La guerre. Partie 2 : constats idéologiques et eschatologiques

En commençant la rédaction de la seconde partie de cet article, j’ai posé une question il y a quelques jours sur un de mes profil Facebook, demandant ce que serait notre futur… Les réponses m’étonnèrent : dans le bon sens du terme. Certes, certaines s’arrêtaient à des situations négatives mais la plupart allaient plus loin et suggéraient un renouveau, une régénération, un nouvel essor pour l’Humanité ! Fut-ce après un désordre absolu, des calamités, un naufrage temporaire…

Il est vrai, la première partie de cette analyse en témoigne, que l’avenir paraît bien sombre. Pour d’aucuns il illustre même ce que nombre d’écrits religieux mentionnèrent : à savoir l’achèvement de notre périple en tant que genre humain, la fin de l’Histoire, et la sentence définitive touchant notre être, notre conscience, notre âme. Et ce à l’aune de nos actions…

C’est là, bien évidemment, affaire de convictions multiples,[1] mais il n’en reste pas moins que divers signes interpellant méritent qu’on s’y intéresse car, par d’autres fourches que les matérielles, ils attestent (au minimum) que les mois et années à venir seront assez pénibles et sources de circonstances pour le moins incommodes.[2]

En réalité, nous le verrons, les protagonistes des événements actuels en Ukraine sont parfaitement identifiés dans les doctrines, révélations ou autres prophéties des religions dites révélées.[3] Par ailleurs, si une ligne temporelle peut être fixée, chacun constatera qu’elle coïncide assez visiblement avec ce que vit le monde actuellement. Chose troublante qui sera bien sûr réfutée par certains, mais que d’autres comprendront à sa juste mesure…

Cependant pour débuter, et en fonction de ce qui suivra, il me semble important de revenir sur un point que ne saisissent absolument pas ceux qui ne sont pas en mesure de dépasser le 1er degré : c’est-à-dire les liaisons (très improbables selon beaucoup), telles qu’elles apparaissent au sein de l’affrontement Ukraine-Russie, entre le judaïsme et le nazisme… Les raisons de cet examen surgiront très graduellement au fil de la lecture de cette section, et nous distinguerons à quel point les données de la première partie rejoignent la seconde.

Ainsi donc, pour le grand nombre, il y a une discordance, une incompatibilité, un décalage, entre les valeurs israélites et l’idéologie propre aux divers bataillons se réclamant du suprémacisme blanc… Mais est-ce vraiment le cas ? Les opinions propres à chaque camp sont-elles réellement concurrentes ? Si cela était, comment expliquer l’alliance objective perçue et manifestée sur le terrain ?

Pour en saisir le sens plénier, il faut remonter quelques siècles en arrière…

Les khazars sont un peuple dont l’existence est attestée entre le 6ème et le 10ème siècle après J.-C. Ils s’établirent et fondent un royaume indépendant au nord du Caucase aux abords de la Volga,[4] et une partie d’entre eux se convertit plus tard au judaïsme qu’ils établissent comme religion d’État.[5] C’est là d’ailleurs une chose assez étonnante dont on ne connaît pas très bien la raison puisque, comme l’estiment beaucoup, le judaïsme n’est pas à priori une religion prosélyte.[6]

Cette notion de prosélytisme juif est toutefois à relativiser : en réalité, ce n’est pas totalement exact… Comme toutes les religions ayant du pouvoir, et ainsi que le prétend également l’historien Shlomo Sand (voir plus loin), le royaume de Judée a fait se convertir, par la force, tous les peuples autour de lui. Au début avec l’épée, comme chaque religion, et ensuite avec les convictions. Le judaïsme est prosélyte jusqu’à la victoire du christianisme. Ensuite, il devient une religion fermée sur elle-même.[7]

De fait, depuis la révolte des Maccabées, au IIe siècle avant notre ère,[8] à la révolte de Bar-Kokhba au IIe siècle après J.-C,[9] le judaïsme fut assurément la première religion prosélyte. Les Asmonéens[10] avaient déjà converti de force les Iduméens du sud de la Judée et les Ituréens de Galilée, lesquels furent annexés au « peuple d’Israël ».

Partant de ce royaume judéo-hellénique, le judaïsme essaima dans tout le Proche-Orient et sur le pourtour méditerranéen… Au premier siècle de notre ère apparut même, dans l’actuel Kurdistan, le royaume juif d’ Hélene Adiabène, qui ne sera pas le dernier royaume à se « judaïser » : d’autres en feront autant par la suite. Au Ve siècle émerge ainsi, à l’emplacement de l’actuel Yémen, un royaume juif vigoureux du nom de Himyar, dont les descendants conserveront leur foi après la victoire de l’islam et jusqu’aux temps modernes.

Sans oublier, cela va de soi, l’Empire Khazar… Vers la fin du 10ème siècle, ce dernier s’éteint néanmoins progressivement et devient l’un des sujets de…la Rus’ de Kiev…[11]

Quoi qu’il en soit les territoires khazars[12] comprenaient une notable partie de l’Ukraine actuelle[13] et de la Russie méridionale.

Les juifs d’Europe de l’Est (ashkénazes) descendent au moins partiellement de Khazars ayant migré vers l’ouest entre le 10e siècle et le 12e siècle : à l’apogée de l’empire khazar.[14] Les juifs du bassin du Danube, ou du Sud de la Russie sont sans doute issus des khazars, écrit d’ailleurs Ernest Renan dans « Le Judaïsme comme race et religion ». L’historien israélien Shlomo Sand[15]  nous informe en outre que la diaspora juive serait le fruit de conversions successives : sous-entendant que les ashkénazes sont des convertis de l’épopée khazar… Il le prétend d’ailleurs très exactement et textuellement dans le livre précité.[16]

Cet événement est assez important, et s’ajoute au fait que ce Royaume khazar fut établi au sein du pourtour russe et, très spécifiquement, dans les territoires de l’Ukraine actuelle. Pour nombre de juifs, sur la base de ce que vous venez de lire à propos des ashkénazes, ce dernier pays serait d’ailleurs la « seconde nation », le berceau secondaire !

Certes, la thèse de l’ascendance khazar des juifs ashkénazes est fortement combattue en Israël : il est vrai qu’elle distendrait « quelque peu » l’histoire mythifiée d’une conséquente et primordiale composante sémite au sein du peuple juif…[17] Ce serait en effet une ombre au tableau pour une idéologie tribale et racialiste prônant avec force, par souci nationaliste autant qu’idéologique, la pureté de l’ethnie… La chose expliquerait par contre on ne peut mieux pourquoi Israël se préoccupe à ce point de ce qui se déroule actuellement en Ukraine : ce dernier pays semble en effet avoir une importance absolument essentielle pour certaines élites communautaires.[18] De fait, depuis le début des hostilités, le premier visiteur qui se rendit à Moscou fut le Premier ministre israélien Naftali Bennett : et ce dès le mois de mars… Pour quelle raison exactement si ce n’est parce que l’Uraine est considéré par d’aucuns comme une seconde nation, un point racine et, surtout, parce que son histoire jouxte celle de la plus importante communauté émigrée en Israël ?!

De facto, sur une population de 9,3 millions d’habitants, l’État d’Israël compte plus de 3,5 millions d’ashkénazes,[19] et ses élites notamment (intérieures ou extérieures au pays), dont nombre de Premier ministres, sont également ashkénazes.[20] Sans oublier de multiples oligarques mondialistes juifs très influents qui interfèrent dans le dossier ukrainien, dont Ihor Valeriovitch Kolomoïsky (né à Dnipropetrovsk. Voir ci-dessous), ou encore George Soros (né à Budapest).[21]

Toutes ces personnes, comme bien d’autres, sont profondément attachées à leur ethnie et à l’idéologie sioniste autant que globaliste ! Sans oublier le rôle majeur que doit, selon eux, jouer le peuple juif sur la scène mondiale… [22] C’est à ces titres que tous leurs efforts, ainsi que leurs immenses moyens de pression financière et d’accaparement (fussent-ils mêmes au-delà des principes premiers qu’ils mettent en avant) jouxtent toujours l’idéal religieux, judaïque et messianique !

On ne peut comprendre ce qui se déroule actuellement en Ukraine si on ôte de l’équation cette réalité ! Par contre, en l’intégrant, on appréhende d’autant mieux pourquoi Soros fut à la barre durant l’Euro maïdan,[23] et pourquoi Kolomoïsky, pourtant également juif, finance les Bataillons nazis Azov, Aïdar, Donbass, Dniepr1, Dniepr2, dont l’idéologie, c’est le moins qu’on puisse écrire, « semble » être aux antipodes des siennes… Mais c’est là un premier degré qu’il importe de dépasser : la race autoproclamée des élus se sert même d’ennemis supposés pour atteindre ses objectifs ! N’oublions pas, en outre, qu’on appartient à qui nous paie… Des quémandeurs ou des payeurs, qui détient réellement le pouvoir ? Le cas des journalistes est un autre exemple très significatif de cette réalité attestant que celui qui donne est au-dessus de ceux qui reçoivent ! De fait, aucun journaliste (à moins d’être profondément courageux) ne remettra jamais en cause la ligne éditoriale de son journal ou de sa chaîne de télévision. Dans le cas contraire, c’est la porte assurée… Il en est dès lors de même pour tous ces groupes suprémacistes qui sont absolument liés, voire soumis, ne fut-ce que pécuniairement, à l’oligarque qui les surplombe.[24]

Dès lors, pour des objectifs qui relèvent du long terme et de projets bien supérieurs à ceux de quelque idéologie que ce soit, fut-ce celle liée à « la race blanche », il n’y a en réalité aucune ambivalence à soutenir des antisémites à qui, à tous moments, on peut couper les appuis financiers et les réseaux les accompagnant… Tout comme les USA contrôlent, entrainent et arment de multiples groupes islamistes,[25] lesquels sont normalement ses adversaires, les mouvements identitaires, nationalistes et suprémacistes ukrainiens sont maîtrisés, soudoyés et obligés de suivre des considérations allant bien au-delà de leurs prétentions personnelles ! Ces dernières sont au demeurant très binaires, directes et brutales envers qui ne sait pas se défendre (comme les civils), mais jamais profondément constructives pour la cause qu’ils prétendent représenter : et d’autant moins face à de véritables guerriers (les russes) qui ont des moyens, du courage, une forte volonté, et dont la conscience historique face au nazisme est aussi fine qu’elle est à fleur de peau… La confrontation militaire en Ukraine est là qui témoigne de ces évidences.[26]

À l’aune de tout ceci, on comprendra d’autant mieux pourquoi Kolomoïsky créa le 16 février 2012 le Parlement juif européen… Et ce, toujours dans l’optique d’avoir un organe (qu’il soit consultatif et/ou de réel pouvoir) afin de faire avancer la cause consistant à fragiliser Edom.[27]

On le perçoit donc, les liaisons historiques entre une certaine communauté et un pays spécifique en guerre actuellement, entre des idéologies à priori divergentes mais alliées de circonstances, tout cela ne sera invisible que pour ceux qui refusent de voir ! C’est en ayant ces données en tête que l’on peut saisir toute la profondeur de ce que déclara Yeshayahou Leibowitz[28] au sujet de certains juifs martyrisant les palestiniens :

« La torture ! Nous l’employons en vertu de l’autorisation qui nous a été donnée par la créature qui, il y a encore trois ans était président de la Cour suprême de l’État d’Israël.[29] Un personnage qui, en pratique, est plus important que le président de l’État ou le Premier ministre et qui a expressément légalisé l’usage de la torture pour faire parler les prisonniers arabes. Voilà ce que j’entends par judéo-nazi. Il y a des judéo-nazis. Les judéo-nazis existent. Je constate un fait. Si j’élève la voix c’est que des gens l’ignorent encore. »

D’aucuns rétorqueront toujours qu’il y a une réelle et profonde antinomie entre les mots « juif » et « nazi », mais est-ce bien le cas ?

« Quel genre de nazification avons-nous si je suis moi-même juif ? », disait Zelensky.

En réalité, le président ukrainien n’est que la caution « morale » de ses sponsors et autres promoteurs : tel l’arbre qui cache la forêt et déboussole les esprits incapables de passer le voile… Sachant que son mentor[30] n’est autre que ce cher Kolomoïsky, il est difficile de ne pas établir d’adéquates liaisons qui, toutes, ramènent à l’essor des funestes groupes paramilitaires qui terrorisent l’Ukraine, et surtout son flanc oriental, depuis 8 ans… Que le producteur et le président soient juifs ne change rien : ce qui importe réellement c’est l’objectif supérieur, les plans poursuivis, ainsi que la capacité de contrôler au possible les milices (et le pays) utilisées.

De fait, l’Ukraine reçoit de nombreuses armes d’Israël, et même des instructeurs israéliens et des vétérans combattent aux côtés des groupes de représailles qui, pourtant, sont « légèrement » antisémites… C’est un pacte dit intelligent, une alliance de circonstance où l’ennemi prioritaire, pour des raisons divergentes selon le côté où on se trouve, est unique et ne porte qu’un nom : la Russie ! Toutefois, et c’est en cela que les suprémacistes blancs se font berner par plus sournois qu’eux, il n’existe pas d’égalité de traitements : les uns sont payés, endoctrinés, armés et envoyés au charbon, les autres assistent en spectateurs à cet effondrement (de l’intelligence, des idées et principes traditionnels) et espèrent un affaiblissement (de tout ordre) de l’Europe et de la Russie…

La « race des Seigneurs », crédule, dépassée et uniquement soucieuse de destruction rapide et d’une décontamination des « métèques russes »,[31] avide de jouissances morbides,[32] n’a pas vu (ou voulu voir) que la permission qui lui fut accordée de laisser libre cours à son caractère effroyable prenait source dans des considérations géopolitiques (occidentales, mais surtout américaines) et messianiques (sionistes). Hélas pour les hordes barbares, ce type d’association ne dure jamais ! D’autant moins qu’en face on s’attaque à un pays fier de son héritage, de ses valeurs, et que l’Histoire, surtout au sujet des nazis, imprègne fortement…

Eu égard à tout ceci, vu l’aide constante et profonde apportée par Israël à l’Ukraine,[33] la tension entre Israël et la Russie est désormais à son comble et cela nous entraîne au sujet strict de cet article car, « étrangement », cette contraction dans les rapports bilatéraux entre les deux États fut annoncée au VIe siècle avant J.-C, par Ezéchiel…[34]

Le prophète relate en effet une confrontation militaire perçue dans une vision[35] qui est le point d’entrée dans l’ère eschatologique de notre monde…[36] Chacun est évidemment libre de ne pas souscrire à ceci, reste que les « coïncidences », les articulations et les corrélations sont pour le moins étonnantes…[37]

Dans certains de mes ouvrages, je spécifiais quels étaient les protagonistes de l’inévitable conflit militaire qui, par évidence idéologique et religieuse autant que par nécessité de dépopulation, aura sans aucun doute lieu. A terme.

Pour peu qu’on le relise et on verra, dans le texte, à quel point les intervenants furent exactement discernés… Qu’il me soit dès lors autorisé d’y revenir très brièvement afin d’approfondir et d’intensifier l’analyse.

C’est dans cette inévitable tragédie future[38] que se distinguera concrètement le plan ténébreux et l’avidité égoïste et perverse d’individus malsains : ceux-ci estimant qu’un nouvel Ordre doit surgir, fut-ce au sein d’un chaos absolu…

Pour peu que puisse s’acclimater notre vision profonde et on discernera aisément que Gog et Magog, font partie de ce jeu se concrétisant chaque jour davantage à l’échelon mondial et qui, sans nul doute, finira par émerger… Un jeu où certaines nations et peuples spécifiques témoigneront, peu ou prou, du rôle que le Destin sélectionna à leur endroit…

La prophétie d’Ezéchiel (voir plus loin) cite donc Bet-Togarma, Puth, la Perse, la cité de Rosh, l’Ethiopie, Gomer, Cush… A quoi correspondent ces pays, nation ou noms, et ont-ils une résonance particulière à notre époque et dans l’histoire contemporaine ?

Nous ne sommes pas sans savoir que l’Empire actuel supporte très difficilement l’édification de contre-pouvoirs : lesquels sont susceptibles de ralentir en profondeur ses actions ou projets. L’autorité mondiale souhaite aussi peu d’opposition que possible, et ne veut surtout pas d’une cohésion multipolaire : qu’elle soit sociale, politique, judiciaire, financière, militaire… C’est une des raisons de la destruction intérieure (ou via l’extérieur s’il le faut) du concept de nations : nations que l’on cherche à intégrer dans des structures supranationales bien plus difficiles à gérer.[39]

L’Union européenne est l’exemple parfait de cette réalité et, pour ceux qui le savent, on comprend mieux pourquoi les États-Unis, bastion visible de l’Empire actuel, l’imposèrent aux peuples de notre continent. C’est un aspect spécifique de la spoliation progressive et de la domination anglo-saxonne débutée dès juin 1944 !

« Étrangement », la majorité des pays qui résistent à cette inévitable expansion impériale, que ce soit sur le terrain ou par rapport aux valeurs prônées, font justement partie de ceux qui sont cités dans la prophétie d’Ezéchiel. Mais il doit probablement encore s’agir d’un hasard…

Nous savons tous que c’est la Russie qui, à l’heure actuelle, est la nation qui contrecarre le plus les volontés hégémoniques des USA.[40]  Nous le vîmes particulièrement en Syrie où des massacres à l’arme chimique furent perpétrés, paraît-il, par le régime de El Assad :  là où la position russe, forte et inflexible, a freiné l’élan de ceux qui n’ont de cesse de se présenter comme les garants de la démocratie, mais tout en entraînant néanmoins la mort, le désespoir, le ressentiment et la désolation partout où ils passent… [41]

Bref, la puissance qui se heurte de front à l’Empire est la Russie !

À ce titre, la prophétie d’Ezéchiel est manifestement intéressante car elle s’axe autour de pays actuellement au centre de l’actualité :

« La Parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots : Fils d’homme, tourne ta face vers Gog, au pays de Magog, vers le prince de Rosch, de Mosoch et de Tubal, et prophétise contre lui !

Tu diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’en veux à toi, Gog, Prince de Rosch, de Mosoch et de Tubal ! Je t’entraînerai, et je mettrai une boucle à tes mâchoires ; Je te ferai sortir, toi et toute ton armée, chevaux et cavaliers, tous vêtus magnifiquement, troupe nombreuse portant le grand et le petit bouclier, tous maniant l’épée ; Et avec eux ceux de Perse, d’Éthiopie, de Cush et de Puth, tous portant le bouclier et le casque ; Gomer et toutes ses troupes, la maison de Togarma, à l’extrémité du septentrion, et toutes ses troupes, peuples nombreux qui sont avec toi. »  (Ezéchiel 38 :1-6)

Même si la chose n’a qu’un sens symbolique, et pas forcément ni totalement ethnique ou historique, on peut cependant noter certains points instructifs sous l’aspect imagé…

Magog est la terre autour et au-dessus de la mer Noire. Magog était d’ailleurs le deuxième fils de Japhet qui s’installa au nord de cette mer Noire.

Mosoch et Tubal sont les ancêtres des peuplades qui s’installèrent en Asie du Sud d’une part, et en Europe de l’Est d’autre part.

Cush est le fils de Cham (l’un des fils de Noé) et on le considère comme un ancêtre des noirs africains. Dans la Bible, ce royaume est situé aux sud de l’Égypte et au nord de l’actuel Soudan (Nubie antique).

La Perse est évidemment l’Iran actuel (entre autres). Puth est un autre fils de Cham qui s’en alla sur les terres d’Afrique du Nord, ce qui inclut donc la Libye, la Mauritanie, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc.

Les différentes Républiques du sud de l’ancienne Union soviétique (Azerbaïdjan, Ouzbékistan, Turkménistan, Tadjikistan, Kazakhstan, la Biélorussie, voire l’actuelle Tchétchénie) sont également présentes avec Togarma. Quant à Gomer beaucoup l’assimilent à la Turquie actuelle…

Seule une (ou plusieurs) superpuissance pourrait encadrer de telles forces,[42] il n’y a donc guère que la Russie qui peut jouer ce rôle…[43]

Je pense que chacun saura comprendre que l’encerclement progressif mais constant de l’ours russe, ainsi que les événements activés par qui on sait en Ukraine et aux alentours, obligèrent finalement la Russie à sortir de sa patience et de sa réserve : mais qu’en est-il de la Chine ?

En cas d’embrasement généralisé pouvant très vite s’étendre jusqu’au au proche et moyen Orient, le dragon chinois, qui est extrêmement dépendant de ressources énergétiques[44] sera lui aussi obligé d’entrer dans le conflit : ne fut-ce que pour préserver autant que possible ses approvisionnements, lesquels lui sont surtout fournis par la Russie. Ses intérêts vitaux seront assurément en péril ! En outre, partenaires militaires privilégiés de la Russie et de l’Iran, les chinois ne pourraient regarder sans intervenir.

D’ailleurs il convient de noter que l’Iran et la Chine ont signé un pacte de coopération stratégique de 25 ans ![45] Et, si on en croit les analystes, surtout israéliens,[46] il va de soi qu’il ne se limite nullement à l’économique…

Pour en revenir à la Russie (et à Magog), voici ce que l’on peut en dire à partir d’Ezéchiel :  tout d’abord, sur une carte, on peut voir que la Russie est pratiquement à la verticale d’Israël : dans ce cadre, « extrême Nord » peut donc très logiquement s’appliquer à la Russie. On sait aussi que la civilisation la plus importante issue de Magog sont les Scythes: surnommés Magogians !

Les Scythes sont un ensemble de peuples nomades, d’origine indoeuropéenne, ayant vécu entre le 10e et le 3e siècle av. J.-C. dans les steppes eurasiennes, une vaste zone allant de l’Ukraine à l’Altaï, en passant par le Kazakhstan.

La culture scythe s’est propagée, avec violence, jusqu’à la frontière de la Mongolie dès le 7ème siècle avant JC. Les historiens, suggèrent d’ailleurs que la construction de la Grande Muraille de Chine débuta autour du 5ème siècle avant J.C. pour se protéger des hordes guerrières de Magogians…

La connaissance des Scythes doit beaucoup aux récits d’Hérodote.[47] On y apprend ainsi qu’il existait trois tribus majeures de Scythes : l’une étant de sang royal et régnait sur les autres. Les deux tribus assujetties avaient des modes de vie différents : une tribu d’agriculteurs sédentaires et une tribu d’éleveurs migrants.

Hérodote les décrit comme vivant dans un territoire au nord de la mer Noire et dans le Caucase, et nous dit qu’ils terrorisèrent les steppes du sud de la Russie dès le 7ème siècle avant J.C.

Il est évident qu’au fil du temps des mélanges eurent lieu, mais ce qui importe dans le sujet, c’est la localisation de ces peuples. Le nom scythe fut utilisé pour désigner différentes populations considérées comme similaires aux Scythes, ou qui vécurent dans une vaste zone couvrant l’actuelle Ukraine, la Russie et l’Asie centrale.

Schématiquement, on peut donc inévitablement dire que les Russes d’aujourd’hui sont les Scythes d’hier…[48]  Et cela cadre parfaitement avec ce qui vient d’être écrit ! Car selon Hérodote toujours, les Scythes s’établirent le long d’un grand fleuve nommé Araxe, que les historiens assimilent à la Volga ! Et ils chassèrent les Cimmériens : peuple qui donna son nom à la Crimée actuelle… Nous sommes donc toujours pleinement dans le sujet.

Tous les chercheurs s’accordent à dire que les Scythes étaient un peuple certes disparate mais aussi conquérant que violent.

Leurs conquêtes atteignaient autant le Sud (Égypte, Assyrie) que le Nord (Chine, Mongolie, Tartarie) et bien qu’ils endurèrent quelques défaites très mémorables, l’écho de leur férocité retentit longtemps à travers les âges…

Ce n’est évidemment pas un hasard si c’est l’âpre symbolique de ce peuple qui imprègne la vision d’Ezéchiel.[49]

Notons aussi, en passant, ces textes du prophète Jérémie qui évoquent également l’attaque d’une armée venue du Nord…

« Devant la clameur du cavalier et de l’archer, toute la ville est en fuite (4, 29). Moi, j’amènerai sur vous de très loin une nation. (…)

C’est une nation durable, c’est une nation très ancienne, une nation dont tu ne sais pas la langue et ne comprends pas ce qu’elle dit. Son carquois est un sépulcre béant ; c’est une nation de héros (5, 15-16).

Voici qu’un peuple arrive du Nord, une grande nation se lève des confins de la terre ; ils tiennent fermement l’arc et le javelot, ils sont barbares et impitoyables ; leur bruit est comme le mugissement de la mer, ils montent des chevaux, ils sont prêts à combattre comme un seul homme contre toi, fille de Sion » (6,22-23).

Hérodote nous dévoile aussi :[50]

« Tout Scythe qui tue pour la première fois boit du sang de sa victime ; aux ennemis qu’il abat dans une bataille, il coupe la tête qu’il présente au roi ; s’il présente une tête, il a sa part du butin conquis. Parfois les Scythes tannent la peau de leurs ennemis, d’autres scient leurs crânes pour les transformer en coupe à boire. »

Coutumes et attitudes pour le moins féroces…

Magog semble donc, d’après tout ceci, plutôt représenter un ensemble de territoire et une culture spécifique. Quant à Gog, le prince de Rosh, il est sinon à sa tête ou, pour le moins, manifeste une certaine prédominance…

De facto, Rosh est un appellation hébraïque signifiant « tête », « prince », « chef ». Gog, prince de Rosh, serait donc le « chef des princes » de ces régions. Autrement dit, une puissance qui surplombe totalement les autres. On ne peut donc, à nouveau, que repenser à la Russie… De fait, le seul pays susceptible et capable de revendiquer avec force persuasion un monde multipolaire c’est bien la Russie (et accessoirement la Chine). La seule nation capable de tenir tête à l’expansion hégémonique de l’Empire actuel et de ses dominions ne saurait en effet qu’être cette nation. Et c’est aussi la seule vraie puissance susceptible d’entraîner, à sa suite, de nombreux pays ![51]

On voit donc se dessiner assez complètement l’état des forces en présence. La terre de Magog correspond à la Russie. Mosoch et Tubal, au niveau de l’Asie du Sud, c’est principalement le Pakistan mais peut-être aussi l’Afghanistan. La Perse c’est l’Iran, l’Irak, la Syrie. L’Éthiopie n’est pas à prendre au pied de la lettre mais correspondrait à certains pays de l’Afrique noire et ses voisins dominés par une foi islamique prosélytique.

La Libye (si elle se pacifie) serait également une alliée (sinon utile au moins motivée) en s’associant avec d’autres pays d’Afrique du Nord tels la Mauritanie, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc…

Gomer représente la Turquie actuelle qui, si elle se sent épaulée par plus grand qu’elle, osera prendre part à cette coalition…

Quant à Togarma, il représente spécifiquement l’Azerbaïdjan, la Biélorussie, l’Ouzbékistan, le Turkménistan, le Tadjikistan, le Kazakhstan, la Tchétchénie : soit les multiples Républiques de l’ancien Empire soviétique.

Bref, pour être complet et tout en spécifiant que l’importance doit se porter sur le fond et non sur la forme, on peut dire que Magog représente principalement le peuple russe auquel s’ajoutent une partie de l’Eurasie et de l’Asie Centrale.

Quant aux « nombreux peuples qui l’accompagneront », on retrouve la Chine, le Pakistan, l’Iran, la Turquie, une partie de l’Afrique du Nord et de l’Afrique noire, et certainement d’autres pays (surtout émergents) qui n’existaient pas à l’époque d’Ezéchiel…[52]

Bref, pour synthétiser, cet oracle fait donc mention de l’offensive d’un prince puissant, qui réunit dans ses armées de nombreuses nations.

Tout ceci se déroule actuellement sous nos yeux ! Les allégeances et autres engagements se formalisent, les blocs se forment rapidement… Il faut d’ailleurs noter que nombre d’exégètes (de plusieurs religions) font spécifiquement mention du rôle de la Russie dans ce qu’ils nomment « la fin des temps ». Chacun aura son opinion à ce sujet, mais il serait en effet malaisé de ne pas voir à quel point cette nation est (et sera) impliquée dans les événements que connaîtra notre monde.

Appréhender tout ceci n’est donc pas seulement affaire de foi quelconque : il est manifeste, objectif et factuel que des coalitions voient le jour[53] et entraînent l’Humanité dans une sarabande dont on imagine aisément qu’elle sera aussi compliqué que déroutante…

Quoi qu’il en soit, les relations entre ces lignes et celles de la première partie sont aussi cohérentes qu’articulées et se rejoignent au sein d’une temporalité très précise : la nôtre… Autrement dit, les mois et années à venir, et la chose peut se comprendre à l’aune de la mentalité des forces en oppositions, seront assurément d’une importance significative : et ce jusqu’au niveau planétaire.[54]

L’époque est réellement historique et, pour terminer ces paragraphes, il n’est pas inopportun de faire mention d’une ultime donnée eschatologique : la prophétie des papes…

C’est un texte prophétique, attribué à l’Évêque d’Irlande, Malachie d’Armagh, composé de 111 devises latines. Chacune d’elles caractérise le pontificat de chacun des papes qui se succèderont sur le Trône de Pierre : et ce depuis Célestin II élu en 1143.

Malachie, né en 1094, était un Irlandais, issu d’une famille riche, noble et pieuse. Préoccupé par son salut, il alla se mettre sous la conduite d’un saint reclus, dont la cellule était voisine de l’église d’Armagh. À 25 ans, il fut prêtre et à 30 ans élu évêque de Connor. Il serait décédé à l’abbaye de Clairvaux en 1148 sous les yeux de saint Bernard de Clairvaux lui-même… Malachie fut canonisé par le pape Clément III en 1190 : on lui rapporte en effet une série de miracles et les dons de guérisseur/magnétiseur du Saint étaient semble-t-il connus de tous.

Voici quelques-unes de ces prophéties et devises papales : par ailleurs assez stupéfiantes d’exactitude…

Je ne les énumère évidemment pas toutes.

* 1. Ex castro Tiberis (Du château du Tibre) Célestin II (1143-1144). II est né à Città di Castello, qui est effectivement située sur les bords du fleuve romain…

* 2. Inimicus expulsus (L’ennemi chassé) Lucius II (12 mars 1144-15 février 1145). Gherardo Caccianemici (de son vrai nom), vient du latin « cacciare » (expulser) et « nemici » (ennemis).

* 22. Draco depressius (Le dragon à terre) Clément IV (15 février 1265-29 novembre 1268). Ses armoiries représentaient un aigle tenant un dragon dans ses serres.

* 104. Religio depopulata (La religion dépeuplée). Benoît XV (1914-1922). Il fut pape pendant la Première Guerre mondiale Sévissait également à l’époque la grippe espagnole : tout ceci dépeuplant à l’évidence les peuples de la chrétienté.

* 107. Pastor et nauta (Le pasteur et nautonier) Jean XXIII (1958-1963). Il fut patriarche de Venise, qui est la ville des navigateurs. Il fut, tel un pasteur, à la source de la grande étape du Concile Vatican II.

* 108. Flos florum (La fleur des fleurs) Paul VI (1963-1978). Le lys, surnommé « la fleur des fleurs », est présent sur ses armes (formées de trois lys).

* 109. De mediate lunae (de la moitié de la lune ou du temps moyen d’une lune) Jean-Paul Ier (1978-1978). Jean-Paul Ier mourut 33 jours plus tard. Ce nombre n’est évidemment pas un hasard…

* 110. De labore solis (Du labeur du soleil) Jean-Paul II (1978-2005). « Labore » résume bien la vie de Jean-Paul II par ses autres synonymes : le travail, la peine, le labeur et enfin la souffrance. C’est Jean-Paul II qui a accompli un travail immense, en universalisant son message et l’influence du Vatican. Son pontificat a été particulièrement long : 26 ans. Et on ne peut s’empêcher de voir le labeur et la douleur de ce pape à la fin de son pontificat.

* 111. (De) gloria olivae (De) la gloire de l’olivier/de l’olive. Benoît XVI (2005-2013). Beaucoup d’interprétations virent le jour, mais peu retiennent l’attention. Si ce n’est peut-être que les bénédictins ont une branche de leur ordre qui se nomment les Olivetans et que, selon certaines traditions, un des leurs luttera face à l’antéchrist…

Et pourquoi ne pas noter aussi ce que mentionne l’Apocalypse de Saint Jean concernant la « prédication des deux témoins », et ceci à l’apparition du sixième ange. N’oublions pas que cet ange de l’Apocalypse précède le septième et dernier, celui qui doit annoncer la fin du monde et le jugement final et global… Or ces deux témoins sont désignés sous le nom très étrange « d’ oliviers » !

Il n’y aura plus qu’un seul pape ensuite…

* 112. Petrus Romanus (Pierre le Romain).

La prophétie dit à ce sujet:

« Dans la dernière persécution de l’Église Chrétienne siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple… »

Bien évidemment, on fera valoir que le pape François ne correspond pas directement à cette devise : mais c’est durant la Tribulation que ce nom sera choisi ! Pour lui ou un autre…

Quoi qu’il en soit cette prophétie colle très bien elle aussi, temporellement parlant, avec notre époque : l’âge du pape actuel ne saurait le démentir… S’ajoutant aux paramètres analysés jusqu’ici, il est en conséquence délicat de réfuter que notre ère ne soit d’importance ! Que ce soit à l’échelon sociétal, des valeurs, de l’ordre du monde et des pouvoirs qui s’y décèlent, tout ramène vers un bouleversement d’envergure.

Le monde est le théâtre d’opération d’une guerre ciblant toutes les composantes de la société et des êtres qui y résident : que la chose soit interprétée selon des analyses matérielles ou spirituelles !

Dans les Écrits considérés comme saints, le mot « monde » désigne d’ailleurs certes la terre, mais parfois aussi (et surtout) la société humaine ignorante voire décadente, opposée aux Principes Divins, les niant voire les inversant. Ce que d’aucuns nomment donc « fin du monde » correspond dès lors plus exactement à l’atténuation (voire l’annihilation) d’un ensemble, physique et métaphysique, opposé à l’Évolution spirituelle du genre humain. À ce titre, la chose rejoint parfaitement les conceptions ésotériques et traditionnelles que nous analyserons dans la troisième et dernière partie de cet article…

Thot Théurge

 

[1] Le but de cet article d’ailleurs n’est pas d’essayer d’avoir raison, mais d’informer, de fournir des données (généralement peu usitées), et d’aider à la distinction de concordances.

[2] Euphémisme…

[3] Même si dans ces paragraphes, par manque de temps et par souci de limpidité, ne sera analysée qu’une conjecture, un oracle, un message très précis.

[4] Au 7e siècle, les khazars s’emparent également de la Crimée…

[5] Conversion du roi Bulan vers 750.

[6] Il s’agit probablement d’une question stratégique : les khazars souhaitant échapper à la pression musulmane et chrétienne (byzantine).

[7] Pour mieux se protéger de l’essor du Christianisme : lequel convainc même de nombreux juifs…

[8] Famille juive qui mena la résistance contre la politique d’hellénisation pratiquée par les Séleucides au IIᵉ siècle av. J.-C. et soutenue par une partie des élites juives.

[9] Shimon bar Kokhba est un patriote juif, instigateur et dirigeant de la deuxième guerre judéo-romaine, au IIᵉ siècle.

[10] Dynastie sacerdotale et royale issue des Maccabées. Elle régna de 134 à 37 avant J. -C. sur la Palestine, redevenue indépendante après le soulèvement des Maccabées.

[11] À la fin de leur empire, une importante communauté khazar est restée à Kiev et des traditions familiales orales indiquent la persistance de cette communauté en Hongrie, en Transylvanie, en Lituanie et en Ukraine centrale.

[12] Qui correspondent aujourd’hui à une partie de l’Ouest de la Russie, à l’Est de Ukraine, à l’Ouest du Kazakhstan, au Nord-Ouest de l’Ouzbékistan, à l’Est de la Turquie, de la Géorgie, de l’Ouzbékistan, de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan.

[13] Dont l’Est, comme il vient d’être écrit : ce qui est d’importance au moment présent.

[14] L’appellation Ashkénazes, ou Ashkenazim, désigne les juifs d’Europe centrale et orientale, et même tous les juifs d’Europe du Nord.

[15] Dans son ouvrage « Comment le peuple juif fut inventé »

[16] Où il laisse entendre que l’origine de 80 % des Juifs au XXe siècle est d’Europe de l’Est. Ils sont plutôt khazars et slaves, écrit-il.

[17] Lorsqu’on discerne certains individus au sein de la société israélienne, tels des blonds aux yeux bleus, on serait cependant bien en peine de faire valoir un caractère sémite à toutes les couches de la population… En réalité, comme l’expriment certains chercheurs, les véritables sémites seraient ceux qui ne furent jamais exilés, tels les ancêtres des palestiniens (et donc aussi, inévitablement, leurs descendants). « Les Romains n’ont jamais exilé de peuple sur tout le flanc oriental de la Méditerranée, écrit Shlomo Sand. A l’exception des prisonniers réduits en esclavage, les habitants de Judée continuèrent de vivre sur leurs terres, même après la destruction du second Temple… »

[18] Qu’elles soient situées au Moyen-Orient, en Europe ou ailleurs dans le monde.

[19] Notons d’ailleurs qu’i y a plus de 1,8 million d’habitants en Israël (entre autres les arabes bédouins et chrétiens, les druzes, les circassiens) qui ne sont pas juifs. En pourcentage strict, les ashkénazes représentent environ 55 % de la communauté de ce pays.

[20] Comme Golda Meir (née à Kiev), David Ben Gourion (né à Płońsk : centre de la Pologne), Moshé Sharett (né à Kherson, Sud de l’Ukraine), Levi Eshkol (né dans le village d’Orativ à proximité de la ville de Kiev), Menahem Begin (né à Brest-Litovsk, Biélorussie), Yitzhak Shamir (né à Roujany en Biélorussie), Shimon Peres (né à Wiszniew, en Pologne à l’époque, actuellement en Biélorussie.)

[21] Les oligarques russes, également juifs pour la plupart, furent globalement et graduellement mis au pas par Poutine qui réalisa très vite qu’ils n’étaient pas favorables à la Russie : que ce soit par intérêt totalement égoïstes et/ou par collusion avec les intérêts d’autres nations (et très spécifiquement Israël).

[22] Rappelons d’ailleurs que les funestes termes « Terre promise » ne s’appliquent pas exclusivement à la Palestine (ce pourtour géographique n’est que l’épicentre fondamental), mais bel et bien à tout le globe ! Il suffit, pour s’en assurer, de lire le Deutéronome (par exemple VII, 16 : qui est limpide. Ou encore XXXII, 41,43) et certains passages dans les livres de divers prophètes hébreux…

[23] Et plus généralement dans toutes les manœuvres visant à déstabiliser la Russie (ennemi culturel, politique, sur le front des ressources énergétiques, des valeurs, au niveau militaire et, nous le verrons, sur le plan spirituel et eschatologique).

[24] Notons que Kolomoïsky, détenteur des nationalités ukrainienne, israélienne et chypriote (et des passeports adjacents), est désormais réfugié…en Israël (tiens donc…). La Russie qui a demandé un mandat d’arrêt international à Interpol a, très étrangement, reçu une fin de non-recevoir… Une réalité qui n’arrive pratiquement jamais.

[25] En Irak, Lybie, Syrie, Afrique, et partout où ils peuvent être utiles.

[26] Comme ce fut le cas durant la seconde guerre mondiale, ce camp ethnico-racial n’est pas destiné à gagner : il est uniquement là pour créer un foyer de tension. Au grand dam de tous les petits racialistes qui doivent se soumettre aux seuls véritables racistes et à leurs plans… Car, en s’estimant « peuple élu par-dessus tous les autres », de par une injonction et un Décret Divin, lesquels se transmettraient au long des âges grâce au sang (de la mère…), on est en effet très authentiquement et directement raciste au sens le plus biologique du terme ! Une différence de taille existe entre « être élu » spirituellement et biologiquement… Hélas, c’est bel et bien cette dernière acceptation qui est prise (dans le cas contraire on ne ferait pas appel au sang) ! Sous ce principe, le reste de l’Humanité, « race blanche » y comprise (ce que les nazis ukrainiens ne saisissent manifestement pas), ne sont en conséquence que des sous-hommes…

[27] L’Occident, Rome, le monde chrétien (incluant l’Orthodoxie), selon le judaïsme. Autrement dit l’ennemi héréditaire (à l’échelon des valeurs, de la vision du monde, au niveau théologique, au stade de la prépondérance mondiale).

[28] Né à Rīga en 1903 et mort en 1994, il fut un chimiste, philosophe et écrivain israélien, considéré comme l’un des intellectuels les plus marquants de la société israélienne.

[29] NDA : Moshe Landau, de 1980 à 1982.

[30] En affaires comme en politique.

[31] Les nazis ukrainiens considèrent les russes comme une ethnie mongoloïde et des untermenschen…

[32] Usage abusif de la force, viol, extorsion, meurtre, torture, brutalités diverses.

[33] Ce qui ne s’explique encore une fois que par l’importance majeure que revêt ce pays.

[34] Des explications détaillées se trouvent au sein de mes livres, et spécifiquement dans le dernier en date : « En alerte ! Chroniques d’avant chaos »

[35] L’attaque de Gog et Magog.

[36] Il faut mentionner que les prophètes hébreux sont les seules personnes que le funeste pouvoir religieux de cette époque attaquait (voire tuait) allègrement, car les premiers désignaient parfois sans coup férir les hypocrisies, l’escroquerie et les multiples déviations qu’ils percevaient chez ceux qui avaient charge de guider spirituellement le peuple… Le Christ fit de même postérieurement (à un degré supérieur) : avec toutes les conséquences que l’on sait.

[37] D’autant que ce n’est pas seulement une prophétie (liée, nous le verrons, à notre présent) puisque le peuple qui sera ici sujet (en l’occurrence les scythes : voir ci-dessous), peuple violent et fortement expansionniste, avait des territoires allant jusqu’en Égypte et en Syrie : au plus près donc des Hébreux de l’époque. La férocité des envahisseurs n’était donc nullement méconnue par les nations de cette région. En outre, Ezéchiel vivait durant la même période…

[38] Tragédie qui est tout autant une opportunité (et plus si lointaine).

[39] Ceci en raison du nombre de pays concernés : lesquels ont souvent des intérêts divergents… En conséquence, l’augmentation des oppositions internes est une réalité absolument aussi concrète que le sont les potentialités de corruption…

[40] L’OTAN étant, il faut s’en souvenir, le bras militaire de l’impérialisme anglo-saxon : lequel opère par ailleurs pour un dessein messianique.

[41] Quand on sait que les États-Unis, depuis leur création en 1776, ne furent en paix que 4 à 5 années : on saisit parfaitement qui peut résolument être qualifié d’agresseur constant…

[42] Ne le voit-on pas d’ailleurs déjà en Ukraine où la Russie dirige des forces diversifiées (Républiques séparatistes, tchétchènes, biélorusses) agissant sous son commandement ?

[43] Et, potentiellement, la Chine : même si ses capacités de projection sont moindres.

[44] Qu’il n’a réellement pas en grande quantité sur son sol.

[45] Le 27 mars 2021.

[46] Qui comprennent l’enjeu et ne sont pas dupes.

[47] À travers son ouvrage « Les Histoires (aussi nommé l’Enquête) ». Hérodote, né vers 480 av. J.-C. à Halicarnasse (Turquie) et mort vers 425 av. J.-C. à Thourioi (Italie), est un immense historien et géographe grec.

[48] Malgré les brassages avec différents peuples ayant eu lieu depuis lors.

[49] Sur la violence de scythes, ce lien scientifique est pour le moins intéressant et nous en dit énormément : https://www.nationalgeographic.fr/histoire/2020/09/scythes-ces-squelettes-racontent-le-violent-declin-dun-empire

[50] Dans le livre IV.

[51] Cela commence d’ailleurs à se vérifier dans le concret puisque, pour prendre le cas des sanctions, peu de pays (sinon les dociles habituels) suivent les recommandations US…

[52] Comme ceux qui composent les BRICS, par exemple.

[53] Que ce soit au niveau financier, militaire, ou de la vision sociétale.

[54] Aucun des protagonistes ne saurait plier sans mettre en cause sa propre existence… L’Otan ne peut paraître faible (au risque de disparaître), Israël est placé entre deux feux (stratégique et idéologico-messianique), quant à la Russie, elle ne saurait reculer puisque ses adversaires en profiteraient (comme toujours) pour avancer et accentuer leurs pressions diverses sur le pays.

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15 réponses à La guerre. Partie 2 : constats idéologiques et eschatologiques

  1. Laurent dit :

    Un immense merci pour toutes ces informations qui sont importantes et nous aident énormément. Cela ne fera pas plaisir à certains, mais l’essentiel je crois, pour comprendre, est de passer par la vérité. Hâte de lire la dernière partie.

    • Thot Théurge dit :

      Merci pour votre commentaire. Bien que je ne sois pas en attente (je ne fais que partager) j’apprécie quand la graine ne tombe pas dans une terre trop stérile 😉 Bien à vous

  2. Mick dit :

    Bonjour. J’avais un mal être en voyant des alliances qui me semblaient contre-nature, mais vous avez réussi à les expliquer très concrètement. Merci pour tout votre travail. Paix.

  3. Thot Théurge dit :

    Plaisir et devoir ! Gratitude.

  4. Zélote dit :

    Qu’on y croie ou non, je vous rejoins et il me semble que nous sommes bien en effet à la fin d’un temps, ou d’un cycle… Merci pour cette approche non coutumière. Votre travail est très intéressant. Bonne continuation.

  5. Sacha dit :

    Votre article est troublant, mais il me parait aussi très structuré. J’avais déjà l’intuition d’une sorte de piège mental par rapport à certaines accointances. Merci d’avoir pu m’aider à y voir plus clair. Bravo pour tout votre travail.

  6. Marie dit :

    Bonjour. Merci pour cet article qui devrait faire réfléchir (si elle le peuvent) un grand nombre de personnes. Jamais déçu par vos partages 🙂

  7. Searching dit :

    Très intéressant et explicite. Cet article ne devrait pas plaire à tout le monde, mais la vérité mérite d’être proclamée. Je parcours ce blog depuis des heures, et tant de belles choses y sont mises. Merci pour ce travail important 🙂

  8. Trebla dit :

    Bonjour à vous,
    Quelle chance de pouvoir vous lire et vous relire sur ce blog .Les auteurs francophones qui traitent de ces sujets avec beaucoup justesse et d’ honnêteté ne sont pas monaie courante . Grand Merci à vous !

  9. Trebla dit :

    Bonjour à vous, quelle chance de pouvoir vous lire et vous relire sur ce blog .
    Merci pour ces derniers articles , qui nous replace devant des vérités que l’on
    nous caches…ou des mensonges bien soutenus . Merci ce travail colossal… et ces
    fins détails .

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