de grandir (intérieurement) et nourrit pour l’instant son petit ego par ce qu’il estime être du succès, de la gloire ou de l’estime chez autrui : toutes choses qu’il s’échine à capter pour son propre compte… Cela en dit long sur la personnalité en question, mais j’ai l’habitude de ses vaines saillies et ne lit même plus ses messages tant ils sont loufoques ou totalement incohérents. Vouloir nuire à quiconque apporte un peu de lumière en ce monde est le signe non d’une évolution patente, mais d’une faille de l’intelligence et de la structure. C’est factuel. Mais à chacun sa route, son expérience et son karma. On perdrait beaucoup d’énergie à ne pas l’accepter. L’essentiel est de se focaliser sur le Bien général : le reste (jalousie, ego, infirmité maladive, refus d’autres opinions) ne regarde que celui qui en souffre. Comme le dit Franz Bardon : on peut tout au plus plaindre de tels comportements et en avoir pitié…
    Merci encore pour vos encouragements.

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