Le mot Théurgie vient du grec « théos »=Dieu et « érgon » œuvre. Elle est la science permettant aux êtres humains « d’œuvrer comme Dieu œuvre », c’est-à-dire d’appliquer les Lois Universelles lesquelles se fondent toutes sur ce qu’est en réalité Celui, ou Ce Que, on nomme « Dieu » : Il est fondamentalement Vie-Lumière-Amour, ces Trois Absolus engendrant ou manifestant la Conscience.

La symbolique attachée à cette Réalité est le Triangle (qui engendre) et le Carré qui en est issu (donc à l’intérieur du Triangle si l’on dessine cela) qui représente la Création en incluant donc le 4ème facteur, la Conscience.

« Œuvrer comme Dieu œuvre » (être un Théurge) signifie, pour un être humain, appliquer les Lois Divines/Universelles aussi bien pour agir sur les évènements et la matérialité ambiante, que sur soi-même pour transformer sa propre structure physique/ éthérique, psychique/astrale et mentale (le Bas Mental => les 4 sous plans inférieurs du Plan Mental) ; ces trois constituants de l’être incarné forment ce qui est appelé sa « triple personnalité ».

La signification admise à l’heure actuelle (et compte tenu du développement présent de l’Humanité) pour le travail actuel lié à la pratique de la LSR (Lumière sur le Royaume) et du CVIM de Franz Bardon (Le Chemin de la Véritable Initiation Magique) est, pour l’être humain, d’œuvrer comme le fait Dieu sur sa propre structure, pour la purification de ses 3 corps de tout « poison » (selon la terminologie bouddhiste) ; en un mot : se libérer des énergies erratiques accumulées par un Karma négatif.

Cette purification de l’être était considérée comme le fondement de tout accès au Chemin Spirituel ; Jamblique, Proclus, etc. la nommaient « catharsis » ce qui en grec signifie « nettoyage ». Les Initiés de cette époque savaient que sans cette « catharsis » la pratique magique est périlleuse et que rien de bon et de juste ne pourrait être accompli.

Cela implique qu’il convient pour un Théurge de s’orienter vers sa seule purification, de ne pas tenter de trop agir sur les évènements et la matérialité ambiante car l’être humain tâtonne encore et ferait des erreurs. Il peut solliciter, par des rites de nature divine (rituels du Feu), une amélioration de sa vie (sentiments, finances, santé etc.) mais l’essentiel est cette purification, cette libération du Karma négatif. Celle-ci, au fur et à mesure qu’elle s’opère, apporte irrémédiablement des changements concrets, matériels, dans la vie. Comme le dit le Christ « tout sera donné de surcroît ».

Se référer à la LSR.

La Magie Cérémonielle est liée à la nécessité d’une mise en place dite « Rituel » qui réunit plusieurs éléments représentant les Forces devant agir dans un but donné (Sceaux Divins, couleurs, parfums, feu -bougies, veilleuses- prononciation des Noms Sacrés..). Ceci est une « Nécessité », car notre triple personnalité n’est pas encore totalement purifiée et, par conséquent, ce type de Magie est le plus usité pour ne pas dire le seul qui soit accessible aux humains ordinaires que nous sommes. Explicitons : nous agissons avec notre triple personnalité que nous purifions par ailleurs chaque jour (rituels purificateurs=>LSR, introspection, conscience de qui se passe en nous, correction de nos erreurs, penser, sentir et agir pour le Bien d’autrui, méditation et exercices =>CVIM). Nous agissons donc avec cette triple personnalité qui s’aligne petit à petit sur notre Moi Divin, appelé « Individualité » (Haut-Mental/Bouddhi et Atma) mais qui n’est donc pas encore parfaite.

La Magie structurelle est liée à la structure personnelle du Mage. Celle-ci comprend non seulement une triple personnalité purifiée mais aussi un alignement sur son Individualité, son Moi Divin et donc, une conscience très développée. Cet alignement, ce fonctionnement de l’être, permet d’agir, d’influencer sa propre vie et son environnement, sans recours à la mise en place, précédemment expliquée. Le seul fait de penser, de vouloir que telle ou telle chose se produise, suffit car les Forces divines agissent d’elles-mêmes par leur mise en œuvre de cette structure purifiée du Mage.

Ce type de Magie (structurelle) est appliquée par les Adeptes/Maîtres de Sagesse.

Mais plus le disciple avance, plus se manifeste en lui cette capacité de seulement penser et vouloir pour que « cela soit ». C’est un processus progressif dont on prend conscience au fur et à mesure que l’on se développe.

Les énergies cosmiques de nature essentiellement spirituelle qui pénètrent sur Terre se font toujours par la position du soleil à son lever, à l’aube, aux tous premiers instants où il pointe ses rayons ; ce n’est pas encore l’aurore où le soleil est déjà levé. Les Textes égyptiens disent que c’est « l'Heure d’Horûs » car la Lumière de Râ (Lumière Divine) irradie sur les êtres et la Nature. Ceci explique pourquoi dans les monastères ou tout autre structure d’isolement on se lève bien avant l’aube pour être conscient des tous premiers rayons du soleil et à partir de là, commencer à pratiquer (rites, méditation, récitation de prières). Le but en est d’imprégner ainsi chaque jour notre être de cette Etincelle Divine, unique de force, à ce moment-là.

Même si l’on ne s’est pas levé à l’aube et que l’on dorme encore, tous les êtres sont « frappés » par cette Vibration divine, comme une inoculation quotidienne.

Il en résulte que toute invocation/évocation, tout rite, se fait face à l’Est, point de l’horizon qui est porteur de cette Vibration et dont nous avons été inoculés encore le matin-même du jour où nous faisons le rituel. Par cette position, face à l’Est, cette Vibration s’active.

Oui, c’est pour « prendre l’Energie ».

« Monde des Causes » a deux significations :

1- Celle qui se réfère à l’Absolu où se génèrent tous les « effets » devant se manifester sur des Plans plus denses. Donc ceci se fait, au-delà du Haut Mental. Il s’agit de l’Akasha dans son absolu.

2- Celle qui se réfère à certains Plans plus denses (Physique/éthérique, astral et mental). Parmi ces différents « Mondes », deux sont « générateurs » de « causes » dont les « effets » se manifestent sur le Plan immédiatement supérieur et/ou inférieur à eux.

Le Plan physique et le Plan Mental sont des « Mondes de Causes » ; leurs « effets » se manifesteront, pour le Plan Physique, sur le Plan astral ou le Plan infernal (en dessous du Plan Physique/ethérique) ; pour le Plan Mental, les « effets » se manifesteront sur le Plan Bouddhique (si les pensées sont seulement positives) et sur le Plan astral (que les pensées soient négatives ou positives).

Ainsi donc :

* Le Plan physique de notre incarnation très dense étant un « Monde de Causes » : tout ce que nous penserons, sentirons, ferons, lorsque l’on est incarné ici-bas, aura des « effets » ou conséquences (Karma) qui seront vécus sur le Plan immédiatement supérieur ou inférieur. Ceci sera vécu après la mort du corps physique :

-soit sur le Plan Astral : les sous plans avec leur luminosité respective (agréable ou désagréable) ou les sous plans supérieurs de l’Astral : totalement lumineux et agréables (le « paradis » général des humains ordinaires).

-soit sur le Plan inférieur au Plan physique : ce que l’on nomme usuellement les « enfers » : siège de l’obscurité et de vibrations pénibles ou très pénibles.

* Le Plan Mental étant un « Monde de Causes » : tout ce que l’on pense, quand on est incarné ici-bas, agit sur le Plan inférieur, donc le Plan Astral (et engendre des émotions correspondant à la nature de la pensée). Plus le mental est purifié et divinement orienté plus les divers « effets » engendrés sont bénéfiques et se concrétisent jusqu’au Plan Physique. Non incarné, notre mental (si l’on a accès après la mort au Haut-Mental) engendre des effets bénéfiques pour tous les êtres (du Haut Mental car seul ce qui est le Bien existe).

Ce que l’on nomme « les Archives Akashiques » sont les images des évènements, de tout évènement, de chaque être, ayant existé, ou existe encore sur Terre. Ces images sont telles des photographies enregistrées sur une fréquence de l’Ethérique (la partie subtile du Plan physique) ; ces images sont comme un reflet ; ceci explique que cette fréquence est aussi nommée « Ether réflecteur ».

Prononcer un « Nom » revient à appeler à se manifester l’être qui porte ce Nom. Par conséquent, si notre triple personnalité (composée des 4 Eléments) n’est pas totalement purifiée (ce qui est le cas pour nous tous) la manifestation de l’être nommé émet une vibration, une fréquence, et celle-ci va être en contact avec notre propre fréquence non purifiée.

Il résulte de cette rencontre de fréquences, de ce choc, un désagrément très profond car la Lumière de cet être va automatiquement faire remonter tout ce qui dans nos propres Eléments constitue notre structure négative (notre Karma négatif) ; la fréquence inhérente à celle-ci nous traumatisera, nous mènera peut-être à une sorte de folie, si elle ne provoque pas un arrêt cardiaque. Les effets correspondent évidemment à la structure de chaque humain qui fait ce rite.

C’est donc pour protéger l’apprenti-Mage que cette recommandation est faite.

Il vaut mieux appeler mentalement les Régents (Êtres qui œuvrent sur les Plan Physique/Ethérique et Astral, donc des Plans dans lesquels nous fonctionnons) ; et encore.. on pourrait ressentir des perturbations.

Il n’est pas de même lorsque l’on nomme à haute voix les Quatre Archanges qui gouvernent les Eléments, (rituel du pentagramme) qui constituent la Hiérarchie supérieure des Régents, qui œuvrent à partir des Plans au-delà du Mental. Leur fréquence arrive objectivement à nous « par résonnance », donc atténuée, ce qui permet une action réelle mais dépourvue de risques.

« Ankhour » signifie « lien ». Lien à quoi ? A un réservoir d’énergie constitué d’une intention et pouvant agir, pour concrétiser celle-ci, dès qu’un code (gestes/prononcé de mots/lumières/parfums) est utilisé. C’est le fondement de tous les rites magiques.

Un Ankhour peut être soit divinement orienté=> tous les rituels d’Initiation, de Magie à but bénéfique ; soit maléfiquement orienté => rituels sataniques.

L’appellation « Mère Divine » a plusieurs significations :

-Signification cosmique :

• La Mère Divine Absolue, nommée de nos jours si justement « La Source », appelée aussi dans les différents textes du Bouddhisme ésotérique « la Base Fondamentale » d’où est engendré tout ce qui est dans l’Univers ; il s’agit de la Divinité Absolue, Dieu-Non Manifesté ; mais aussi Dieu-Manifesté (la Création). Les deux polarités sont en Elle :

1-féminine/magnétique/force centipède/ Elément Eau/l’Amour-Compassion ;

2-masculine/ électrique/ force centrifuge/ Elément Feu/ le Pouvoir et la Volonté. En Elle réside aussi ce qui se manifeste par l’Intelligence / Elément Air. De ces trois Principes résulte un 4ème, la Conscience/Elément Terre qui concrétise les 3 autres.

• La Mère en tant que Logos (le Grand « Neter ») qui gouverne notre Galaxie et qui donne son Nom à celle-ci : « Natarou ».

• La Mère en tant que Grand Être qui gouverne une Constellation liée énergétiquement à notre système solaire et donc à notre planète : Aset (Isis).

• La Mère terrestre : ceci est expliqué dans les lignes qui suivent.

-Signification planétaire :

Sandalphon est dit être l’Archange de Malkhut, régi par le Nom Divin d’Adonaï Ha Aretz. En fait, il s’agit pour nous de l’Être (ou Logos) qui gouverne la Terre. Ce Logos est de polarité féminine ; c’est Elle Qui apparait donc si souvent sur notre planète.

Les Chrétiens assimilent la Vierge Marie à la mère de Jésus. Ceci est une récupération des Mystères d’Isis, opérée par Cyrille évêque d’Alexandrie : ces Mystères, qui avaient lieu à Canope, ville proche d’Alexandrie, portaient ombrage à la jeune diffusion du Christianisme au V° siècle de notre ère. Cyrille, pour détourner les vénérateurs d’Isis (nombreux miracles, guérisons, etc.) a proclamé que celle qui était vénérée sous le nom d’Isis était la mère de Jésus, Marie. (alors que quelques temps avant cette proclamation, il disait qu’il s’agissait là d’une « démone »…). La représentation symbolique d’Isis à cette époque (une femme vêtue de bleu et de blanc,- d’autres couleurs selon les siècles antérieurs- flottant dans le ciel , la tête entourées d’une auréole formée des 12 signes du Zodiaque) fut reprise exactement par Cyrille. C’est celle que diffuse le Christianisme catholique, l’Orthodoxie préfère une représentation spécifique, celles que l’on voit sur les icônes.

Se référer à la rubrique « Textes » du site moryason.com qui explique ce que sont les Maîtres de Sagesse.

Ils/Elles (car le corps physique de leur manifestation en incarnation diffère selon les nécessités et mentalités de chaque époque) sont des Êtres d’une grande évolution de conscience ; ils peuvent être classés en deux catégories :

1 Ceux, d’origine non terrienne, qui ont effectué leur évolution durant des millénaires avant nous (humains) dans d’autres Cycles de notre Galaxie ou d’une autre Galaxie. Ils constituent les plus grands Êtres qui forment ce qui est appelé « Les plus Grands de la Grande Loge Blanche » ou la Hiérarchie Planétaire. Présente aux temps de la grande Atlantide puis, après l’arrivée d’autres Constellations en celle-ci d’êtres maléfiques, réfugiée dans les sommets de l’Himalaya, elle œuvre à l’évolution des êtres humains.

2 Ceux, d’origine terrienne, qui ont évolué sur Terre et qui ont atteint le développement requis pour œuvrer aussi à l’évolution des êtres humains, sous la direction des précédents.

Adeptes, synonyme de Maître de Sagesse.

Sorciers : ce nom définissait et définit encore (mais moins, toutefois) les praticiens aussi bien de magie blanche que de magie noire.

Le/la sorcier(ère) qui pratiquait la magie blanche, soignait avec des plantes, des rites sains, etc. Ils/elles bénéficiaient d’un savoir ancien transmis secrètement pour aider autrui. Sur ils et elles se sont abattues les foudres de l’Eglise ; on sait où cela la menaient (au bûcher). Sous ce nom de sorcier/sorcière peuvent être classés encore, dans les campagnes, ceux qui font le bien ainsi (magnétiseurs, rebouteux, etc.). Mais ce sens, bénéfique, n’est plus attribué généralement aujourd’hui.

Le/la sorcier(ère) qui pratiquait la magie noire, pratiquait des rituels sataniques pour faire le mal. Sous ce nom aussi ils sont désignés pour leur activité maléfique.

Les magiciens/magiciennes : ces mots désignent indifféremment ceux et celles qui pratiquent la magie blanche ou noire. Mais lorsque le ou la magicien/enne opère en magie blanche, il/elle peut bénéficier du nom « Mage » (un Mage, une Mage).

Le Mage : ce mot, avec un M majuscule, est le seul qui soit digne d’être retenu en réalité, car il désigne celui ou celle qui œuvre selon le Bien en accord avec les Lois Universelles (qui tendent toutes vers le Bien ; leur usage à un but maléfique apporte la destruction de celui/celle qui opère ainsi). L’origine du mot « mage » est expliquée dans LSR (l’Art Divin, Science divine). Le Mage, au sens véritable du mot « magie », est donc aussi un Théurge.

Oui. Ceci est expliqué dans la première question : la Théurgie.

Non seulement il est appelé à se poursuivre mais d’ici peu de décennies cet Enseignement fera partie de celui qui sera divulgué dans toutes les écoles, aux enfants, adolescents et adultes, par degré, selon le niveau des élèves/étudiants. Ce sera le fondement des connaissances de l’humanité de demain.